Fiches de métiers

   Renforcer la culture de la prévention 

 

  L'AFTIM Bossons Futé est une association loi 1901 reconnue d'utilité publique.  

 

 

 

                                                                                                       

Zelligier (mosaïque) (Maroc)

FICHE METIER BOSSONS FUTE N° 345

ROME : B 1201
CITP-08 :7314 INSEE :

1. INTITULES SYNONYMES OU APPARENTES

Zelligier, artisan du zellige, artisan de la mosaïque arabo-andalouse

2. DEFINITION

Le zelligier est un artisan qui fabrique des carreaux de poteries taillés et ciselés de differentescouleurs et formes géométriques qui seront assemblés en puzzle pour la réalisation de panneaux muraux, de fontaines, de revêtements des sols et de plateaux pour tables.

3. FORMATION - QUALIFICATION

  • Apprentissage sur le tas au sein de l’atelier (4 à 6 ans)
  • Centres de formation professionnelle avec alternance études et stages auprès d’un maître artisan
    • artisan spécialisé zelligier (certificat de spécialisation professionnelle : CSP) : durée de formation : 2 ans - condition d’accès : fin de la 6° année primaire ou équivalent,
    • artisan qualifié zelligier (certificat de qualification professionnelle : CQP) : durée de formation : 2 ans - condition d’accès : fin de la 3ème année du collège ou certificat de spécialisation professionnelle

4. ACTIVITE PRINCIPALE

4.1. LIEUX D'ACTIVITE

  • L’artisan zelligier peut travailler pour son propre compte à titre autonome dans un atelier souvent familial ou comme salarié dans le cadre d’une coopérative au sein d’un complexe artisanal.
  • La réalisation du zellige nécessite plusieurs étapes effectuées dans trois lieux d’activité :
    • en plein air : confection des carreaux de zellige de 10 cm de coté
    • au sein des ateliers : taille, ciselage
    • chez le client : assemblage et pose

4.2. DESCRIPTION DE L'ACTIVITE

  • Confection des carreaux de zellige
    • Extraction de l'argile et sa réduction en poudre
    • Mélange de l’argile à l'eau dans des bassins de décontation, piétinement pour homogénéisation et filtration par des tamis
    • Séchage au soleil
    • Pétrissage de l’argile à la main ou avec les pieds pour obtenir une pâte douce et malléable
    • Confection à l’aide d’un moule de petits cubes transformés en carreaux à l’aide d’une massette et leur exposition à l'ombre puis au soleil pour un séchage lent et progressif
    • Enfournement et cuisson dans des fours artisanaux très polluants (combustible à base de pneus ou de déchets organiques) ou modernes à gaz. L’enfournement peut demander une journée entière. La cuisson dure entre 6 et 8 heures. Après une période de refroidissement (trois à quatre jours), les pièces sont extraites du four
    • Trempage des pièces dans des bacs de différentes couleurs aux tons naturels puis deuxième cuisson
    • Triage des meilleurs carreaux.
  • Taille et ciselage «taksir»
    • L’artisan ciseleur trace sur le carreau le dessin (rachm) de la pièce à confectionner
    • Puis à l’aide d’un lourd marteau à pointe fine (manqach), il taille les pièces
    • Un compagnon les finit à l’aide d’une lime
  • Préparation du modèle et du motif

L’artisan dessinateur « khatat » par un jeu de puzzle élabore le modèle qui obéit aux règles traditionnelles de tracés régulateurs.

  • Composition et assemblage du motif de zelliges

Les artisans assembleurs «ferragha » effectuent le positionnement et l’assemblage de nombreuses pièces de formes et de couleurs différentes selon les schémas proposés par l’artisan dessinateur.

Sur une surface (sol) parfaitement lisse, l'artisan trace les lignes essentielles de la composition décorative dont les éléments vont être assemblés. Le cadre du panneau est défini par des liteaux rectilignes.

Les zelliges sont déposés à l’envers (émail contre le sol). Lorsque le motif est composé d'une rosace centrale, l'artisan commence son travail par cette rosace qui, comme une mère dans le tracé régulateur, commande la poursuite de la pose des autres motifs.

A partir des centres, la décoration se construit patiemment comme un puzzle dont on ne voit pas les motifs colorés. L’ensemble des pièces ainsi déposées est maintenu et consolidé par une couche de ciments qui permet de retourner l’ouvrage.

4.3. MACHINES ET OUTILS UTILISES

  • Outils de taille et de ciselage : cutters, couteaux divers, marteau lourd à pointe fine «manqach»,
  • Outils de mesure : équerres et fausses équerres, compas, mètres rubans, pirouettes, règles, gabarit pour fabriquer les carreaux d’argiles
  • Outils de maçonnerie : tamis, crochets pour découper les mottes, pelles, taloches, truelles, plâtroirs, massettes, auges, fils d’acier, piquets, cordeaux, échelles et échafaudages,  etc.
  • Appareils : meules, fours traditionnels ou à gaz.

4.4. PRODUITS ET MATERIAUX UTILISES

  • Terre argileuse. ciment, plâtre

  • Galène (émaux), peinture, colorants.
  • Anciens tuyaux de plomb de récupération
  • Source d’énergie : bois, pneus, gaz

4.5. PUBLIC ET RELATIONS SOCIALES

  • Travail de groupe du fait de la spécialisation des tâches

  • Relation avec les autres artisans, les apprentis et le maître artisan « maalem »
  • Relation avec les clients et les autres corps de métier (maçons, électriciens, plombiers décorateurs, architectes, etc.)

4.6. EXIGENCES PARTICULIERES

  • Contraintes physiques : travail pénible souvent debout et manutention (stockage de la matière première au voisinage des ateliers, concassage de l’argile, bassin de décantation, battage de l’argile, étalage des carreaux pour assèchement).
  • Contraintes climatiques : travail en plein air : froid, chaleur, intempéries
  • Contraintes mécaniques :  taille,ciselage et assemblage du motif de zelliges (postures, précision du geste)
  • Horaire continu de travail et travail à la tâche

4.7. TRAVAILLEURS HANDICAPES

Les handicapés moteurs sont affectés aux postes de commercialisation.

Le travail de zellige est accessible aux personnes porteuses de surdi-mutité.

5. ACTIVITES POUVANT ETRE ASSOCIEES

Le maître artisan zelligier doit maîtriser tout le processus de fabrication avec des activités de contrôle de qualité et assurer les fonctions commerciales et de gestion.

6. DANGERS

6.1. ACCIDENTS DU TRAVAIL

  • Coupures, plaies des mains ou des autres parties du corps par des outils tranchants et contendants surtout lors de l’activité de ciselage et de taille

  • Chutes de plain-pied ou de hauteur, traumatisme par chute d'objets (fractures, écrasements, contusions, etc.)
  • Incendies, explosion et brûlures lors de la cuisson (fours)
  • Accidents ostéo-articulaires aigus (hernies cervicales, dorsales ou lombaires)
  • Projections oculaires de corps étrangers
  • Electrisation si contact avec une prise ou un fil endommagé lors de la pose d’un panneau de zelliges

6.2. AMBIANCES ET CONTRAINTES PHYSIQUES

  • Biomécanique du poste : contraintes posturales et articulaires (travail en position penchée, accroupie, à genou ou debout les mains au dessus de la tête), gestes répétitifs (hypersollicitation des épaules, coudes et poignets), manutention et port de charges lourdes.
  • Ambiances physiques : ateliers mal éclairés et non climatisés (inconfort thermique), travail en plein air (rayonnement solaire et intempéries), exposition à la chaleur des fours traditionnels
  • Risque d’explosions, d’incendies et de brûlures pour les travailleurs aux fours.

6.3. AGENTS CHIMIQUES

  • Plomb : toutes les voies d'intoxication saturnine sont possibles (respiratoire, digestive et cutanée) : inhalation de poudre de plomb lors du meulage et du tamisage du métal, ingestion du métal lors des prises de repas sur les lieux de travail et passage transcutané lors de la fabrication de l'émail et de l'opération d'émaillage à main nue.
  • Fibres céramiques réfractaires matelassant les fours à gaz : cancérogènes possibles pour l'homme.
  • Colorants : certains colorants ont une toxicité similaire à celle du plomb : troubles neurologiques, néphrologiques, sanguins et digestifs
  • Fumées, gaz et poussières : fours à gaz et fours traditionnels utilisant du bois ou des pneus comme combustibles

6.4. AGENTS BIOLOGIQUES

  • Tétanos par effraction cutanée et contact avec la terre ou du matériel souillés
  • Mycoses par maceration
  • Surinfection des plaies
  • Leptospirose par contact direct avec l’eau, la terre ou les aliments souillés par les urines des animaux rongeurs surtout lors du travail en plein air
  • Hépatites virales si outils de travail souillés par le sang d’un porteur sain.

6.5. CONTRAINTES ORGANISATIONNELLES ET RELATIONNELLES

  • Le maître artisan «maalem» zelligier est le chef d’atelier. Ses tâches sont multiples ; il intervient à tous les niveaux du processus de la fabrication, assure l'organisation et la coordination des travaux et contrôle le travail des compagnons, des autres artisans et des apprentis. La gestion, la planification (respect des délais) et la commercialisation lui reviennent

  • Pour les autres artisans, le travail est caractérisé par un horaire continu, un contrôle de la hiérarchie, la spécialisation des activités et la rémunération au rendement

7. RISQUES POUR LA SANTE

7.1. MALADIES PROFESSIONNELLES (Tableaux marocains)

  • Tableau n°1 : affections dues au plomb et à ses composés.
  • Tableau n° 22 : pneumoconioses consécutives à l’inhalation de poussières minérales renfermant de la silice libre
  • Tableau n° 27 : affections provoquées par les vibrations et chocs transmis par certaines machines–outils
  • Tableau n° 33 : surdité provoquée par les bruits lésionnels.
  • Tableau n°37 : intoxication professionnelle par l’oxyde de carbone
  • Tableau n° 42 : affections respiratoires de mécanisme allergique
  • Tableau n° 43 : affections oculaires dues au rayonnement thermique
  • Tableau n° 43 bis : affections oculaires dues au rayonnement thermiques associé aux poussières.
  • Tableau n° 46 : affections consécutives à l’inhalation de poussières ou de fumées contenants d’oxydes de fer.
  • Tableau n°57 : maladies professionnelles provoquées par le cadmium et ses composés.
  • Tableau n° 59 : affections périarticulaires provoquées par certains gestes et postures de travail
  • Tableau n°62 : lésions eczématiformes de mécanisme allergique
  • Tableau n° 69 : affections engendrées par les solvants organiques liquides à usage professionnel
  • Tableau n°73 : mycoses cutanées
  • Tableau n °84 : lésions chroniques de ménisque
  • Tableau n°85 : affections professionnelles de mécanisme allergique provoquées par les protéines de latex ou caoutchouc naturel

7.2. AUTRES MALADIES LIEES A L'ACTIVITE PROFESSIONNELLE

  • Pathologies en rapport avec le travail en plein air et au contact direct avec la terre : infections respiratoires et affections cutanées (épithéliomas), insolations et coups de chaleur
  • Pathologies digestives : troubles bucco-dentaires à type de caries, d'abcès dentaires et de mauvaise denture
  • Pathologies vasculaires à type de varices
  • Risques nombreux et plus importants pour les enfants (imprégnation par les toxiques à un âge précoce).

8. SURVEILLANCE MEDICALE

Le secteur artisanal marocain ne bénéficie d’aucune couverture médicale du travail bien qu’il y soit assujetti.

Une surveillance médicale renforcée doit être mise en place si l'exposition moyenne pondérée sur 8 heures (plomb) est supérieure à 50 µg/m3 ou si la plombémie dépasse 200 µg/l (un des hommes exposés) ou 100 µg/l (une des femmes exposées).

La valeur biologique sanguine à ne pas dépasser est de 400 µg/l (homme) et 300 µg/l (femme).

Le retrait du poste est décidé lorsque l’on dépasse 400 µg/l (homme) ou 300 µg/l (femme).

Il est interdit d'affecter des femmes qui se déclarent enceintes ou des femmes allaitant, à des travaux les exposant au plomb métallique et à ses composés.

8.1. VISITE MEDICALE

  • La visite d’embauche est obligatoire avant le debut de l’exposition. L’examen clinique doit rechercher un liseré de Burton, une hépatomégalie et une hypertension artérielle
  • La fréquence des contrôles est variable :
    • si dans l’atmosphère de travail le plomb est < 75 µg/m3, on dosera la plombémie tous les ans ;
    • s’il est > 75 µg/m3 dans l’atmosphère ou si la plombémie d’un exposé est > 400µg/l, on procédera tous les 6 mois au bilan suivant : plombémie, Hb, ALAu ou PPZ et un examen clinique par an ;
    • s’il est > 100 µg/m3 dans l’atmosphère ou si la plombémie d’un exposé est > 600µg/l, on procédera tous les 3 mois au bilan suivant : plombémie, Hb, ALAu ou PPZ et un examen clinique par an.

8.2. EXAMENS COMPLEMENTAIRES

  • Numération formule sanguine (munération globulaire, hématocrite, hémoglobine, formule leucocytaire et recherche et numération des hématies granuloblastiques)

  • Dosage de l’urée sanguine
  • Dosage du plomb sanguin et des protoporphyrines zinc sanguines (PPZ)
  • Examen des urines avec recherche et dosage de l’albumine et d’acide delta amino lévulinique urinaire (ALA Urinaire)

8.3. VACCINATIONS

Diphtérie, tétanos, poliomyélite et hépatite B

8.4. SUIVI POST PROFESSIONNEL

Il est nécessaire que la surveillance médicale des zelligiers soit poursuivie après toute cessation d’exposition aux risques. Les toxiques utilisés sont variés (plomb, colorants et gaz) et certains agents sont cancérogènes (silice, fumées dégagées par la combustion des pneus).

8.5. DOSSIER MEDICAL

Exigé par la réglementation

9. NUISANCES POUR L'ENVIRONNEMENT EXTERIEUR

  • Emissions de fumées et cendres épaisses par les fours (pollution atmosphérique massive avec des émanations riches en plomb, CO2, CO…)
  • Eaux de lavage des pinceaux et des pots de peinture riches en métaux lourds et en produits chimiques déversées dans la nature

Toutes ces nuisances contaminent les nappes phréatiques, les cours d'eau et l’atmosphère

10. ACTIONS PREVENTIVES

10.1. INDICATEURS D'AMBIANCE ET METROLOGIE

  • Prélèvements atmosphérique (vapeurs, gaz et poussières).
  • Pour le plomb, la valeur moyenne d’exposition sur 8 heures est fixée à 100 µg/m3.
  • Mesurage du bruit reçu pendant le travail, de façon à identifier les salariés pour lesquels l'exposition sonore quotidienne atteint ou dépasse le niveau de 85 dB ou pour lesquels la pression acoustique de crête atteint ou dépasse le niveau de 135 dB.

10.2. PREVENTION COLLECTIVE

  • Respect de la législation en matière d’horaires de travail et de port de charge
  • Respect des règles de sécurité et d’hygiène
    • Locaux propres et bien entretenus
    • Deux vestiaires séparés par la salle de douches.
    • Installations sanitaires à proximité de l'atelier (WC, lavabo, douches)
    • Interdiction de boire, de fumer et de manger dans les ateliers.
    • Ergonomie de l'organisation et des postes de travail (adaptation des plans de travail, lutte contre les mauvaises positions, mécanisation de certaines tâches pénibles)
    • Eclairage et ventilation adaptés des ateliers
    • Protections contre les chutes (sol antidérapant)
    • Métrologie au niveau des postes exposant à l’intoxication saturnine et bio- métrologie chez les exposés.
    • Gestion du risque explosion et incendie notamment au niveau des fours (extincteurs de feu)
  • Lutte contre la pollution environnementale
    • Stockage du plomb dans des locaux spéciaux
    • Mise en conformité des fours et aspiration des fumées
    • Gestion rationnelle des produits et des déchets (stockage des déchets dans des récipients spéciaux)

10.3. PREVENTION INDIVIDUELLE

Equipements de protection individuelle adaptés : tenue de travail, chaussures ou bottes de sécurité antidérapantes et anti-perforantes, lunettes de protection, masques anti-poussières, gants, crèmes de protection cutanée.

10.4. FORMATION - INFORMATION - SENSIBILISATION

  • Organiser pour les artisans des compagnes de sensibilisation sur les risques encourus, les maladies professionnelles et les règles d’hygiène et de sécurité au travail : formation à l'utilisation des équipements de protection individuelle, à la sécurité incendie et à l'hygiène alimentaire, corporellle, des locaux et de vie, etc.

  • Les conditions de travail dans le secteur artisanal sont plus dangereuses que celles des grandes entreprises parce que l'artisan ignore les questions relatives à la santé au travail, à la sécurité et n'est pas financièrement capable d'assurer la prévention.

  • Des services médicaux du travail inter-ateliers dans le cadre d'une coopérative doivent être crées et peuvent soit regrouper différentes activités artisanales, soit plusieurs ateliers ayant la même activité artisanale. Ces services de santé au travail seront administrés par les chambres d'artisanat et/ou les fédérations et contrôlés par les délégués des artisans et l'inspection du travail. Ils seront gérés par des médecins du travail qui doivent en plus exercer des activités de promotion de santé combien utiles dans un pays où les infrastructures sanitaires sont défaillantes. Dans les petits ateliers dispersés, la médecine du travail doit être intégrée à un programme national de santé au travail supervisé par le ministère de la santé publique, le ministère de l’emploi et celui de l’artisanat.

11. REGLEMENTATION

11.1. TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

  • Le titre IV du livre II de la loi n°65-99 relative au code du travail traite de l‘hygiène et de la sécurité des salariés, des services médicaux du travail et des comités d’hygiène et de sécurité
  • L’arrêté  n° 93-08 du ministre de l’emploi relatif à l'application des principes énoncés par les articles de 281 à 291 du code de travail précise un certain nombre de mesures se rapportant à :
    • l’aménagement des locaux de travail
    • la préservation de l'hygiène et de la sécurité des salariés dans les locaux du travail
    • l’ambiance des locaux du travail : aération, chauffage, éclairage des locaux du travail et la prévention contre les risques dus au bruit
    • les locaux réservés aux repas
    • la prévention contre les incendies
    • la prévention des accidents du travail
  • Arrêté n° 271-70 du 21/08/1970 fixant les termes des recommandations aux médecins chargés de la surveillance des travailleurs exposés au risque d'intoxication saturnine.
  • Arrêté n° 270-70 du 21/08/1970 fixant les termes de l'avis indiquant les dangers du saturnisme ainsi que les précautions à prendre pour prévenir cette intoxication
  • Arrêté n° 269-70 du 21/08/1970 fixant la liste des examens médicaux à pratiquer au cours des visites d'embauchage et de surveillance des travailleurs exposés au risque d'intoxication saturnine
  • Arrêté n° 268-70 du 21/08/1970 fixant la liste des travaux exposant le personnel, de façon habituelle, à l'intoxication saturnine
  • Arrêté du 9 septembre 1953 déterminant les mesures particulières d'hygiène applicables dans les entreprises d'extraction de minerai de plomb et les industries où le personnel est exposé à l'intoxication saturnine
  • Dahir du 9 mai 1931, réglementant l'importation, l'achat, la vente, le transport et l'emploi de la céruse et des autres composés de plomb destinés à des usages professionnels, modifié par le dahir du 29 mai 1933 et complété par le dahir du 2 mars 1935

11.2. RECOMMANDATIONS

11.3. NORMES

  • NM 00.5.800 et 801-2001 : système de management de santé et de sécurité au travail
  • NM 03.2.103 : précisant le contenu et le plan type des fiches de donnés de sécurité pour tous les produits toxiques
  • Normes marocaines (NM) 4.001-1993 : protection contre les agents physiques, chimiques et biologiques

11.4. CONVENTIONS COLLECTIVES

12. BIBLIOGRAPHIE

  • Caubet A, Maillard A. Plomb. Cours de toxicologie, IUMT Rennes, 2011, 11 p
  • Benyahya M. Droit de l’artisanat. Publication de REMALD, série « textes et documents » n°207,2008 ; 263-272
  • Laraqui CH. Sécurité et santé au travail en milieu artisanal au Maroc. Thèse de Doctorat en sciences de la vie et de la santé – spécialité sciences du travail. Université Louis pasteur, Strasbourg, 2001 ; 504 p
  • Laraqui C.H, Caubet A, Laraqui O, Rahhali A, Curtes J.P, Verger C. Etude des risques professionnels chez les potiers au Maroc. Cahier d’études et de recherches francophones / Sante. 2000 ; 10 (4) : 249-54,
  • Laraqui C.H., Caubet A, Laraqui O, Belamallem I, Harourate K, Curtes J.P, Verger C. Le travail de l'enfant dans l'artisanat marocain : déterminants et effets sur la santé. Santé publique, volume 12, n° 1, 2000 : 31-43
  • Laraqui CH, Caubet A, Harourate Kh, Belamallem I, Laraqui O, Verger Ch. Risques professionnels dans le secteur artisanal marocain et proposition d’une couverture médicale du travail. Sante Publique 1999 ; 11 ; 3 : 317-27.

13. ADRESSES UTILES

  • Normes marocaines(NM) : Ministère de l’industrie, du commerce et de la mise à niveau de l’économie. Service de normalisation industrielle marocaine

AUTEURS : Nadia Manar (Master en hygiène, sécurité, environnement)(Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.), Chakib Laraqui (médecin du travail)(Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.), Christian Verger (médecin inspecteur du travail)(Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.), Alain Caubet (médecin du travail)(Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.).


DATE DE CREATION : Décembre 2011
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