Fiches de métiers

   Renforcer la culture de la prévention 

 

  L'AFTIM Bossons Futé est une association loi 1901 reconnue d'utilité publique.  

 

 

 

                                                                                                       

Vétérinaire

FICHE METIER BOSSONS FUTE N°287

ROME : A1504 CITP-08 : 2250 INSEE : 311e

1. INTITULES SYNONYMES OU APPARENTES

  • Docteur vétérinaire, médecin vétérinaire, docteur vétérinaire praticien, vétérinaire praticien.

2. DEFINITION

  • Le vétérinaire est chargé de prévenir, de diagnostiquer et de soigner les maladies des animaux de compagnie, de rente ou de rapport, d’opérer et de délivrer les médicaments nécessaires.

3. FORMATION - QUALIFICATION

  • L’activité nécessite une formation de niveau I obligatoirement sanctionnées par un diplôme d’Etat de docteur vétérinaire, qui s’acquiert dans les quatre écoles nationales vétérinaires (Maisons-Alfort, Nantes, Lyon, Toulouse).
  • L’accès aux écoles vétérinaires françaises se fait sur concours d’entrée commun après deux années de classe préparatoire dans un établissement public ou privé (après le Baccalauréat) :
    • classes préparatoires de type BCPST – biologie, chimie, physique et sciences de la Terre ou TB – technologie biologie ;
    • classes préparatoires dans une université (deuxième année de licence, mention sciences de la vie) ;
    • classes préparatoires dans les établissements assurant la préparation de certains BTSA, BTS ou DUT (BTS du domaine de la biologie, DUT du génie biologique...)
  • Il faut compter généralement sept années d’études après le Baccalauréat pour être diplômé : deux années avant le concours national, quatre années pour la formation de base qui conduisent à l’obtention du Diplôme d’études fondamentales vétérinaires (DEFV – grade de master) et une année d’approfondissement qui se poursuit par la préparation d’une thèse de doctorat dont la soutenance devant la faculté de médecine ou de pharmacie permet d’obtenir le titre de docteur vétérinaire.
  • Toutefois, des spécialisations en préparant un diplôme universitaire complémentaire (notamment DEA, DESS en biologie médicale) et des candidatures libres sont possibles (mais la grande majorité des lauréats sont passés par des classes préparatoires).

3. ACTIVITE PRINCIPALE

4.1. LIEUX D'ACTIVITE

  • Clinique vétérinaire
  • Centre hospitalier vétérinaire
  • Cabinet libéral
  • Ferme, élevage, centre équestre en milieu rural
  • Laboratoire pharmaceutique ou de biologie
  • Service d’urgence (SOS Vétérinaires, sapeurs pompiers)
  • Direction des services vétérinaires
  • Ecole vétérinaire
  • Parc zoologique
  • Armée
  • Domicile du client pour des urgences
  • Abattoirs
  • Cirques
  • Coopératives agricoles
  • Industrie agroalimentaire

4.2. DESCRIPTION DE L'ACTIVITE

  • Diagnostiquer les maladies ou les lésions des animaux, éventuellement à l’aide d’analyses biologiques ou de l’imagerie médicale
  • Administrer aux animaux des traitements chirurgicaux ou médicaux
  • Effectuer des inséminations artificielles et des mises à bas
  • Prévenir les maladies et les épidémies (vaccinations...)
  • Prescrire et délivrer des médicaments
  • Donner des conseils  concernant la production animale (hygiène, alimentation, reproduction...)
  • Elaborer des médicaments ou de nouveaux produits destinés à la consommation animale
  • Procéder à des examens du bétail laitier et d’autres animaux
  • Assurer le contrôle sanitaire des aliments constitués en totalité ou en partie de matières premières d’origine animale et destinés à la consommation humaine
  • Assurer le contrôle sanitaire des établissements qui découpent, travaillent, conditionnent, cuisinent les denrées  alimentaires
  • Participer à la surveillance épidémiologique, radiologique et autre de la santé des animaux
  • Préparer des communications scientifiques et des rapports
  • Surveiller d’autres travailleurs et l’application des règles concernant la santé et la protection des animaux
  • S’acquitter de fonctions connexes

4.3. MACHINES ET OUTILS UTILISES

  • Appareil de radiographie
  • Instruments chirurgicaux (ciseaux, forceps, scalpels, seringues, bistouris électriques...)
  • Equipements de stérilisation (Poupinel, autoclave)
  • Outils d’aide à la manutention pour les animaux (chariots...)
  • Autres appareils : compresseur, centrifugeuse, congélateur, microscope, échographe...

4.4. PRODUITS ET MATERIAUX UTILISES

  • Tout produit utilisé pour soigner les animaux, pour traiter les maladies et les lésions, pour prévenir les épidémies des animaux (produits antiseptiques, antiparasitaires...)
  • Produits de désinfection à froid (Formaldéhyde, Oxyde d’éthylène, Acide péracétique, Glutaraldéhyde...).
  • Matériel anesthésique
  • Produits d’euthanasie et de chimiothérapie
  • Révélateurs / fixateurs en radiologie
  • Matériel de contention
  • Produits de nettoyage, d’entretien ménager

4.5. PUBLIC ET RELATIONS SOCIALES

  • Clientèle de la clinique vétérinaire
  • Paysans, éleveurs, agriculteurs en milieu rural
  • Elèves des écoles vétérinaires
  • Médecins, pharmaciens dans l’industrie pharmaceutique
  • Professionnels de la chaine alimentaire

4.6. EXIGENCES PARTICULIERES

  • Des compétences :
    • Savoir s’organiser pour gérer ses tâches et activités en fonction des urgences
    • Appliquer les règles et les consignes de sécurité au travail
    • Prendre les mesures nécessaires afin d’assurer la protection de l’environnement et des usagers
    • Posséder le permis de conduire
  • Des exigences professionnelles :
    • Etre capable d’assurer un travail physique avec des contraintes posturales et du port de charges
    • S’équiper de tenues de travail adaptées à l’activité
    • Travailler seul ou en équipe
    • Ne pas avoir peur des animaux
    • Savoir résister aux « pressions » (abattoirs, restauration collective par exemple)

4.7. TRAVAILLEURS HANDICAPES

  • Sous réserve d’en avoir les capacités professionnelles l’emploi peut être accessible à des travailleurs présentant certains types de handicaps moyennant des adaptations : maladies chroniques et cancers, petites atteintes de la motricité pour certains postes
  • Emploi incompatible avec la cécité

4. ACTIVITES POUVANT ETRE ASSOCIEES

  • Tâches administratives concernant la gestion d’une structure (clinique vétérinaire) et d’une équipe de salariés : gérer les appels téléphoniques, le carnet de rendez-vous, tenir une caisse, tenir le secrétariat...

6. DANGERS

6.1. ACCIDENTS DU TRAVAIL

  • Morsures, griffures, coups de sabots
  • Piqûres septiques
  • Pathologie ostéoarticulaire et rachidienne par manutention d’animaux lourds ou difficiles à manipuler., port de matériel
  • Accidents liés à l’utilisation d’équipements de travail : Poupinel, bistouri électrique, autoclave, centrifugeuse... (brûlures, coupures, projections…)
  • Chutes par glissade
  • Risque routier: déplacements en milieu rural (routes difficiles, conditions climatiques...)

6.2. AMBIANCES ET CONTRAINTES PHYSIQUES

  • Exposition aux rayonnements ionisants : destruction tissulaire locale ou généralisée et/ou effets irréversibles sur la santé en fonction de la dose absorbée ; le risque est faible, compte tenu du nombre peu important de radiographies réalisées dans les cliniques vétérinaires ; le principal problème concerne la difficulté d’utiliser des protections individuelles, notamment des gants dans le cas des petits animaux (difficultés à maintenir les pattes des animaux)
  • Intempéries: activité en milieu rural ou en centre équestre
  • Bruit (compresseur, matériel de bureautique..)
  • Travail sur écran
  • Manutention des animaux inertes, anesthésiés ou morts (transfert du sol à une table, transfert du corps dans le congélateur...), manutention d'animaux lourds, notamment des animaux de ferme ((vélage, poulinage, etc...; ce risque est présent partout (salle d’opération, de soins, d’hospitalisation...)
  • Manutention des charges : sacs de pet-food, caisses de médicaments, bouteilles d’oxygène...
  • Gestes répétitifs : ouverture / fermeture des cages, nettoyage et conditionnement des instruments...
  • Station debout prolongée pour tous les actes de soins, de radiographie, de chirurgie

6.3. AGENTS CHIMIQUES

  • Antiseptiques et désinfectants :
    • Aldéhydes : dermites eczématiformes par phénomène irritatif ou par contact, rhinites et broncho-pneumopathies d’origine allergique
    • Formaldéhyde (formol) : très sensibilisant et irritant cutané et respiratoire (eczéma, asthme) ; cancérogène de catégorie 3 selon la classification européenne en vigueur ; l’exposition au formol provoque le cancer du rhinopharynx et pourrait également provoquer le cancer des fosses nasales et des sinus de la face et la leucémie
    • Ammoniums quaternaires : effets dessicants et cytotoxiques sur l’épiderme, dermite d’irritation, eczéma de contact, rhinites et broncho-pneumopathies d’origine allergiques
    • Dérivés iodés : dermites irritatives (risque faible d’allergie cutanée à l’iode)
    • Chlorexidine : eczéma de contact, accidents anaphylactiques
    • Produits antiseptiques (dérivés halogénés chlorés, eau oxygénée, composés alcooliques...) : dermatoses, eczémas, allergies cutanées
    • Produits de nettoyage, d’entretien ménagers : maladies de l’appareil respiratoire, dermites allergiques et irritantes de contact (notamment en l’absence de gants de ménage
  • Anesthésiants :
    • Anesthésiques gazeux (halothane, isoflurane) : risques neurologiques, hépatiques, toxicité suspectée pour la reproduction, rhinites et broncho-pneumopathies d’origine allergiques
    • Produits anesthésiants ou d'euthanasie
  • Médicaments, antibiotiques
    • Antibiotiques (streptomycine, tylosine) : dermatoses de contact
  • Odeurs

6.4. RISQUES BIOLOGIQUES

  • Mycoses : teignes sèches à Microsporum canis (chien, chat), teignes suppurées à Trichophyton mentagrophytes (hamster ou lapin nain parasité) ; la transmission des mycoses profondes est discutée
  • Rage : transmission par morsure (plus rarement griffure ou léchage) par un animal enragé (renard, chien, chat, chauve-souris...) ; aucun cas de rage autochtone en France au cours des dernières décennies, mais quelques cas importés (animaux provenant de pays où la rage est présente, introduits illégalement en France)
  • Maladie des griffes du chat (lymphoréticulose bénigne d’inoculation) : transmission à l’homme généralement par griffure ou morsure de chat porteur sain et vecteur passif de Bartonella henselae, exceptionnellement par inoculation par des objets contaminés (épine, écharde...) ; fréquence des cas mal connue
  • Pasteurellose : lésions cutanées inflammatoires ; transmission par morsures et griffures, essentiellement de chats et de chiens, qui sont des porteurs sains de Pasteurella, en particulier Pasteurella multocida; fréquence de cas mal connue
  • Tuberculose : transmise par inhalation (en respirant des aérosols contaminés ou des poussières infectées de l’environnement des animaux), par blessure ou piqûre (en manipulant des objets contaminés ou des lésions tuberculeuses d’animaux)
  • Brucellose : transmission par contact avec des animaux infectés vivants ou morts ou avec des produits souillés, par ingestion accidentelle de Brucella, par contact accidentel avec une souche vaccinale lors de la vaccination d’ovins ou de caprins ; cette maladie a régressé, mais n’a pas totalement disparu (contaminations principalement à l’étranger et dans le sud de la France)
  • Toxoplasmose : transmission principalement par voie digestive (en portant les mains souillées à la bouche), piqûre accidentelle (lors de la vaccination des animaux contre la toxoplasmose ou lors d’un travail en laboratoire sur une culture de toxoplasmes) ; infection fréquente et souvent non diagnostiquée ; risque notamment pour les femmes non immunisées, enceintes ou souhaitant le devenir
  • Leishmaniose viscérale (chien) : transmission assurée par le phlébotome (insecte hématophage)
  • Giardiases
  • Taenia (hyménolepsis nana et hyménolepsis fraterna)
  • Toxocarose (chats et surtout chiens)
  • Parasitoses à arthropodes

6.5. CONTRAINTES ORGANISATIONNELLES ET RELATIONNELLES

  • Stress lié à la surveillance médicale de l’animal malade, aux conséquences de l’euthanasie
  • Stress lié à la nécessite de satisfaire le client
  • Agressivité verbale ou physique des propriétaires des animaux
  • Simultanéité des tâches
  • Surcharge ou sous - charge de travail
  • Travail le dimanche et les jours fériés
  • Travail de nuit
  • Astreintes
  • Plannings connus tardivement
  • Travail en l’urgence

7. RISQUES POUR LA SANTE

7.1. MALADIES PROFESSIONNELLES

7.1.1. REGIME GENERAL

  • Tableau n°6 RG : Affections provoquées par les rayonnements ionisants
  • Tableau n°18 RG : Charbon
  • Tableau n°19 RG : Spirochétoses (à l'exception des tréponématoses)
  • Tableau n°24 RG : Brucelloses professionnelles
  • Tableau n°31 RG : Maladies professionnelles engendrées par les aminoglycosides, notamment par la streptomycine, la néomycine et leurs sels
  • Tableau n°40 RG : Maladies dues aux bacilles tuberculeux et à certaines mycobactéries atypiques : Mycobacterium avium/intracellulaire, Mycobacterium kansasii, Mycobacterium xenopi, Mycobacterium marinum, Mycobacterium fortuitum
  • Tableau n°43 RG : Affections provoquées par l'aldéhyde formique et ses polymères
  • Tableau n°46 RG : Mycoses cutanées
  • Tableau n°53 RG : Affections dues aux rickettsies
  • Tableau n°56 RG : Rage professionnelle
  • Tableau n°65 RG : Lésions eczématiformes de mécanisme allergique
  • Tableau n°66 RG : Rhinite et asthmes professionnels
  • Tableau n°66 bis RG : Pneumopathies d'hypersensibilité
  • Tableau n°68 RG : Tularémie
  • Tableau n°84 RG : •    Affections engendrées par les solvants organiques liquides à usage professionnel : Hydrocarbures liquides aliphatiques, alicycliques, hétérocycliques et aromatiques, et leurs mélanges (white-spirit, essences spéciales) ; Dérivés nitrés des hydrocarbures aliphatiques ; Acétonitrile ; Alcools aldéhydes, cétone, esters, éthers dont le tétrahydrofurane, glycols et leurs éthers ; Diméthylformamide, diméthylsulfoxyde
  • Tableau n°86 RG : Pasteurelloses
  • Tableau n°87 RG : Ornithose-psittacose
  • Tableau n°88 RG : Rouget du porc (Erysipéloïde de Baker-Rosenbach)
  • Tableau n°89 RG : Affection provoquée par l'halothane
  • Tableau n°92 RG : Infections professionnelles à Streptococcus suis
  • Tableau n°95 RG : Affections de mécanisme allergique provoquées par les protéines du latex (ou caoutchouc naturel)
  • Tableau n°96 RG : Fièvres hémorragiques avec syndrome rénal dues aux agents infectieux du groupe hantavirus
  • Tableau n°98 RG : Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par la manutention manuelle de charges lourdes

7.1.2. REGIME AGRICOLE

7.2. AUTRES MALADIES LIEES A L'ACTIVITE PROFESSIONNELLE

  • Autres zoonoses qui ne figurent pas dans les tableaux de maladies professionnelles
  • Dermatoses irritatives en rapport avec le lavage et la désinfection répétés des mains

8. SURVEILLANCE MEDICALE

8.1. VISITE MEDICALE

  • Visite médicale d’embauche, puis visites médicales annuelles
  • Les femmes enceintes et allaitantes ne doivent pas être exposées au benzène
  • Les travailleurs de moins de 18 ans, les femmes enceintes ou allaitantes ne doivent pas être affectés ou maintenus à des postes de travail comportant un risque d’exposition aux rayonnements ionisants
  • Les femmes enceintes non immunisées contre la toxoplasmose ne doivent pas être exposées à ce risque professionnel.
  • Surveillance de l’état cutané, de l'état ostéo-articulaire
  • Dépistage d’une souffrance psychique, d’addictions, d’une prise de psychotropes, de troubles du sommeil, d’une allergie, d'un asthme

8.2. EXAMENS COMPLEMENTAIRES

  • En cas d’exposition à des agents cancérogènes, à des agents chimiques dangereux, à des agents toxiques pour la reproduction (en fonction de la nature de l’exposition)
  • En cas d’exposition aux rayonnements ionisants : numération formule sanguine, numération des plaquettes (à l'appréciation du médecin du travail)
  • En cas d’exposition au risque professionnel de toxoplasmose (sérologie de la toxoplasmose pour les femmes en âge de procréer)

8.3. VACCINATIONS

  • Vaccinations conseillées :
    • Rage
    • DTP (diphtérie – tétanos - poliomyélite)
    • BCG (tuberculose)

8.4. SUIVI POST PROFESSIONNEL

  • Exposition aux rayonnements ionisants ou à des agents chimiques dangereux ou cancérogènes

8.5. DOSSIER MEDICAL

  • Dossier médical conservé au moins 50 ans après la fin de l’exposition aux rayonnements ionisants, à des agents chimiques dangereux ou agents cancérogènes.

9. NUISANCES POUR L'ENVIRONNEMENT EXTERIEUR

  • Transmission d’une pathologie par contact avec du matériel souillé ou par des eaux contaminées par des déjections animales
  • Pollution des sols et des eaux par les déjections animales
  • Présence de produits inflammables et comburants (éther, gaz anesthésiants, alcool à brûler), de sources de flammes ou d’étincelles, d’installations électriques, d’instruments chirurgicaux (bistouri électrique)

10. ACTIONS PREVENTIVES

10.1. INDICATEURS  D'AMBIANCE ET METROLOGIE

  • Ergonomie du poste de travail

10.2. PREVENTION COLLECTIVE

  • Substitution des produits les plus dangereux
  • Ventilation suffisante et efficace des locaux
  • Conception d’un éclairage adapté
  • Hygiène stricte des locaux
  • Mise en place de locaux isolés pour les animaux contagieux
  • Aménagement des locaux avec des vestiaires à double compartiment pour séparer les vêtements de travail et de ville et des commandes de lavabo non manuelle
  • Aménagement des locaux avec des racks conformes, des étagères, des matériels de manutention adaptés: chariots, diables, tables réglables, brancards, transpalettes...
  • Stockage des produits chimiques dans des conditions préconisées
  • Installation d'un circuit fermé ou semi – fermé pour les gaz anesthésiants
  • Utilisation des appareils, des installations et des équipements de travail en conformité aux normes en vigueur
  • Vérification périodique des installations électriques, des appareils de radiographie, des équipements de travail
  • Isolation des équipements bruyants
  • Fourniture d'équipements de protection individuelle, de dosimètres et de moyens de manutention adaptés à tous les salariés- Elimination des déchets contaminants par des sociétés spécialisées agréées

10.3. PREVENTION INDIVIDUELLE

  • Port des équipements de protection individuelle adaptés : bottes de sécurité, gants, masques, tenue de travail, lunettes (détartrage)
  • Utilisation des appareils d’injection de produits anesthésiants à distance, des lassos, des camisoles, des muselières...
  • Utilisation des moyens de manutention mis à disposition
  • Utilisation des collecteurs prévus pour les produits et matériels de soins
  • Eviter toute exposition inutile aux rayonnements ionisants et utiliser les équipements de protection individuelle : dosimètre, tablier, gants, lunettes
  • Utilisation des crèmes protectrices et crèmes d’entretien

10.4. FORMATION - INFORMATION - SENSIBILISATION

  • Former et informer le personnel aux risques et aux procédures mises en place (risque cancérogène, mutagène, reprotoxique, biologiques, chimiques, physiques...)
  • Hygiène stricte : nettoyage des mains, ne pas manger, ni boire au poste de travail
  • Informer le personnel sur les maladies professionnelles
  • Former le personnel à l’utilisation des moyens de lutte contre l’incendie
  • Effectuer un suivi médical du personnel par la médecine du travail
  • Assurer au personnel des formations gestes et postures et des formations à la gestion des clients difficiles

11. REGLEMENTATION

11.1. TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

11.2. RECOMMANDATIONS

RECOMMANDATIONS DE LA CNAMTS

  • R367 Moyens de manutention à poussée et/ou à traction manuelle
  • R410 Risque biologiques en milieu de soins

11.3. NORMES

NORMES (AFNOR)

  • NF U47-009 Juin 2000 Méthodes d’analyse en santé animale – Recherche d’anticorps contre la leptospirose par la technique de microagglutination
  • NF U47-301 Décembre 2001 Méthodes d’analyse en santé animale – Dossier de présentation pour le contrôle des réactifs biologiques utilisés dans le domaine de la santé animale
  • NF U47-020 Juillet 2001 Méthodes d’analyse en santé animale – Guide de bonnes pratiques de traitement de l’échantillon soumis à des analyses immuno-sérologiques
  • NF U47-300 Octobre 2002 Méthodes d’analyse en santé animale – Terminologie
  • NF U47-109 Décembre 2004 Méthodes d’analyse en santé animale – Isolement et identification de Brucella ovis
  • NF U47-034 Février 2009 Méthodes d’analyse en santé animale – Recherche d’anticorps spécifiques de Salmonella Pullorum Gallinarum dans le sérum par agglutination rapide sur lame

11.4. CONVENTIONS COLLECTIVES

12. BIBLIOGRAPHIE

  • Sur le métier
    • ROME Les fiches métiers. A1504 Santé animale. (Pôle emploi) (2009)
    • Classification Internationale Type des professions (CITP-08) : 2250 Vétérinaires. (O.I.T.) (2008)
    • Classification INSEE des professions (PCS 2003) : 311e  Vétérinaires libéraux ou salariés. (INSEE) (2003)

13. ADRESSES UTILES

REDACTION

  • AUTEURS : Georgiana Birea (étudiante) (45), Philippe Icart (médecin du travail) (AIST 43), Florence Tallandier (médecin du travail) (GISMA) (10),  Jean Marc Vosgien (ingénieur prévention) (Le Lys Pourpre)
  • DATE DE CREATION : Mars 2009
  • RELECTEURS :
  • DERNIERE MISE A JOUR : Décembre 2009

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