Fiches de métiers

   Renforcer la culture de la prévention 

 

  L'AFTIM Bossons Futé est une association loi 1901 reconnue d'utilité publique.  

 

 

 

                                                                                                       

Bijoutier - joaillier artisanal (Maroc)

FICHE METIER BOSSONS FUTE N° 355

ROME :B1603
CITP-08 :7313 INSEE :

1. INTITULES SYNONYMES OU APPARENTES

Bijoutier-joaillier, orfèvre, sertisseur en bijouterie, médailleurs, lapidaire, perceur de pierres précieuses, polisseur en orfèvrerie, tailleur de pierres fines, monteur en orfèvrerie.

2. DEFINITION

Le bijoutier-joaillier conçoit, réalise, répare, entretient et/ou transforme toutes sortes de bijoux. En fait, il existe plusieurs bijoutiers-joailliers spécialisés (graveur sur métaux précieux, sertisseur en bijouterie-joaillerie, etc.). Le bijoutier traditionnel fabrique des objets de parure principalement en argent, en or ou en platine (joncs, chaînes, médailles, chevalières, bracelets, etc.). Le joaillier met en valeur des pierres précieuses, fines ou ornementales et des perles, en utilisant pour montures des métaux précieux (argent, or, platine, palladium, titane, etc.).

3. FORMATION - QUALIFICATION

  • Apprentissage sur le tas au sein de l’atelier (4 à 6 ans)
  • Centres de formation professionnelle avec alternance études et stages auprès d’un maître artisan
    • artisan bijoutier-joaillier (certificat de spécialisation professionnelle : CSP) : durée de formation : 2 ans - condition d’accès : fin de la 6° année primaire ou équivalent,
    • maitre-artisan bijoutier-joaillier (certificat de qualification professionnelle : CQP) : durée de formation : 2 ans - condition d’accès : fin de la 3ème année du collège ou certificat de spécialisation professionnelle

4. ACTIVITE PRINCIPALE

4.1. LIEUX D'ACTIVITE

Le bijoutier exerce à titre autonome au sein d’un petit atelier souvent familial annexé à la boutique de vente ou dans le cadre d’une entreprise artisanale plus moderne occupant plusieurs artisans spécialisés.

4.2. DESCRIPTION DE L'ACTIVITE

  • Le bijoutier peut réaliser des pièces uniques ou en série.
  • Le métal brut (or, argent, cuivre, platine, etc.) en grenaille, et/ou les chutes des découpes sont fondus puis coulés en lingots.
  • Le fondeur chauffe au chalumeau le métal précieux préalablement mis dans un creuset en terre réfractaire enduit de borate.
  • Les lingots refroidis sont transformés en ruban ou en fil de métal. Tous les métaux précieux peuvent contenir à l’état de traces du cadmium, du nickel, du zinc ou du palladium.
  • Les maquettes de bijoux sont réalisées en cire, en résine, en cuivre, etc.
  • Les bijoux bruts sont fabriqués par la technique de la fonte de cire : les maquettes en cire sont placées dans des moules remplis de plâtres dans lesquelles le métal est versé. Le fondeur ajoute parfois du salpêtre au métal pour améliorer la fusion et éliminer les impuretés. La pièce en métal précieux est libérée par bris du plâtre, puis meulée, brossée et éventuellement sablée, voire trempée dans l’acide fluorhydrique.
  • Le bijoutier perfectionne la forme des pièces brutes (martelage, laminage, emboutissage, ciselage, etc.)
  • Il les assemble par soudure au chalumeau.
  • Les pièces à souder sont nettoyées, découpées au déroché (eau + acide sulfurique à 15 % chauffé), puis rincées et séchées dans la sciure de bois.
  • Le polissage du bijou est réalisé au tour électrique, à l’aide de disques en feutre enduits d’une pâte abrasive, dont la composition peut varier : potée rouge (trioxyde de fer), dialux bleu (alliage contenant de l’alumine), etc.
  • Pour le dégraissage, le bijou est chauffé dans un bain de lessive alcalin (hydroxyde de soude, ammoniac) puis nettoyé par des solvants (trichloréthylène).
  • Des bains de rhodiage sont utilisés pour le blanchiment des pièces par dépôt d’un film de rhodium (sulfate de rhodium + acide sulfurique) par électrolyse.

4.3. MACHINES ET OUTILS UTILISES

  • Machines : fours, chalumeaux, gaz butane, tours électriques, fraiseuses, perceuses, polisseuses, laminoirs, soufflettes
  • Outils de base : établis avec table de coupe inclinable et cheville de fixation, pinces, crochets, bacs de trempage, enclumes, marteaux, bouterolles, triboulets, creuset, meules, scies, limes, burins, cisailles, ciseaux, lampes, manches, échoppes, brosses de polissage, pinces, poinçons, plaques d’amiante ou du scamolex, moules, pierre ponce, etc.

4.4. PRODUITS ET MATERIAUX UTILISES

  • Métaux : argent, or, cuivre, platine, rhodium, cadmium, zinc, palladium, nickel, cobalt, plomb, amiante, etc.
  • Moules : cire, plâtre, terre réfractaire, sciure de bois, caoutchouc, résines époxydiques, silicone, etc.
  • Décapage et nettoyage : papier de verre, pâtes abrasives, borax, acide sulfurique, acide chlorhydrique, lessives, trichloréthylène, soude caustique, vert de chrome.
  • Dégraissage : diluants, hydroxyde de sodium, ammoniac
  • Blanchiment : bain de rhodiage (rhodium + acide sulfurique).
  • Polissage : pâte de dialux (alliage contenant de l’alumine), potée rouge (trioxyde de fer).

4.5. PUBLIC ET RELATIONS SOCIALES

  • Travail polyvalent et autonome dans les petits ateliers artisanaux.
  • Travail plus spécialisé dans les entreprises artisanales et pour les produits de luxe.
  • Relations avec les fournisseurs (or, argent, pierres précieuses, etc.), les autres artisans spécialisés (notamment pour certains travaux de conception et de création), les apprentis et le maître artisan «maalem».
  • Commercialisation : relation avec les clients et/ou les grossistes. L'artisan doit accueillir le client, prendre la commande ; déterminer les besoins, proposer des modèles sur photo ou ordinateur, conseiller le client, estimer le coût de la réalisation et les délais d’exécution.
  • Relation avec le personnel de la douane pour le poinçonnage.

4.6. EXIGENCES PARTICULIERES

  • Sens artistique, de l'esthétique et du détail
  • Esprit d'initiative et de création
  • Précision, concentration, patience, minutie et dextérité des gestes manuels
  • Bonne acuité visuelle (vision de prés et de couleurs), connaissance du dessin, perception des formes et des volumes
  • Travail en équipe et horaire continu

4.7. TRAVAILLEURS HANDICAPES

  • Métier accessible à des travailleurs présentant certains types de handicaps moyennant des adaptations (certaines maladies chroniques, surdité, mutité)
  • Emploi incompatible avec troubles de l’acuité visuelle non corrigés et certaines pathologies chroniques ostéo-articulaires, dermatologiques et respiratoires.

5. ACTIVITES POUVANT ETRE ASSOCIEES

En plus de la conception et la réalisation des produits, le maître-artisan doit acheter la matière première, organiser la fabrication, gérer l’atelier ou l’entreprise artisanale et vendre les produits finis. Il doit donc maîtriser tout le processus de production et assurer les fonctions commerciales et de gestion.

6. DANGERS

6.1. ACCIDENTS DU TRAVAIL

  • Coupures, piqûres, plaies et/ou blessures par du matériel contondant ou piquant
  • Brûlures chimiques (acides et bases) et thermiques (four, chalumeau, métal en fusion)
  • Intoxications par les produits utilisés (vapeurs, gaz, etc.)
  • Glissades, chutes de plain-pied (fractures, écrasements, contusions, etc.)
  • Traumatisme par chute de matériels et/ou d’outils utilisés
  • Accidents ostéo-articulaires aigus (hernies cervicales, dorsales ou lombaires)
  • Projections oculaires de corps étrangers (copeaux de métal)
  • Incendies, électrisation, explosions liées à l’utilisation de gaz
  • Agressions

6.2. AMBIANCES ET CONTRAINTES PHYSIQUES

  • Biomécanique du poste : contraintes posturales (travail statique en position assise prolongée), et articulaires (
    gestes répétitifs des doigts et des poignets).
  • Risques physiques : poussières de silice et de métal, bruit, éclairage inadapté (insuffisant ou éblouissant), travail à la chaleur, vibrations (outils manuels vibrants)

6.3. AGENTS CHIMIQUES

  • Cire, silice (présente dans le plâtre), borax (tétraborate de sodium), acide sulfurique, acide chlorhydrique
  • Pâte abrasive rouge (trioxyde de fer), produits de lessives, solvants organiques liquides (diluants, colles, détergents, vapeurs acides, sulfureuses et nitreuses, fumées de soudage, trichloréthylène, hydroxyde de soude).

6.4. AGENTS BIOLOGIQUES

  • Tétanos (Clostridium tétani) par effraction cutanée et contact avec la terre ou du matériel souillés
  • Mycoses, onychomycoses par macération
  • Surinfection des plaies cutanées
  • Hépatites virales si outils de travail souillés par le sang d’un porteur sain

6.5. CONTRAINTES ORGANISATIONNELLES ET RELATIONNELLES

  • Le maître-artisan est le chef d’atelier. Ses tâches sont nombreux ; il intervient à tous les niveaux de l’exécution du travail, assure l'organisation et la coordination des travaux et contrôle le travail des compagnons. La planification (respect des délais), la gestion et l’organisation lui reviennent. Il doit coordonner les activités des différents bijoutiers spécialisés.
  • Pour les autres artisans, le travail est caractérisé par un horaire continu, un contrôle de la hiérarchie, la rémunération au rendement et des heures supplémentaires pour respecter les délais de livraison.

7. RISQUES POUR LA SANTE

7.1. MALADIES PROFESSIONNELLES (Tableaux marocains)

  • Tableau n°1 : affections dues au plomb et à ses composés.
  • Tableau n°2 : maladies professionnelles causées par le mercure et ses composés
  • Tableau n°3 : affections professionnelles provoquées par les dérivés halogènes suivants des hydrocarbures aliphatiques
  • Tableau n° 10 : ulcérations et dermites provoquées par l'acide chromique, les chromates et bichromates alcalins, le chromates de zinc et le sulfate de chrome
  • Tableau n° 10 bis : affections respiratoires provoquées par l’acide  chromique, les chromates et bichromates alcalins
  • Tableau n° 22 : pneumoconioses consécutives à l’inhalation de poussières minérales renfermant de la silice libre
  • Tableau n° 22 bis : affections non pneumoconiotiques dues à  l’inhalation de poussières  minérales renfermant de la silice libre
  • Tableau n° 25 : affections professionnelles provoquées par le fluor, l'acide fluorhydrique et ses sels minéraux
  • Tableau n° 27 : affections provoquées par les vibrations et chocs transmis par certaines machines–outils
  • Tableau n° 29 : affections professionnelles causées par les oxydes et sels de nickel
  • Tableau n° 33 : surdité provoquée par les bruits lésionnels.
  • Tableau n° 42 : affections respiratoires de mécanisme allergique
  • Tableau n° 43 : affections oculaires dues au rayonnement thermique
  • Tableau n° 43 bis : affections oculaires dues au rayonnement thermiques associé aux poussières.
  • Tableau n° 46 : affections consécutives à l’inhalation de poussières ou de fumées contenants d’oxydes de fer.
  • Tableau n° 50 : maladies professionnelles provoquées par les résines époxydiques et leurs constituants
  • Tableau n° 57 : maladies professionnelles provoquées par le cadmium et ses composés
  • Tableau n° 59 : affections périarticulaires provoquées par certains gestes et postures de travail
  • Tableau n° 62 : lésions eczématiformes de mécanisme allergique
  • Tableau n° 69 : affections engendrées par les solvants organiques liquides à usage professionnel
  • Tableau n °80 : affections provoquées par les amines aliphatiques et alicycliques

7.2. AUTRES MALADIES LIEES A L'ACTIVITE PROFESSIONNELLE

  • Pathologies du rachis en rapport avec les contraintes posturales (lombalgies cervicalgies, cyphose de posture)
  • Pathologies vasculaires à type de varices (position assise prolongée)
  • Pathologie oculaire : irritation des yeux, fatigue visuelle, trouble de l’acuité
  • Contraintes psychosociales et organisationnelles : angoisse, stress, fatigue
  • Pathologies digestives : troubles gastro-intestinaux à type d’épigastralgie, de diarrhée ou de constipation (absence des règles d’hygiène élémentaires et repas pris sur les lieux de travail)

8. SURVEILLANCE MEDICALE

Le secteur artisanal marocain ne bénéficie d’aucune couverture médicale du travail bien qu’il y soit légalement assujetti.

8.1. VISITE MEDICALE

  • Surveillance médicale renforcée : cadmium, amiante, cobalt, fumées de soudage, solvants, silice, nickel, trichloréthylène, etc.
  • Visite d'embauche
  • puis tous les ans (périodicité plus importante dans certains cas : travailleurs de moins de 18 ans).
  • L’examen recherchera les troubles visuels, respiratoires, auditifs, musculo-squelettiques, dermatologiques, rénaux et cardiovasculaires.

8.2. EXAMENS COMPLEMENTAIRES

  • Numération de la formule sanguine, créatininémie, protéinurie.
  • Radiographie pulmonaire et spirométrie préalablement à l'affectation puis tous les 2 ans.
  • Audiogramme et acuité visuelle

8.3. VACCINATIONS

  • Mise à jour des vaccinations (diphtérie, tétanos, poliomyélite) avec un rappel tous les dix ans.
  • Vaccination anti-hépatite virale B

8.4. SUIVI POST PROFESSIONNEL

En fonction des risques dépistés, un suivi post professionnel devra être réalisé.

8.5. DOSSIER MEDICAL

Exigé par la réglementation

9. NUISANCES POUR L'ENVIRONNEMENT EXTERIEUR

  • Pollution chimique (bains acides et métaux, etc.)
  • Bruit
  • Incendies, explosions

10. ACTIONS PREVENTIVES

L'employeur est tenu par la réglementation de prendre les mesures adéquates pour réduire les nuisances et les risques professionnels

10.1. INDICATEURS D'AMBIANCE ET METROLOGIE

  • Métrologie des ambiances physiques (sonores, lumineuses, thermiques, vibratoires)
  • Prélèvement d’atmosphère et analyses des poussières, des gaz et des vapeurs
  • Biomécanique des postes de travail

10.2. PREVENTION COLLECTIVE

  • Respect de la législation en matière d’horaires de travail et de port de charge
  • Respect des règles de sécurité et d’hygiène
    • Ateliers propres et bien entretenus
    • Vestiaire avec un double compartiments
    • Installations sanitaires à proximité de l'atelier (WC, lavabo, douches)
    • Interdiction de boire, de fumer et de manger dans les ateliers (réfectoire sur le lieu de travail ou à proximité).
    • Protections contre les chutes (sol antidérapant et systèmes anti-chutes)
    • Outils de travail de bonne qualité
    • Eclairage satisfaisant
    • Gestion du risque d’incendie - Extinction des feux
    • Sécurité électrique – maintenir et contrôler régulièrement le matériel électrique
    • Réduction du risque chimique (substitution des produits dangereux, respect des fiches de données de sécurité et notamment les VME et les VLE)
  • Ergonomie des postes et de l'organisation du travail 
    • Lutte contre les mauvaises postures (sièges réglables) et l’hyper-sollicitation
  • Lutte contre la pollution environnementale
    • Ventilation efficace de l'atelier
    • Aspiration adaptée (poussières, gaz et vapeurs)
    • Gestion des déchets
    • Insonorisation des machines
    • Etiquetage et stockage sécurisé des produits et des matières premières
  • Procédures d'urgence en cas d'accident et trousse de secours

10.3. PREVENTION INDIVIDUELLE

Equipements de protection individuelle adaptés : tenue de travail, protecteurs individuels contre le bruit (casque, bouchons d’oreilles), lunettes de protection, masques antipoussières, chaussures ou bottes de sécurité antidérapantes et anti perforantes, gants, crèmes de protection cutanée.

10.4. FORMATION - INFORMATION - SENSIBILISATION

  • Organiser pour les artisans des compagnes de sensibilisation sur les risques encourus (poussière, bruit, produits chimiques, travail en hauteur, manutentions, postures, etc.), les maladies professionnelles et les règles d’hygiène et de sécurité au travail : formation à l'utilisation des équipements de protection individuelle, à la sécurité incendie et à l'hygiène alimentaire, corporellle, des locaux et de vie, etc.

  • Les conditions de travail dans le secteur artisanal sont plus dangereuses que celles des grandes entreprises parce que l'artisan ignore les questions relatives à la santé au travail, à la sécurité et n'est pas financièrement capable d'assurer la prévention.

  • Des services médicaux du travail inter-ateliers dans le cadre d'une coopérative devraient être crées et peuvent soit regrouper différentes activités artisanales, soit plusieurs ateliers ayant la même activité artisanale. Ces services de santé au travail seront administrés par les chambres d'artisanat et/ou les fédérations et contrôlés par les délégués des artisans et l'inspection du travail. Ils seront gérés par des médecins du travail qui doivent en plus exercer des activités de promotion de santé combien utiles dans un pays où les infrastructures sanitaires sont défaillantes. Dans les petits ateliers dispersés, la médecine du travail doit être intégrée à un programme national de santé au travail supervisé par le ministère de la santé publique, le ministère de l’emploi et celui de l’artisanat.

11. REGLEMENTATION

11.1. TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

  • Décret n°2–98-975 du 23 Janvier 2011 relatif à la protection des travailleurs exposés aux poussières d’amiante.
  • Décret n° 2-10-183 du 16 novembre 2010 fixant la liste des travaux auxquels il est interdit d'occuper certaines catégories de personnes.
  • Arrêté du ministre de l'emploi n° 345-05 du 9 février 2005 fixant le modèle du rapport qu'il faut élaborer sur les circonstances de l'accident du travail, de la maladie professionnelle ou à caractère professionnel.
  • Arrêté du Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Solidarité Chargé de la Formation Professionnelle, n° 1757-03 17 septembre 2003 définissant  les métiers et qualifications qui font l’objet de l’apprentissage, les durées globales de formation correspondant aux dits métiers et qualifications, les diplômes sanctionnant l’apprentissage et les titres reconnaissant les qualifications acquises et les conditions d’accès à la formation par apprentissage pour chaque métier ou qualification.
  • Dahir n° 1-96-86 du 30 juillet 1996 portant promulgation de la loi n° 23-95 portant approbation, quant au principe, de la ratification de l’accord fait à Fès le 4 Juin 1995, entre le Gouvernement du Royaume du Maroc et l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture pour l’établissement au Maroc d’un Centre International de Promotion de l’Artisanat
  • Titre IV du livre II de la loi n°65-99 relative au code du travail traite de l‘hygiène et de la sécurité des salariés, des services médicaux du travail et des comités d’hygiène et de sécurité
  • Arrêté  n° 93-08 du ministre de l’emploi relatif à l'application des principes énoncés par les articles de 281 à 291 du code de travail précise un certain nombre de mesures se rapportant à :
    • l’aménagement des locaux de travail
    • la préservation de l'hygiène et de la sécurité des salariés dans les locaux du travail
    • l’ambiance des locaux du travail : aération, chauffage, éclairage des locaux du travail et la prévention contre les risques dus au bruit
    • les locaux réservés aux repas
    • la prévention contre les incendies
    • la prévention des accidents du travail
  • Décret royal n° 719-68 du 20 novembre 1968 déterminant les mesures particulières de prévention médicale applicables dans les établissements où le personnel effectue des travaux l’exposant, de façon habituelle, à l’inhalation de poussières d’origine industrielle ou participe à l’exécution de ces travaux.

11.2. RECOMMANDATIONS

11.3. NORMES

  • NM 00.5.800 et 801-2001 : système de management de santé et de sécurité au travail
  • NM 03.2.103 : précisant le contenu et le plan type des fiches de donnés de sécurité pour tous les produits toxiques
  • Normes marocaines (NM) 4.001-1993 : protection contre les agents physiques, chimiques et biologiques

11.4. CONVENTIONS COLLECTIVES

Néant

12. BIBLIOGRAPHIE

  • ROME : Les fiches métiers B 1603 : Réalisation d'ouvrages en bijouterie, joaillerie et orfèvrerie (Pôle emploi France) (2009)
  • CITP : Classification Internationales Type des professions (CITP-08) : 7313  Joailliers et orfèvres (OIT)
  • Benyahya M. : Droit de l’artisanat. Publication de REMALD, série « textes et documents » n°207,2008 ; 263-272
  • Piollat J, Trilhe P, Caminade E :  Bijoutier-joaillier. Fiche de métier Bossons futé n° 234, 2007 ; 10 p
  • Laraqui CH. : Sécurité et santé au travail en milieu artisanal au Maroc. Thèse de Doctorat en sciences de la vie et de la santé – spécialité sciences du travail. Université Louis pasteur, Strasbourg, 2001 ; 504 p
  • Laraqui C.H., Caubet A, Laraqui O, Belamallem I, Harourate K, Curtes J.P, Verger C. : Le travail de l'enfant dans l'artisanat marocain : déterminants et effets sur la santé. Santé publique, volume 12, n° 1, 2000 : 31-43
  • Laraqui CH, Caubet A, Harourate Kh, Belamallem I, Laraqui O, Verger Ch. : Risques professionnels dans le secteur artisanal marocain et proposition d’une couverture médicale du travail. Sante Publique 1999 ; 11 ; 3 : 317-27.

13. ADRESSES UTILES

  • Normes marocaines(NM) : Ministère de l’industrie, du commerce et de la mise à niveau de l’économie. Service de normalisation industrielle marocaine

AUTEURS : Nadia Manar (Master en hygiène, sécurité, environnement)(Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.), Chakib Laraqui (médecin du travail)(Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.), Christian Verger (médecin inspecteur du travail)(Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.), Alain Caubet (médecin du travail)(Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.).


DATE DE CREATION : Février 2012
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