Fiches de métiers

   Renforcer la culture de la prévention 

 

  L'AFTIM Bossons Futé est une association loi 1901 reconnue d'utilité publique.  

 

 

 

                                                                                                       

Mécanicien en confection de couettes et autres articles de literie

FICHE METIER BOSSONS FUTE N°101

ROME : H2402 CITP-08 : 8153 INSEE : 627b - 675a

1. INTITULES SYNONYMES OU APPARENTES

  • Opérateur d'assemblage-montage des industries de l'habillement et autres fabrications à base d'étoffes.
  • Mécanicienne en confection, opérateur en confection, piqueur, opérateur sur machine plate, opérateur sur machine spéciale, ourleur, piqueur, surfileur, surjeteur.

2. DEFINITION

  • La mécanicienne en confection assure l'assemblage, la finition et la réparation des articles textiles.

3. FORMATION - QUALIFICATION

  • L'emploi est accessible avec une formation de niveau V dans le secteur couture.

4. ACTIVITE PRINCIPALE

4.1. LIEUX D'ACTIVITE

  • L'activité s'exerce la plupart du temps en atelier en raison de la grande taille des pièces piquées ; les petites pièces peuvent éventuellement être piquées à domicile.

4.2. DESCRIPTION DE L'ACTIVITE

L'activité consiste à assembler et à exécuter les finitions nécessaires à la réalisation des articles de literie qui peuvent être très variés :

  • Les couettes synthétiques :
    • L'approvisionnement du poste se fait ainsi :
      • Les couettes pré-coupées arrivent de la ligne de confection automatique du matelassage sur des plates-formes de transfert poussées par les conducteurs de machine.
      • Les biais les étiquettes, les fils sont apportés par un magasinier ou la responsable d'atelier.
    • La mécanicienne reçoit une feuille où sont indiqués les temps prévus pour chaque type de couette en fonction du type de piquage demandé et de la grandeur de couette. Elle peut calculer son rythme en fonction des objectifs de la production. Elle réalise en moyenne entre 300 et 400 couettes par jour selon la taille.
    • Elle travaille sur une machine à coudre électrique à 2 aiguilles permettant la pose de biais, située perpendiculairement au tapis de réception de la couette. La machine dispose de 2 pédales de commande.
    • Sur la grande pédale de gauche sont disposées 3 commandes regroupées :
      • l'appui central permet de piquer
      • l'appui sur le coin supérieur permet à l'opératrice de faire venir la couette suivante qui est prise par des pinces sur la plate forme de transfert et descend sur la table de piquage en passant entre 2 rouleaux pour être mise à plat ; cet appel fait également partir la couette précédente
      • l'appui sur le coin supérieur gauche fait tourner la couette grâce à deux tapis
    • La pédale de droite permet la commande du pied de biche.
    • Des ciseaux sont incorporés au poste de travail et coupent les bords de la couette de façon régulière à la largeur du biais. Les tombées sont aspirées par un tuyau pour ne pas encombrer le poste de travail. Si les bords coupés sont trop larges il peut y avoir bourrage dans le tuyau d'aspiration. Les déchets sont recueillis dans une cabine à déchets (qu'il faut vider de temps en temps et qu'il faut débourrer en montant sur un escabeau).
    • La mécanicienne appelle une couette en appuyant sur le coin supérieur de la pédale de gauche, elle soulève le pied de biche en appuyant sur la petite pédale de droite, elle glisse le biais et le bord de la couette sous les aiguilles, ajuste le bord de la couette sous le pied de biche, puis elle libère le pied de biche pour piquer.
    • La machine à coudre coupe les bords et pose le biais en même temps. L'opératrice pose l'étiquette d'entretien, de marque, de composition sur le premier côté, elle appuie sur la commande située sur la grande pédale pour faire tourner la couette grâce à un double tapis et pique les côtés successifs.
    • Elle coupe le biais à la main en fin de couette et fait un arrêt literie ou automatique.
    • Elle appuie sur la grande pédale pour faire sortir la couette et coupe les fils.
    • La couette tombe alors dans un bac où elle sera récupérée par la rattacheuse.
  • Les couettes en plumes :
    • La coupe et le piquage des couettes ne concernent que les séries de luxe.
    • La coupe est faite comme pour les oreillers sur une machine spéciale.
    • La piqueuse dessine des motifs et pique selon les dessins.
    • Pour les séries courantes la plupart des enveloppes de couettes sont coupées et montées d'Asie et arrivent en cartons.
    • Certaines doivent être reprises en cas de malfaçon.
    • Le remplissage est effectué par des ouvrières par soufflerie des plumes dans les enveloppes.
    • La fermeture est assurée par les mécaniciennes.
    • Les piqueuses travaillent sur une machine à 2 aiguilles.
    • Elles récupèrent les couettes soit sur leur plan de travail, soit sur le chariot d'attente.
    • Elles assurent les fermetures des couettes au niveau de toutes les ouvertures et piquent également l'étiquette.
    • Elles transfèrent ensuite les couettes aux rattacheuses.
  • Les sacs de couchage :
    • La même technique est utilisée mais la pose du biais est remplacée par la pose d'une fermeture éclair avec fixation d'une tirette sur la fermeture et réalisation des points d'arrêt.
    • La production est d'environ 360 sacs par jour et par personne.
  • Les oreillers et les traversins :
    • Le montage :
      • Pour les traversins le piquage concerne le fuseau et les 2 ronds. Pour les oreillers le piquage se fait sur 3 cotés et demi. Selon les séries une opératrice doit éventuellement retourner la pièce. Nombre de pièces journalières prévues : jusqu'à 100 pièces à l'heure.
      • Les piqueuses reçoivent les pièces à piquer sur un plan de travail commun qui fait toute la longueur du poste de travail. Les machines à piquer sont implantées perpendiculairement à ce plan de travail. Elles sont équipées d'un éclairage individuel réglable. L'opératrice prend la pièce sur sa gauche et la dégage sur sa droite, dans un carton, une fois terminée.
      • Les plans de travail pour la préhension où le dégagement sont fixes et parfois non réglable en hauteur ou en largeur. De même sont fixes la hauteur de la machine à coudre et l'espacement entre les machines. Le seul ajustement possible est la hauteur du siège. A noter que faute de place certaines opératrices ne peuvent pas tourner leurs sièges.
      • Le piquage peut se faire occasionnellement, selon la charge de travail, sur les machines de fermeture des couettes ou des oreillers et traversins.
    • Le remplissage est réalisé par des ouvrières polyvalentes.
    • La fermeture des oreillers et des traversins :
      • L'opératrice travaille assise. Elle récupère les pièces en bas du plan incliné qui fait suite au tapis roulant (dont la hauteur n'est pas toujours adaptée) et ferme les oreillers et les traversins soit en surjet (traversins) soit en bourdon (oreillers). Elle dispose de 2 types de machine. L'une permet de piquer de gauche à droite (bourdon) et l'autre de l'avant vers l'arrière (surjeteuse).
      • Elle met ensuite certains oreillers ou traversins sur le tapis de la brosseuse qui va secouer les plumes.
      • Si le dégagement au niveau de la brosseuse n'est pas assez rapide, elle pose les pièces par terre en attendant le dégagement et doit ensuite se baiser pour les remettre sur le tapis.
      • Après la brosseuse les objets tombent dans un chariot.
  • Autres activités :
    • De très nombreux articles peuvent être réalisés par les mécaniciennes en confection d'articles de literie qu'il s'agisse de grandes ou de petites séries : les taies d'oreiller (ourler, piquer, retourner, surpiquer), les taies de traversin, les enveloppes de taies d'oreillers et de traversins ; les draps housses, les draps plats, les housses de couettes (surjet à l'envers), les housses de sacs de couchage ; les sacs polochons, les kisplis, les randoways ; les coussins, les doubles rideaux, les rideaux ; les housses de puériculture, les gammes de puériculture ; les cagoules ; les protoytypes ; les séries spéciales
    • La mécanicienne peut également être amenée à réparer les divers articles en cas d'anomalie.

4.3. MACHINES ET OUTILS UTILISES

  • Robot de transfert
  • Machines à coudre : machines plates (pour les poses de biais, les réparations), machines à froncer, machine à bourdons, machines à surfiler, surjeteuse, machine spéciale à 6 aiguilles pour les rabats intérieurs des sacs de couchage
  • Brosseuse, souffleuse, souflette
  • Table de couture
  • Tapis roulant
  • Chariots de dégagement
  • Tuyau d'aspiration

4.4. PRODUITS ET MATERIAUX UTILISES

  • Fibres à souffler et à carder, tissus avec apprêts, fils, aiguilles

4.5. PUBLIC ET RELATIONS SOCIALES

  • Sur certaines chaînes la mécanicienne impose son rythme à la retoucheuse-conditionneuse située après elle d'où source possible de mésentente.
  • Sur les chaînes à poste tournant (Kinna) le poste de mécanicienne est partagé ce qui nécessite une bonne entente entre les 3 personnes.
  • L'ambiance de travail peut être très variable en effet en raison de la très forte féminisation de la profession il peut y avoir des difficultés à concilier vie familiale et vie professionnelle sur des horaires variables ce qui peut générer de l'entraide ou des conflits larvés selon le management.

4.6. EXIGENCES PARTICULIERES

  • Supporter le travail à la chaine et au rendement
  • Utiliser des produits pouvant être irritants ou allergisants pour les poumons, la peau, les yeux, le nez (apprêts, produits de traitement, plumes et duvets...)
  • Avoir une bonne vision de près
  • Effectuer des gestes fins et répétitifs
  • Travailler à cadence rapide

4.7. TRAVAILLEURS HANDICAPES

  • Sous réserve d’en avoir les capacités professionnelles l’emploi peut être accessible à des travailleurs présentant certains types de handicaps moyennant des adaptations : certaines maladies chroniques et cancers, surdi-mutité
  • Emploi peu compatible avec la cécité, la plupart des pathologies ostéo-articulaires (rachis, membres), es atteintes cutanées des mains (hypersudation, eczéma...)

5. ACTIVITES POUVANT ETRE ASSOCIEES

  • Polyvalence sur tous les postes de piquage
  • Polyvalence dans l'atelier avec passage sur les autres postes (coupe, contrôle, emballage...)

6. DANGERS

6.1. ACCIDENTS DU TRAVAIL

  • Piqûres et coupures
  • Chutes par glissade sur des poussières de fibres siliconées

6.2. AMBIANCES ET CONTRAINTES PHYSIQUES

  • Variations climatiques saisonnières pouvant être importantes dans les ateliers : chaleur en été, froid et courants d'air en hiver
  • Bruit des machines à coudre, des souffleuses de plumes, des soufflettes, de la brosseuse, de l'aspirateur du robot et de la machine
  • Lumière artificielle le plus souvent, sur ou sous éclairement en cas de lumière naturelle
  • Contrainte visuelle forte pour le travail de précision
  • Contraintes bio-mécaniques :
    • En général :
      • Travail assis en position penchée en permanence
      • Position rigide du cou et des épaules entraînant une contracture des trapèzes
      • Travail répétitif etrapide des poignets et des chevilles pour le piquage sur les machines plates
      • Effort de traction lié au poids des couettes pour les passer sous la machine à coudre
      • Manutention de charge importante pour les couettes doubles qui sont très lourdes
      • Poussée de la pièce avec rotation du tronc pour la passer à la rattacheuse
    • Sur les postes où le transfert n'est pas automatisé :
      • Flexion-extension du tronc pour accéder en haut ou en bas de la pile sur le chariot d'attente
      • Rotation du tronc et tension des bras pour prendre ou pour dégager la pièce
      • Traction sur les épaules pour tourner les couettes
    • Sur certains postes de travail :
      • Encombrement du poste ne permettant pas de grands mouvements
      • Gestes répétitifs du poignet pour piquer et couper les fils sur la surjeteuse
      • Elévation des bras au-dessus de l'horizontale pour mettre les petites pièces dans la brosseuse

6.3. AGENTS CHIMIQUES

  • Poussières de fibres
  • Plumes et duvets
  • Produits de traitement des tissus, apprêts
  • Aldéhyde formique (formol) : utilisé en désinfection ; cancérogène de catégorie 3 étiqueté R40 (Effet cancérogène suspecté - preuves insuffisantes)

6.4. AGENTS BIOLOGIQUES

  • Pas à priori

6.5. CONTRAINTES ORGANISATIONNELLES ET RELATIONNELLES

  • Nécessité de respecter le planning et ce malgré les aléas (rupture d'approvisionnement, bourrage des machines, panne)
  • Travail en équipes horaire alternante, parfois de nuit
  • Travail en équipe humaine fixe ou pas
  • Rythme imposé par les machines

7. RISQUES POUR LA SANTE

7.1. MALADIES PROFESSIONNELLES

  • Tableau n°42 RG : Atteinte auditive provoquée par les bruits lésionnels
  • Tableau n°43 RG : Affections provoquées par l'aldéhyde formique et ses polymères
  • Tableau n°43 bis RG : Affections cancéreuses provoquiées par l'aldéhyde formique
  • Tableau n°57 RG : Affections périarticulaires provoquées par certains gestes et postures de travail
  • Tableau n°65 RG : Lésions eczématiformes de mécanisme allergique. Fibres at apprêts.
  • Tableau n°66 RG : Rhinite et asthmes professionnels. Plumes et duvets

7.2. AUTRES MALADIES LIEES A L'ACTIVITE PROFESSIONNELLE

  • Varices
  • Prise de poids

8. SURVEILLANCE MEDICALE

8.1. VISITE MEDICALE

  • Visite d'embauche : visite préalable à l'affectation en cas d'exposition au bruit ou de travail en équipes alternantes tout ou partie de nuit
  • Visites périodiques : examen médical annuel (ou tous les six mois en cas de travail posté)
  • Examen standard en vérifiant l'état visuel, ostéo-articulaire, cutané, circulatoire, respiratoire, l'équilibre psychologique, l'application des notions d'hygiène et de sécurité
  • Recherche de troubles musculo-squelettiques

8.2. EXAMENS COMPLEMENTAIRES

  • Audiogramme en cas d'exposition au bruit (articles R4431-2 et R4435-2 du code du travail)
  • Spirométrie éventuellement

8.3. VACCINATIONS

  • DTPolio tous les 10 ans conseillé

8.4. SUIVI POST PROFESSIONNEL

  • Néant

8.5. DOSSIER MEDICAL

  • En cas d'exposition au bruit, conservation du dossier médical pendant au moins 15 ans après la fin de la période d'exposition ; dans les autres cas, conservation pendant 10 ans.

9. NUISANCES POUR L'ENVIRONNEMENT EXTERIEUR

  • Pas à priori.

10. ACTIONS PREVENTIVES

10.1. INDICATEURS D'AMBIANCE ET METROLOGIE

  • Eclairage : mesurages effectués à l'aide d'un luxmètre, d'un luminancemètre...
  • Bruit : mesurage du niveau d'exposition au bruit à l'aide d'un sonomètre et/ou d'un exposimètre
  • Ambiance thermique : mesurages à l'aide d'un thermomètre, d'un thermohygromètre...
  • Évaluation de la charge physique du travail (poids manipulés), de l'amplitude des gestes et postures

10.2. PREVENTION COLLECTIVE

10.2.1. Organisation de l'espace et de l'environnement de travail

  • Prévoir des espaces de travail suffisants
  • Favoriser le travail en lumière naturelle
  • Prévoir une température et un éclairage corrects
  • Lutter contre les courants d'air
  • Lutter contre le bruit
  • Lutter contre la poussière

10.2.2. Organisation de la production

  • Mécaniser la manutention lourde
  • Sélectionner des produits faciles à travailler
  • Limiter les séries d'articles difficiles
  • Approvisionner les postes de travail au plus près pour éviter les gestes forcés de préhension
  • Assurer le dégagement rapide des pièces terminées
  • Identifier les débuts et les fins de séries
  • Ranger les postes de travail après chaque équipe
  • Accorder une pause compensatrice si la série est terminée avant les délais prévus
  • Approvisionner les postes en matériaux nécessaires à la journée ou à la série pour éviter les attentes
  • Eviter les multiplications de lancement de série avec interruption en cours

10.2.3. Organisation du travail

  • Faire tourner le personnel sur les postes pour solliciter des groupes musculaires différents
  • Alterner grosses et petites pièces pour équilibrer la charge de travail
  • Alterner postes assis et debout
  • Répartir le travail "équitablement", éventuellement améliorer la transparence
  • Eviter l'alternance de périodes d'activité intense et d'arrêts pour interventions techniques en programmant du temps de maintenance préventive
  • Prévoir la possibilité de ne pas avoir à suivre le rythme des autres
  • Revoir certaines cadences

10.2.4. Matériaux

  • Limiter le poids des outils et du matériel
  • Prévoir des containers adaptés aux pièces faites en terme de facilité de rangement et de poids

10.2.5. Machines

  • Veiller à l'ergonomie de chaque machine : accès facile aux organes de commandes, automatisation de certaines tâches, plan de travail à hauteur adaptée, réglage des machines pour éviter les pannes
  • Limiter le bruit et les vibrations des machines

10.2.6. Ergonomie des postes

  • Vérifier que les angles de confort sont respectés à tous les postes
  • Intégrer dans la conception des postes les réglages permettant de s'adapter aux différentes morphologies et aux différentes tailles
  • Equiper les postes assis de sièges tournants pour éviter les rotations du dos
  • Veiller à prévoir un espace suffisant pour permettre la rotation des sièges
  • Tenir une fiche de poste par salarié en indiquant les séries exécutées et les postes occupés pour pouvoir analyser la charge

10.2.7. Ambiances de travail

  • Favoriser les relations en interne : formations légales, changement de poste choisi, groupes d'expression, sorties communes
  • Favoriser l'épanouissement du personnel en externe : tarifs réduits pour certaines activités...

10.2.8. Communication

  • Favoriser la transparence,notamment au niveau des équipes, des affectations sur les postes et des congés
  • Analyser les dysfonctionnements et chercher des solutions

10.3. PREVENTION INDIVIDUELLE

  • Hygiène de vie : gymnastique douce, stretching, relaxation, yoga

10.4. FORMATION - INFORMATION - SENSIBILISATION

  • Formation PRAP (Prévention des Risques liés à l'Activité Physique)
  • Mise en place de gymnastique de pause
  • Favoriser les formations en interne et en externe pour permettre les changements de carrière et les départs du personnel avant l'usure

11. REGLEMENTATION

11.1. TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

  • Circulaire du 24 juin 1998 relatif à la réduction du temps de travail. Obligation d'accorder une pause dès lors que le temps de travail quotidien atteint six heures.
  • Circulaire DRT 91-18 du 4 novembre 1991 relative à l'application du décret n°91-451 du 14 mai 1991 relatif à la prévention des risques liés au travail sur des équipements comportant des écrans de visualisation
  • Décret n°91-451 du 14 mai 1991 relatif à la prévention des risques liés au travail sur des équipements comportant des écrans de visualisation

11.2. RECOMMANDATIONS

RECOMMANDATIONS DE LA CNAMTS

  • R 244 Protection contre les piqûres sur machines à coudre
  • R 267 Prévention des accidents sur machines à coudre à bras déporté
  • R 312 Poste de travail de mécanicienne en confection. Implantation et environnement
  • R 413 Protection contre les piqûres aux doigts sur les machines à coudre
  • R 414 Prévention des accidents sur machine à coudre à bras déporté
  • R 415 Poste de travail de mécanicienne de confection

11.3. NORMES

NORMES (AFNOR)

  • NF ENV 26385. Décembre 1990. Ergonomie des postes et lieux de travail - Tome 1 : principes généraux et conception des postes de travail
  • NF X 35-104. Avril 1983. Postures et dimensions pour l'homme au travail sur machines et appareils
  • X 35-002. Juillet 1982. Modèles anthropométriques de la population masculine et féminine

11.4. CONVENTIONS COLLECTIVES

12. BIBLIOGRAPHIE

  • ROME Les fichiers métiers. H2402 Assemblage - montage de vêtements et produits textiles. (Pôle emploi) (2099)
  • Classification Internationale Type des professions (CITP-08) : 8153 Conducteur de machine à coudre. (O.I.T.) (2008)
  • Classification INSEE des professions (PCS 2003) : 627b Ouvriers qualifiés de la coupe des vêtements et de l'habillement, autres opérateurs de confection qualifiés - 675a Ouvriers de production non qualifiés du textile et de la confection, de la tannerie-mégisserie et du travail du cuir. (INSEE) (2003)
  • L'organisation du travail. Résultats des enquêtes. Conditions de travail de 1984, 1991 et 1998. Les Dossiers de la DARES, n°4, décembre 2002.
  • Evaluation d'une méthode de quantification de l'activité gestuelle au cours des tâches répétitives de production de masse. Etudes et enquêtes 86 TF 102. Documents pour le médecin du travail, n°86, 2e trimestre 2001. (INRS)
  • Conception des lieux de travail. Démarches, méthodes et connaissances techniques. Edition INRS ED 718. (INRS) (2000).
  • Ergonomie et prévention en conception des situations de travail. Note documentaire ND 2127-179-00. Cahiers de notes documentaires, n°179, 2e trimestre 2000. (INRS)
  • Stress et santé mentale. Travail et sécurité, n°586-587, juillet-août 1999. (INRS)
  • Dossier : le temps de travail, c'est aussi la santé. Travail et sécurité, n°584 Mai 1999. (INRS)
  • Travail répétitif sous contrainte de temps et douleurs périarticulaires des membres supérieurs des ouvriers de l'industrie. Archives des maladies professionnelles, volume 58, n°6, octobre 1997. (Masson)
  • Les troubles musculosquelettiques du membre supérieur. Guide pour les préventeurs. Edition INRS ED 797. (INRS) (1996).
  • Etude des niveaux de stress professionnels de différentes catégories de salariés. CAMIP 1996-3. (Docis)

AUTEURS : Pierrette Trilhe (médecin du travail) (SMT d'Amboise, Bléré, Loches) (37)
DATE DE CREATION : Août 2003
DERNIERE MISE A JOUR : Janvier 2010

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