Fiches de métiers

   Renforcer la culture de la prévention 

 

  L'AFTIM Bossons Futé est une association loi 1901 reconnue d'utilité publique.  

 

 

 

                                                                                                       

Equarrisseur

FICHE METIER BOSSONS FUTE N°374

ROME : H2102 CITP-08 : 7511, 9212 INSEE : 625d - 674b


1. INTITULES SYNONYMES OU APPARENTES

  • Découpeur, dépeceur, écorcheur, ramasseur de carcasses, 
  • Conducteur de machine de préparation de farines animales
  • Opérateur sur machine à incinération.

2. DEFINITION

Mission : (décret  2005-1220 du 28 septembre concernant le périmètre du service public)Relèvent du service public de l'équarrissage la collecte, la transformation et l'élimination :

  •  Des cadavres ou lots de cadavres d'animaux d'élevage mentionnés à l'article L. 226-1 du code rural, morts au cours de déplacements hors de l'exploitation agricole, à l'exception des animaux morts au cours de leur transport vers l'abattoir ou dans le cadre d'une activité de spectacle ;
  • des cadavres ou lots de cadavres d'animaux de toute espèce de plus de 40 kilogrammes morts dans les fourrières, les refuges mentionnés à l'article L. 214-6 du code rural et les parcs zoologiques ;
  • des cadavres ou lots de cadavres d'animaux de plus de 40 kilogrammes de toute espèce et dont le propriétaire est inconnu ou inexistant ;
  • des cadavres ou lots de cadavres d'animaux de toute espèce dont la destruction, pour des raisons de santé et de salubrité publique, est décidée par le préfet de département, à l'exception des cadavres d'animaux abattus sur ordre du préfet dans le cadre des mesures de lutte contre les maladies animales réputées contagieuses ;
  • des matériels à risque spécifiés, générés par les boucheries autorisées à désosser les carcasses de bovins non débarrassés de ces matériels, et ne disposant pas de l'agrément leur permettant de s'inscrire dans la catégorie des ateliers de découpe.

Action

  • L'équarrisseur récupère les animaux morts dans les élevages, les abattoirs, les centres équestres, les refuges, les services vétérinaires, les accidents de la route ou chez les particuliers. 
  • Le produit de cette collecte est trié puis traité et valorisé pour devenir des farines animales, des combustibles (biodiesel), des graisses industrielles ...
  • La collecte, le traitement et l’élimination des cadavres d’animaux relève du service public de l’équarrissage lorsque ces cadavres pèsent plus de 40 kilos. Quant aux cadavres de moins de 40 kilos, ils peuvent, sous certaines conditions, être à la charge du service public de l’équarrissage (Voir le décret 2005-1220 du 28 septembre concernant le périmètre du service public).

3. FORMATION - QUALIFICATION

  • L'emploi est généralement accessible sans qualification pour les activités de base
  • Des diplômes concernant la transformation de la viande peuvent être demandés.
  • Un diplôme professionnel peut être requis pour la conduite des machines.
  • Certains permis peuvent être nécessaires pour le transport des animaux morts (permis poids lourd).

4. ACTIVITE PRINCIPALE

4.1. LIEUX D'ACTIVITE

  • Abattoirs, ateliers de produits carnés, cliniques vétérinaires, fermes ou zones industrielles d’élevage d’animaux,, routes et autoroutes, refuges ...
  • IPCE (Installation classée pour la protection de l'environnement) : Entreprises de recyclage des déchets animaux agréées ou enregistrées par le préfet sur la base des règles sanitaires fixées par arrêté du ministre chargé de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt.

4.2. DESCRIPTION DE L'ACTIVITE

4.2.1. Le ramassage

  • La collecte
    • L'équarrisseur assure le ramassage dans les différents lieux de présence d'animaux morts.
    • Il peut être amené à stocker les cadavres dans des dépôts secondaires réfrigérés​ (si la durée de stockage est supérieure à 24 heures) en attendant le transport vers des usines de traitement
  • le Tri : L'équarrisseur doit récupérer et trier les déchets animaux selon trois catégories :
    • Les matières à haut risque (catégorie 1)
      • ce sont les déchets animaux qui sont suspectés de présenter des risques sérieux pour la santé des personnes ou des animaux ;
        •  les animaux ou parties d’animaux susceptibles d’avoir été contaminés par une EST (Encéphalopathies spongiformes transmissible)
        • les animaux domestiques, les animaux de zoo et les animaux de cirque
        • les produit non contrôlés par les services vétérinaires,
        • les produits avariés,
      • ces matières doivent être acheminées vers des usines de transformation de matière à haut risque = une usine dans laquelle les déchets animaux sont soumis à traitement ou transformation en vue de la destruction des agents pathogènes. Ces farines peuvent ensuite être livrées aux cimentiers ou enfouies.
    • Les matières à moyen risque (catégorie 2)
      • Ces matières concernent :
        • Les produits d’origine animale contenant des résidus de médicaments
        • Le contenu de l’appareil digestif et le lisier 
        • Les animaux morts en élevage
      • Elles sont acheminées dans des usines de traitement (usine oléochimique, usine d’incinération, usine de biogaz) dans le but d’être valorisées en engrais organique, en biogaz…
    • Les matières à faible risque (catégorie 3)
      • ce sont les sous-produits animaux qui ne présentent pas de risques de propagation de maladies transmissibles ou biologiques aux animaux ou à l'homme ;
      • C’est la seule catégorie de matière qui peut être valorisée en alimentation animale
      • ces matières sont transformées dans des usines de transformation à faible risque produisant des aliments pour animaux ou des usines de préparation de produits techniques ou pharmaceutiques = une usine dans laquelle les matières à faible risque sont transformées en ingrédients à inclure dans les aliments pour animaux ou en farine de poisson.

4.2.2. Le traitement des produits à haut risque dans les centres d'équarrissage

  • La réception des cadavres sur des aires de déchargement
  • La dépouille pour récupérer la peau, les cornes, les os  ...afin de les valoriser
  • Le broyage des dépouilles
  • L'incinération dans le respect de la réglementation
    • Cuisson
    • Déshydratation de la matière et récupération de l'eau
    • Stérilisation à 133°, sous 3 bars de pression, pendant 20 minutes​
    •  Pressage afin d’extraire les graisses animales​
    •  Calibration des farines animales grâce aux appareils de broyage et tamisage​  
    •  Filtration des graisses grâce aux techniques de décantation et centrifugation​  
  • Le stockage des farines des graisses en silo chauffé
  • Le nettoyage des locaux, du matériel et des camions
    • les eaux usées doivent être traitées avant rejet dans la nature
  • Le traitement des effluents
    • Déchets animaux
    • Liquides organiques, ammoniaque, nitrates
    • Gaz de fermentation
    • Boues de la station dépuration

4.3. MACHINES ET OUTILS UTILISES

  • Remorque, véhicule tout-terrain ou pick-up
  • Poulie, trémie, tapie roulant, presse, tamis​
  • Broyeur, concasseur, décanteur, centrifugeuse 
  • Four à incinération, stérilisateur  
  • Silos

4.4. PRODUITS ET MATERIAUX UTILISES

  • Source d'énergie et/ou combustible
  • Eau
  • Détergents
  • Désinfectants

4.5. PUBLIC ET RELATIONS SOCIALES

  • Eleveurs
  • Vétérinaires
  • Bouchers
  • Services publics (pompiers ...)
  • Refuge animalier (SPA...)

4.6. EXIGENCES PARTICULIERES

  • Travailler au froid ou au chaud selon les saisons
  • Supporter les odeurs
  • Avoir la résistance physique suffisante pour les manutentions
  • pouvoir supporter des contraintes posturales
  • Respecter des consignes d'hygiène strictes
  • Supporter psychologiquement le travail

4.7. TRAVAILLEURS HANDICAPES

Sous certaines conditions l'emploi peut être accessible à certaines catégories de travailleurs (déficit auditif, handicap intellectuel léger ....)

5. ACTIVITES POUVANT ETRE ASSOCIEES

  • En raison de la variété des tâches le salarié peut être amené à occuper un ou plusieurs postes
  • Dans la filière à faible risque : ramassage, transport et livraison
  • Dans la filière à haut risque : ramassage, transport ou travail en usine

6. DANGERS

6.1. ACCIDENTS DE TRAVAIL

  • Chute de plain pied ou de la charge
  • Blessure par outil (coupure ...)
  • Infection secondaire d'une coupure, panaris
  • Lombalgie d'effort
  • Brûlures par jet de vapeur sous pression
  • Intoxication par les gaz
  • Accident de la route

6.2. AMBIANCES ET CONTRAINTES PHYSIQUES

  • Bruit des machines
  • Odeurs
  • Travail au froid ou à la chaleur
  • Manutention manuelle ou mécanique
  • Gestes répétitifs et contraintes posturales

6.3. AGENTS CHIMIQUES

  • Contact potentiel avec des résidus d'antibiotiques, d'antiseptiques, des résidus de pesticides
  • Produits de nettoyage et de désinfection
  • Gaz de putréfaction lié à la décomposition des matières organiques (mercaptans, oxyde d’azote, sulfure d’hydrogène…)

6.4. AGENTS BIOLOGIQUES

  • Germes variés liés : aux animaux malades et aux souillures des camions de collecte et des locaux
  • Tétanos, colibacilles, pasterelloses, tularémie ...

6.5. CONTRAINTES ORGANISATIONNELLES ET RELATIONNELLES

  • Horaires irréguliers avec dépassements d'horaires aux périodes de ramassage intensif
  • Travail de nuit, travail en équipe, 3x8
  • Supporter psychologiquement ce type d'activité
  • Ne ​ pas pouvoir faire varier​ ​les délais de collecte​       
  • Suivre des procédures d’hygiène strictes

7. RISQUES POUR LA SANTE

7.1. MALADIES PROFESSIONNELLES

7.1.1. REGIME GENERAL

Risque infectieux : les travaux d'équarrissage exposent à des agents biologiques ; certaines infections sont reconnues en maladie professionnelle

Risque allergique :

Risque physique :

  • Tableau n°42 RG : Atteinte auditive provoquée par les bruits lésionnels

  • Tableau n°57 RG : Affections périarticulaires provoquées par certains gestes et postures de travail
  • Tableau n°98 RG : Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par la manutention manuelle de charges lourdes. Travaux effectués dans les abattoirs et les entreprises équarrissage

7.1.2. REGIME AGRICOLE

Risque infectieux :

Risque allergique :

  • Tableau n°44 RA : Affections cutanées et muqueuses professionnelles de mécanisme allergique

  • Tableau n°45 RA : Affections respiratoires professionnelles de mécanisme allergique

Risque physique :

  • Tableau n°39 RA : Affections périarticulaires provoquées par certains gestes et postures de travail

  • Tableau n°57 bis RA : Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par la manutention manuelle habituelle de charges lourdes. Travaux effectués dans les abattoirs et entreprises équarrissage

7.2. AUTRES MALADIES LIEES A L'ACTIVITE PROFESSIONNELLE

  • Aggravation des pathologies rhumatismales en raison du travail au froid
  • Affections ORL en raison du travail au froid
  • Ampoules, durillons
  • Insuffisance veineuse
  • Panaris des doigts par piqûre septique
  • Syndrome de Raynaud
  • Verrues des doigts des mains et des paumes
  • Zoonoses ne figurant pas ans dans les tableaux de maladies professionnelles : salmonellose, listériose, campibactériose, certaines infections à Escherichia coli, encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) responsable chez l'homme du nouveau variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob.

8. SURVEILLANCE MEDICALE

  • Les travailleurs exposés au bruit, aux vibrations, à la manutention, aux risques biologiques, aux températures extrêmes, aux gestes répétés, aux horaires de nuit doivent être intégrés dans la prévention des risques de la pénibilité,
  • Ils peuvent en particulier posséder une fiche d'expositions aux risques.

8.1. REGLEMENTATION DE LA SURVEILLANCE DE LA SANTE AU TRAVAIL  

  • L'Article L4121-1 du Code du Travail stipule que :
    • L'employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs.
    • Ces mesures comprennent :
      • 1° Des actions de prévention des risques professionnels
      • 2° Des actions d'information et de formation ;
      • 3° La mise en place d'une organisation et de moyens adaptés.
    • L'employeur veille à l'adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l'amélioration des situations existantes.
  • Depuis le 1er janvier 2017, en fonction de l’analyse des risques et de sa situation personnelle
    • le salarié du secteur privé doit bénéficier :
      • Soit d’une visite d’information et de prévention (VIP) assurée par un professionnel de santé
      • Soit d'un suivi individuel adapté (SIA)
      • Soit d’un suivi individuel renforcé (SIR) assurée par le médecin du travail. 
    • L'adaptation pour le secteur public en en cours

8.2. CONTENU DE LA SURVEILLANCE MEDICALE

  • Clinique : Visite d'information et de prévention (VIP) assurée par un professionnel de santé et comportant
    • une interrogatoire portant sur les antécédents médicaux et professionnels,  les arrêts de travail, les maladies, les accidents de travail avec ou sans arrêt, la qualité du sommeil et l'hygiène de vie .....; 
    • un examen clinique standard portant sur toutes les fonctions et vérifiant leur intégrité par rapport aux exigences de l'arrêté du 7 mai 1997 fixant la liste des incapacités physiques incompatibles avec l'obtention ou le maintien du permis de conduire pour les salariés qui conduisent ; un examen approprié des yeux et de la vue, un test auditif,et urinaire....
    • un test d’évaluation de la charge mentale et de la souffrance mentale ;
    • des conseils de santé et sécurité, etc....
  • Examens complémentaires  :
    • Audiométrie de base si nécessaire (articles R4431-2 et R4435-2 du code du travail)
    • Examen ophtalmologique par un spécialiste si nécessaire
    • Etat cardio-vasculaire après 50 ans
  • Contrôle de la réalisation des vaccinations 
    • obligatoires : Tuberculose (BCG); Diphtérie, Tétanos et Poliomyélite (DTP) ;
    • Rappel antitétanique conseillé tous les 20 ans entre 25 et 65 ans et tous les 10 ans avant ou après ces âges.
    • A discuter : grippe, coqueluche, rougeole, oreillons, rubéole, méningocoque C
  • Suivi post-professionnel : néant
  • Dossier médical : 
    •  La tenue d'un dossier médical est obligatoire. Ce dossier peut être consulté par le salarié.
    • Il doit contenir les informations :
      • Sur les postes occupés et les risques liés à ces postes
      • Le résultat des visites médicales et des examens complémentaires
    • Pas de durée réglementaire de conservation du dossier médical mais la prescription en matière de responsabilité médicale est de dix ans à compter de la date de consolidation d'un dommage éventuel
    • En cas d'exposition au bruit, conservation du dossier médical pendant au moins 15 ans après la fin de la période d'exposition.

9. NUISANCE POUR L'ENVIRONNEMENT EXTERIEUR

  • Bruit
  • Gène occasionnée par la circulation des camions
  • Odeur des dépôts de carcasse, odeur de cuisson et des gaz froids
  • Présence d'azote dans les effluents
  • Pollution de l'air (poussière et carbone volatil)
  • Risque pour l'eau (interdiction d'épandage des boues provenant des établissements d'équarrissage)

10. ACTIONS PREVENTIVES

10.1. INDICATEURS D'AMBIANCE ET METROLOGIE

  • Détection de gaz appropriés (méthane, CO, H2S, O2) 
  • Analyse de la manutention manuelle au poste de travail
  • Qualité de l'éclairage
  • Mesurage du niveau d'exposition au bruit
  • Niveau de température et d'hygrométrie des zones de stockage et des locaux d'incinération
  • Recherche bactériologiques (aérobies, anaérobies) sur les farines à haut risque après la cuisson et en cours de stockage

10.2. PREVENTION COLLECTIVE Se reporter à l'arrêté du 30 décembre 1991 abrogé le 22 septembre 2005

Technique

  • Camion étanche avec bâchage de la charge
  • Ventilation efficace des locaux
  • Extraction d'air sur certains postes
  • Oxydeur thermique pour traiter l'effluent liquide afin de supprimer les rejets nitrés
  • Captation des gaz froids : lavage acide puis neutre, biofiltration, biofiltre de tourbe
  • Sol antidérapant
  • Penser à l'ergonomie du poste et/ou organisation du travail
  • Insonorisation des machines et/ou des locaux
  • Aide mécanique à la manutention / Préhension automatisée
  • Stockage au froid
  • Vestiaires séparés en deux secteurs sanitaires un secteur « sale » pour déposer les vêtements de travail, les chaussures, le petit matériel souillé, et un secteur propre où se trouvent les effets personnels des opérateurs Entre les deux secteurs doivent se trouver des douches et des lavabos

Organisationnelle

  • Règlement intérieur concernant l'hygiène et la sécurité diffusé et actualisé régulièrement
  • Respect de la réglementation concernant les méthodes de préparation des produits
  • Respect des normes d'élimination des déchets et des eaux résiduaires et de nettoyage
  • Eviter l’accumulation des matières ;
  • Refroidir les matières, réduire les temps de stockage ;
  • Examiner l’efficacité des dispositifs aération ventilation ;
  • Mettre à disposition des appareils de détection de gaz appropriés
  • Veiller à l’entretien des équipements de travail et des installations
  • Prévoir des pauses effectives dans la journée
  • Prévoir de boissons chaudes pour le personnel exposé au froid
  • Entretien régulier des espaces de travail, des locaux sociaux et des sanitaires

10.3. PREVENTION INDIVIDUELLE

  • Pour le travail au froid, tenue de protection adaptée et gants
  • Chaussures/bottes antidérapantes
  • Tablier de protection
  • Gants anti-coupure pour la découpe, de taille adaptée à l'utilisateur, en renouvellement suffisant
  • Protections auditives
  • Calots, masques

10.4. FORMATION - INFORMATION - SENSIBILISATION

  • Premiers secours
  • Hygiène rigoureuse des salariés au travail (lavage des mains, calot, masque, gants)
  • Hygiène des locaux et du matériel
  • Protection contre le bruit
  • Formation PRAP (Prévention des Risques liés à l'Activité Physique)
  • Zoonoses

11. REGLEMENTATION

11.1. TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

Textes internationaux ou européens

  • Règlement (CE) n° 1774/2002 modifié du Parlement européen et du Conseil du 3 octobre 2002 établissant des règles sanitaires applicables aux sous-produits animaux non destinés à la consommation humaine ;
  • DI 89/686/CE 21/12/1989 Directive concernant le rapprochement des législations des états membres relatives aux équipements de protection individuelle.

Textes français

  • Un certain nombre d'arrêtés non codifiés ont été pris en application de ces textes
    • Loi n°96-1139 du 26 décembre 1996 relative à la collecte et à l'élimination des cadavres d'animaux et des déchets d'abattoirs et modifiant le code rural (financement)
    • Ordonnance n° 2015-616 du 4 juin 2015 modifiant le code rural et de la pêche maritime en vue d'assurer la conformité de ses dispositions avec le droit de l'Union européenne et modifiant les dispositions relatives à la recherche et à la constatation des infractions aux dispositions de son livre II

11.2. RECOMMANDATIONS DE LA CNAMTS

  • R 367 : Risques dus aux moyens de manutention à poussées et/ou à traction manuelle (1993)
  • R 393 : Manutention des quartiers ou carcasses de viandes de boucherie (CNAMTS) (2002)
  • R 462 : Bien choisir les revêtements de sol lors de la conception/rénovation/extension des locaux de fabrication de produits alimentaires (2012)
  • R503 : Manutention, manipulation et transfert des peaux dans les tanneries-mégisseries (2018)

11.3. NORMES

NORMES (AFNOR)

  • NF EN 1082-1. Janvier 1997. Vêtements de protection. Gants et protège-bras contre les coupures et les coups de couteaux à main. Partie 1 : Gants en cotte de mailles et protège-bras.

11.4. CONVENTIONS COLLECTIVES

12. BIBLIOGRAPHIE

  • ROME Les fiches métiers. 
    • H2101 Abattage et découpe des viandes.
    • H2102 : Conduite d'équipement de production alimentaire. (Pôle emploi) (2009)
  • Classification Internationale Type des professions (CITP-08) :
    • 7511 : bouchers, poissonniers et assimilés ;
    • 9212 : manoeuvre de l'élevage ; (O.I.T.) (2008)
  • Classification INSEE des professions (PCS 2003) :
    • 625d : Opérateur de la transformation des viandes
    • 674b : ouvriers de production non qualifiés de la transformation des viandes
    • (INSEE) (2003)

13. ADRESSES UTILES

  • Agriculture.gouv
  • INERIS : AIDA La réglementation des activités à risques
  • SIFCO : Syndicat des industries françaises des coproduits animaux : encadrement des activités de la profession

REDACTION

  • AUTEURS : Maxime LOMME (spie) (59) ; Anne-Marie ROBERT (Médecin du travail (51) ; Pierrette TRILHE (Médecin du travail retraitée) (37)
  • DATE DE CREATION : Décembre 2012
  • RELECTEURS : Sophian d’Orlando (étudiant en Licence professionnelle QHSSE - Université Gustave Eiffel)
  • DERNIERE MISE A JOUR : Mai 2020

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