Fiches de métiers

   Renforcer la culture de la prévention 

 

  L'AFTIM Bossons Futé est une association loi 1901 reconnue d'utilité publique.  

 

 

 

                                                                                                       

Sapeur-pompier

FICHE METIER BOSSONS FUTE N°476

ROME : K1705 ; CITP-08 : 5411 ; INSEE : 533a

1. INTITULES SYNONYMES OU APPARENTES

  • Pompier, sapeur-pompier ;
  • sapeur-pompier volontaire, sapeur-pompier professionnel ; 
  • jeune sapeur-pompier équipier, équipier, conducteur de véhicule, chef d’agrès, chef d’équipe,
  • Homme du rang : sapeur seconde classe ; sapeur première classe ; caporal ; caporal-chef.
  • Sous-officier : sergent ; sergent-chef ; adjudant ; adjudant-chef
  • Officier : lieutenant seconde classe ; lieutenant première classe ; lieutenant hors classe ; capitaine ; commandant ; lieutenant-colonel ; colonel ; colonel hors classe ; contrôleur général.
  • Infirmier sapeur-pompier
  • Sapeur-pompier de Paris
  • Marin-pompier de Marseille

 2. DEFINITION

  • Sapeur-pompier est un métier de la sécurité civile
  • Le sapeur-pompier intervient à des fins de secours et d’assistance aux personnes
  • Le sapeur-pompier travaille au sein d'une équipe composé d'un chef d'agrès, d'un conducteur, d'un équipier ou bien d’un ou plusieurs binômes dans le cas d’un incendie.
  • La brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), est une unité du génie de l'Armée de terre française, placée sous l'autorité du préfet de police de Paris.
  • Le bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM) est une unité de la Marine nationale française qui constitue le corps militaire des pompiers municipaux de Marseille, dans le département des Bouches-du-Rhône.

3. FORMATION - QUALIFICATION

3.1. Recrutement

  • Dans le civil
    • Le recrutement des sapeurs-pompiers professionnels et volontaires se fait au niveau des SDIS de chaque département (service départemental d'incendie et de secours). il est nécessaire de remplir certaines conditions :
      • Avoir 16 ans au moins avec un consentement écrit du représentant légal pour les mineurs si inscription au concours (âge minimum de 21 ans pour être officier)
      • Résider légalement en France
      • Être en situation régulière au regard des obligations du service national
      • Jouir de ses droits civiques
      • Absence de condamnation incompatible avec l’exercice des fonctions
      • Remplir les conditions d’aptitude médicale et physique adaptées et correspondantes aux missions effectivement confiées
    • Pour les sapeurs-pompiers professionnels :
      • Inscription au concours non officier (caporal ou sergent) ou officier (lieutenant ; capitaine ; commandant ; colonel)
      • Epreuve de pré-admissibilité épreuve de français et QCM mathématiques pour les sapeurs-pompiers de moins de 3 ans de service et QCM sur les connaissances SPV et QCM mathématiques pour les sapeurs-pompiers de plus de trois ans de service.
      • 6 Epreuves physiques et sportives d'admissibilité (natation 50 m en un temps donné en fonction du sexe ; parcours de robustesse composé de 6 obstacles puis lesté de 62 kg de poids en un temps donné en fonction du sexe ; épreuve cardio-respiratoire = Luc léger)
      • Epreuve orale d'admission (exposé de 5 mn sur ses motivations) (15 mn, avec 5 mn de présentation du candidat)
      • Admission sur une liste d'aptitude zonale ou nationale
      • Candidature à un poste en fonction des avis de vacance d'emploi dans un SDIS
      • Nomination dans l'emploi et affectation dans un centre de secours ou un SDIS pour faire une formation de 4 à 6 mois
    • Pour les sapeurs-pompiers volontaires :
      • Prendre rendez-vous avec un chef de centre (Centre de Première Intervention ; Centre d’Intervention ; Centre d’Intervention Principale)
      • Remplir un dossier d’engagement qui sera par la suite accepté ou non par le SDIS
      • Valider la visite médicale
      • Réaliser les 6 formations de la Formation Initiale puis les modules du centre si besoin
      • Ou poursuivre les formations si un parcours Jeune sapeur-pompier a été déjà réalisé
      • le recrutement des sapeurs-pompiers volontaires se fait par un engagement  pour une période de 5 ans
    • Caporal :
      • Concours externe : toute personne répondant aux modalités générales
      • Concours interne : ouvert aux sapeurs-pompiers volontaires (SPV), JSP, volontaires civils de sécurité civile, SP auxiliaires, SP militaires (BSPP, BMPM, UIISC)
      • Conditions de recevabilité des candidatures : 3 ans d’ancienneté et formation initiale validée
    • Sapeur-pompier professionnel officier (SPPO)
      • Lieutenant 1ère classe / avec concours : toute personne répondant aux modalités générales et titulaire d'un diplôme de niveau BAC+2
      • Capitaine / avec concours : Toute personne répondant aux modalités générales et titulaire d'un diplôme de niveau BAC+3
  • Dans l'armée
    • Concours d'entrée au BMPM (bataillon des marins pompiers de Marseille) (Marine nationale)
      • Recrutement national à déposer dans un CIRFA ou au bureau de recrutement de l'école à Marseille
      • Etre de nationalité française, jouir de vos droits civiques et être de bonne moralité.
      • Avoir effectué la journée défense et citoyenneté.
      • Etre reconnu(e) apte physiquement : avoir la taille minimale de 1 m 50 pour le personnel féminin et de 1 m 54 pour le personnel masculin, une acuité visuelle ainsi qu'une condition physique conforme à l'exercice de la profession.
      • Savoir nager.
      • Être âgé de 18 ans (à l'incorporation à l'école des marins-pompiers) à moins de 25 ans, avoir un niveau scolaire de 3ᵉ à BAC +3, être titulaire du permis B.
      • Aucune filière scolaire spécifique ne prépare au métier de militaire dans la spécialité de marin-pompier de Marseille. Néanmoins cette activité professionnelle, technique, requiert de bonnes connaissances scientifiques ainsi que la maîtrise du français.
      • Les candidats doivent garder à l'esprit que la réussite au concours n'est pas acquise. De même, tous les militaires ne font pas carrière. Le premier engagement est un lien de 4 ans.
      • Un bon niveau sportif ainsi qu’une capacité d’adaptation au statut de militaire sont requis.
      • Vous devrez rencontrer un orienteur et lui prouver que vous avez les compétences pour devenir marin dans la spécialité que vous avez choisie. Votre motivation et la crédibilité de votre projet seront évaluées.
      • A l’issue, l’orienteur émettra un avis déterminant pour votre candidature. 
    • Entrée à la brigade des sapeurs pompiers de Paris. Elle couvre 4 départements (Seine, Haut de seine, Seine Saint Denis, Val de Marne). Elle dépend de l'armée de terre : Génie)
      • Nul besoin de passer un concours pour intégrer la brigade de sapeurs-pompiers de Paris. Tout le monde peut tenter sa chance, à condition de se préparer pour réussir l’ensemble des épreuves de sélection (médicale, sportive et de personnalité).
      • Prendre un rendez-vous avec un conseiller du CIRFA le plus proche de chez vous.
      • Objectif des tests : Evaluer votre aptitude médicale, physique et psychologique ainsi que votre capacité d’adaptation à la vie militaire
      • Vous rendre pendant deux jours dans l’un des 5 Départements d’Évaluations et d’Information (DEI) de France (Lyon, Nancy, Rennes, Bordeaux ou Vincennes) pour :
        • Une séance d’information sur le métier de pompier de Paris ;
        • Une visite médicale complète ;
        • Des épreuves sportives ;
        • Des tests psychotechniques ;
        • Un entretien individuel de motivation et d’évaluation.
      • Effectuer les tests militaires et ensuite passer des tests pompiers qui auront lieu sur 24h. Les candidats commenceront par les tests aquatiques à la caserne Masséna Paris 13. Ensuite ils seront conduits au fort de formation de Villeneuve Saint Georges, pour la suite des tests. Il s’agit de tester la capacité de progression physique et le réalisme du projet de carrière.
      •  Votre dossier est en cours d’étude à l’état-major des pompiers de Paris.

3.2. Formation initiale

  • Sapeur pompier professionnel : La FI : formation de sept semaines complètes qui permet aux sapeurs-pompiers professionnels (SPP) d’acquérir les fondamentaux, ou de les compléter.  La formation initiale est obligatoire pour tout nouveau SPP ; les stagiaires doivent avoir validé toutes leurs unités de valeur pour pouvoir effectuer des missions opérationnelles.
  • Sapeur pompier volontaire : 20 jours répartis en 6 formations (transverse ; pse1 ; pse2 ; opération diverse ; secours routier ; incendie) + module du centre si le centre requiert des formations spécifiques

3.3. Formation continue : 40 h annuelle

3.4. Qualification 

  • A l’issue de la formation initiale, une formation de spécialisation est possible sous réserve d’aptitude physique et opérationnelle. 
  • La qualification est maintenue grâce à la Formation de Maintien des Acquis (FMA).

3.5. Evolution de carrière 

  • Possibilité de se spécialiser
  • Possibilité de passer des concours pour accéder à des postes d'encadrement

4. ACTIVITE PRINCIPALE

4.1. LIEUX D'ACTIVITE

  • Statut : Le statut sapeur-pompier est variable : militaire ;  agent de la fonction publique territoriale ou contractuel ;  volontaire ou professionnel.
  • Structures : 
  • L’activité peut s’exercer à Paris dans la Brigade des Sapeurs-pompiers de Paris et la petite couronne.
    •  La brigade de sapeurs-pompiers de Paris défend les 124 communes des départements de Paris, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Ce secteur de compétence, unique en France par son caractère interdépartemental, concentre sur une petite superficie de 760 km² environ, une forte densité de population de 7 millions d’habitants, auxquels viennent s’ajouter quotidiennement 2 millions de Franciliens et chaque année les 50 millions de touristes visitant Paris. La protection de cet ensemble, assurée par 71 centres de secours, 3 centres de secours NRBC et 2 centres de secours nautiques, dépasse ainsi le simple échelon de la collectivité territoriale pour devenir un enjeu national.
    • Il existe 3 groupements d’incendie et de secours ; un groupement d’appuis et de secours ; un groupement de soutient et de secours ; et un groupement formation instruction et de secours.
  • A Marseille il s'agit du Bataillon des marins pompiers de Marseille
    • Le BMPM est scindé en deux groupements opérationnels (nord et sud), sous la direction d'un état-major central. La répartition des moyens opérationnels et du personnel sur le territoire marseillais a été planifiée en considération des risques identifiés sur cette zone. La couverture opérationnelle est dimensionnée pour répondre aux risques courants, afin d'intervenir dans les 10 minutes (choix opérationnel) pour les missions de prompt secours.
    • Pour répondre à ses missions, le Bataillon s’appuie sur :
      • 17 centres d’incendie et de secours(CIS) répartis en deux groupements opérationnels (nord et sud) ;
      • 1 centre technique, opérationnel 24h/24, garant de l’entretien des engins et de la mise en œuvre des moyens lourds (EO IT) ;
      • 1 centre médical, siège du SMUR BMPM et de la médecine d'unité (SMU) ;
      • L'état-major qui abrite le centre opérationnel d’incendie et de secours de la ville de Marseille (COSSIM), centre de réception des appels (18 et 112) et de coordination des opérations.
  • Dans un SDIS (service de secours et d'incendie départemental) pour les pompiers professionnels ou  volontaires
    • Au niveau de la commune : Le Maire est responsable de la sécurité dans sa commune. Chaque commune est protégée par un centre de secours (CS), qui peut être situé dans une commune voisine, ou plusieurs selon son importance. Si un même centre de secours défend plusieurs communes, il peut aussi exister des centres de première intervention (CPI), plus petits.
    • Au niveau du département : Le service départemental d'incendie et de secours (SDIS) est dirigé par un officier supérieur de sapeurs-pompiers et placé sous la double autorité du préfet (gestion opérationnelle) et du président de son Conseil d'administration (pour la gestion administrative et financière). Le SDIS est chargé de l'analyse des risques et de la mise en place des moyens de secours. Il organise l'activité de l'ensemble des centres de sapeurs-pompiers du département. Son centre opérationnel (CODIS) veille 24h/24 et coordonne les différentes interventions.
  • Dans n'importe quelle autre structure : entreprises, associations ..... que les pompiers volontaires qui sont appelés en cas de nécessité peuvent quitter ponctuellement
  • Lieux : les lieux d’activité sont multiples 
    • Villes, banlieues, campagnes, forêts
    • Routes
    • Milieux aquatiques
    • Montagnes
    • Dans des zones insalubres ou sous des climats extrêmes
    • Dans des milieux périlleux : ravins, falaises, grottes ...
  • Zone géographique
    • Les interventions sont généralement départementales avec possibilités d’envoi au delà si nécessaire
    • Interventions en métropole, dans les DOM et TOM, à l'étranger

4.2. DESCRIPTION DE L'ACTIVITE

 Avant l’intervention

  • Être, de jour comme de nuit, de garde en caserne ou d'astreinte à domicile, selon un planning établi par la hiérarchie ;
  • Contrôler le matériel et le véhicule à la prise de garde ;
  • Etre en tenue.

Préparation de l’intervention

  • S'équiper pour l'intervention avec les équipements de protection individuelle (EPI) réglementaires 
  • Durant le trajet, s'équiper de son appareil respiratoire isolant (ARI) si nécessaire ;
  • Se rendre sur les lieux d'intervention avec le véhicule approprié en utilisant les signaux lumineux (gyrophare) et sonores (deux tons) ;
  • Compléter son équipement en arrivant sur le terain.

Pendant l’intervention

  • Chef d'agrès :
    • Reconnaître et évaluer la situation à prendre en charge (rôle propre du chef d'agrès) ;
    • Elaborer la stratégie d'intervention ;
    • Rendre compte des actions menées auprès du Centre Opérationnel Départemental d'Incendie et de Secours (CODIS) ;
  • Conducteur :
    • Repérer le site d'intervention pour stationner en toute sécurité en concertation avec les services de police, de gendarmerie, la DDE, la SNCF, EDF, les garde-côtes, la SNSM, ...
    • Mettre à disposition du matériel nécessaire à l’intervention ;
  • Binôme
    • Effectuer les opérations nécessaires en fonction du type d’intervention (feux, secours à victimes, accidents de circulation, plongée  …)(voir les fiches spécialisées sur le site Bossons Futé)

Après l’intervention

  • Ranger le matériel déployé au cours de l'intervention
  • Rentrer sur son centre de secours
  • Changer de tenue si nécessaire
  • Contrôler, nettoyer le matériel et signaler toute anomalie
  • Nettoyer le véhicule
  • Refaire les niveaux
  • Réarmer le véhicule lui permettant d'être à nouveau opérationnel
  • Etablir le rapport d'intervention (support papier ou informatique)

4.3. MACHINES ET OUTILS UTILISES

  • Véhicules adaptés à l'intervention 
    • Le véhicule de secours et d'assistance aux victimes (VSAV)
    • Le véhicule de soins d’urgence (VSU)
    • Le véhicule secours routier (VSR) ou fourgon pompe tonne équipée de matériel SR (FPTSR)
    • La grande échelle, ou échelle pivotante automatique (EPA)
    • Le bras élévateur automatique (BEA)
    • Le fourgon pompe-tonne (FPT)
    • Le camion-citerne feux de forêts (CCF)
    • Le camion-citerne rural (CCR)
    • Le camion-citerne incendie (CCI)
    • Le fourgon-mousse grande puissance (FMOGP)
    • Le véhicule tout usage (VTU)
    • La cellule mobile d'intervention chimique (CMIC)
    • Le véhicule infirmier de soin d’urgence (VISU)
    • Les véhicules spécialisés : véhicule de soutien sanitaire, véhicule poste de commandement, bateau de sauvetage
    • Les véhicules de lutte contre l’incendie ont une capacité qui peut varier, on peut donc rajouter « grande capacité », « moyen » ou encore « super » derrière leurs noms
    • Véhicule spécifique aux sapeurs-pompiers de Paris : Le camion d'accompagnement sur base de Renault Midliner (CA)
    •  Véhicule spécifique aux marins-pompiers : véhicule de soutien alimentaire (VSA)
  • Matériel
    • Dans les véhicules prompt secours 
      • 1 trousse rouge pour la détresse vitale, hémorragie et perfusion
      • 1 trousse bleue pour la réanimation et oxygénothérapie
      • 1 trousse verte pour pensements
      • 1 trousse orange pour les outils de bilan
      • 1 trousse jaune pour les médicaments et l’ampoulier si médecin/infirmier.
    • Dans les véhicules incendies 
      • Tuyaux et accessoires
      • Accessoires incendie
      • Citernes
      • Motopompes
      • Extincteurs
      • Éclairage
      • Signalisation
      • Lots de sauvetage & lots échelles/ Echelles
    • Dans les véhicules  de secours routier :
      • Accessoires écarteurs
      • Accessoires outils combinés
      • Accessoires vérins
      • Outils combinés manuels
      • Outils de désincarcération divers 

        Le contrôle des matériels médico-secouristes est une mission évidente permettant aux sapeurs-pompiers de travailler dans les conditions optimales en garantissant des matériels présents et fonctionnels. Donc, le SSSM a pour mission de contrôler la présence, l’état, la fonctionnalité des produits et matériels permettant une intervention en toute sécurité.

4.4. PRODUITS ET MATERIAUX UTILISES

  • Eau sous pression
  • Produits d’entretien et de nettoyage du véhicule
  • Plusieurs choix d'additifs en fonction des feux
  • Les retardant
  • Produits désinfection
  • Hydrogel

4.5. PUBLIC ET RELATIONS SOCIALES

  • Collaboration avec les autres services publics et privés.
  • Travail auprès de victimes, d'accidentés, de mutilés, de noyés, de morts, de gens psychologiquement choqués, et toutes autres personnes ayant besoin de soutien et d’aide
  • Curieux, journalistes
  • Collaboration avec les autres services publics et privés (police national, gendarmerie nationale, SAMU, DIR (direction Interdépartementale des Routes) sur les RN, DSTT (Direction des Service Technique et des Transports) sur RD, pompes funèbres, ENEDIS et GDF).
  • Répercussions socio-familiales du travail

4.6. EXIGENCES PARTICULIERES

  • Avoir une santé qui réponde aux critères du SIGYCOP (S : membres supérieurs, I : membres inférieurs, G : état général, Y : vision, C : sens chromatique, O : audition, P : psychisme) ;
  • Avoir le permis de conduire pour le conducteur ;
  • Avoir un bon équilibre psychologique ;
  • Pour les sapeurs-pompiers de Paris et les marins-pompiers : satisfaire aux exigences particulières au cours des visites médicales supplémentaires et approfondies durant les journées de sélection.

4.7. TRAVAILLEURS HANDICAPES

Le poste requiert des capacités physique et professionnelles à comparer aux limitations entrainées par le handicap. Se référer au SIGYCOP.

5. ACTIVITES POUVANT ETRE ASSOCIEES

  • Un autre métier pour les pompiers volontaires
  • Une activité spécialisée (risques chimiques, GRIMP, activité cynophile .....)
  • Une activité de chef de centre volontaire pour un sapeur-pompier professionnel 

6. DANGERS

6.1. ACCIDENTS DU TRAVAIL

  • Accident de sport lors des entrainement à la caserne
  • Accidents de circulation (à l'occasion d'un déplacement domicile-caserne suite à une alerte)
  • Blessures : coupure, morsure, avec infection secondaire  
  • Chute, glissade, traumatisme, contusion ;
  • Chute de hauteur (descente du véhicule) ;
  • Explosion ;
  • Intoxication (produits toxiques notamment...) ;
  • Lumbago ;
  • Surdité
  • Traumatisme spinal
  • Brûlures

6.2. AMBIANCES ET CONTRAINTES PHYSIQUES

  • Travail en milieu hostile : feux, intempéries, épidémies
  • Contraintes visuelles
    • Travail mésopique (travail conjoint des batonnets et des cônes qui correspond à un niveau de vision intermédiaire entre le niveau photopique (qui permet de voir la nuit) et scotopique (qui permet de voir le jour)) permettant ainsi d’observer à l’aube et au crépuscule ;
    • Limitation du champ visuel due au port de l'appareil de protection respiratoire isolant (ARI) ;
  • Bruit : Bruit des véhicules, sirène… ; Cris : transmission orale des ordres, appels des blessés ..;
  • Charge cardio-vasculaire et contraintes biomécaniques
    • Port de charges (équipements de protection individuelle :18 kg pour l'appareil respiratoire isolant),
    • Contraintes posturales : (position à genoux, accroupi, torsion du tronc ..)
  • Manutention ou traction de charges lourdes ou encombrantes (voiture, lance ...) ;
  • Le port des appareils de protection respiratoire :
    • Il modifie le centre de gravité des porteurs
    • Il augmente le travail musculaire de l’utilisateur et sa dépense énergétique
    • Il augmente le poids et le gabarit du porteur
    • L’augmentation du CO2 dans le sang induit un réflexe d’hyperventilation entrainant
      • une surconsommation
      • Entraine une augmentation de la résistance à l’inspiration et à l’expiration
      • Accroissement de la fréquence cardiaque
      • Les conséquences, outre un épuisement plus rapide, sont la déshydratation, et l’hypoglycémie.
    • Il perturbe et diminue profondément les capacités de perception de l’espace environnant ainsi que les capacités relationnelles
    • Il augmente la température corporelle. 

6.3. AGENTS CHIMIQUES

  • Pollution atmosphérique, gaz d'échappement ;
  • Proximité de produits dangereux ou radioactifs pouvant être cancérogènes en fonction de l'intervention ;
  • Emulsifiant ;
  • Carburants ;
  • Huiles ;
  • Produits de nettoyage ;

6.4. AGENTS BIOLOGIQUES

  • Champignons : teigne
  • Parasites : gale ; ascaris, vers de guinée ou filaire de Médine (dracunculose), onchocercose (cécité des rivières), bilharziose ou schistosomiase,  paludisme
  • bactéries : tétanos, campylobactéries, choléra, fièvre typhoïde et paratyphoïde. cyanobactéries (toxines), leptospirose, Chlamydia (trachome), 
  • Virus : dengue, hépatite, encéphalite japonaise.
  • Germes banaux dans les surinfection de plaies.

6.5. CONTRAINTES ORGANISATIONNELLES ET RELATIONNELLES

  • Sollicitation de son sens spatial
  • Vigilance permanente pour assurer la sécurité des personnes
  • Esprit de sécurité, maitrise de soi, esprit d'initiative, prise de décision
  • Possibilité de travailler de nuit, horaires irrégulières, amplitude des horaires variables, attente.
  • Vie en caserne
  • Cumul avec un autre emploi pour les pompiers volontaires

7. RISQUES POUR LA SANTE

7.1. MALADIES PROFESSIONNELLES

  • RG 2 Maladies professionnelles causées par le mercure et ses composés
  • RG 6 Affections provoquées par les rayonnements ionisants
  • RG 7 Tétanos professionnel
  • RG 9 Affections provoquées par les dérivés halogénés des hydrocarbures aromatiques
  • RG 10 BIS Affections respiratoires provoquées par l'acide chromique, les chromates et bichromates alcalins
  • RG 10 TER Affections cancéreuses causées par l'acide chromique et les chromates et bichromates alcalins ou alcalinoterreux ainsi que par le chromate de zinc
  • RG 11 Intoxication professionnelle par le tétrachlorure de carbone
  • RG 12 Affections professionnelles provoquées par les hydrocarbures aliphatiques halogénés énumérés ci-après
  • R.G 19  : Spirochétoses
  • RG 20 BIS Cancer bronchique primitif provoqué par l'inhalation de poussières ou de vapeurs arsenicales
  • RG 20 TER Cancer bronchique primitif provoqué par l'inhalation de poussières ou de vapeurs renfermant des arseno-pyrites aurifères
  • RG 29 Pression supérieure à la pression atmosphérique
  • RG 30 Affections professionnelles consécutives à l'inhalation de poussières d'amiante
  • RG 30 BIS Cancer broncho-pulmonaire provoqué par l'inhalation de poussières d'amiante
  • RG 36 Affections provoquées par les huiles et graisses d'origine minérale ou de synthèse
  • RG 36 BIS Affections cutanées cancéreuses provoquées par les dérivés du pétrole
  • RG 40 Maladies dues aux bacilles tuberculeux et à certaines mycobactéries atypiques
  • RG 42 Atteinte auditive provoquée par les bruits lésionnels
  • RG 44 Particules de fer et d'oxyde de fer
  • RG 44 BIS Affections consécutives au travail au fond dans les mines de fer
  • RG 45 Infection d’origine professionnelle par les virus des hépatites A, B, C, D et E.
  • RG 46 Mycoses cutanées
  • RG 47 Affections professionnelles provoquées par les poussières de bois
  • RG 55 Affections professionnelles dues aux amibes
  • RG 57 Affections péri articulaires provoquées par certains gestes et postures de travail
  • RG 58 Affections professionnelles provoquées par le travail à haute température
  • RG 61 BIS Cancer broncho-pulmonaire provoqué par l'inhalation de poussières ou fumées renfermant du cadmium
  • RG 64 Intoxication professionnelle par l'oxyde de carbone
  • RG 65 Lésions eczématiformes de mécanisme allergique
  • RG 66 Rhinites et asthmes professionnels
  • RG 66 BIS Pneumopathies d'hypersensibilité
  • RG 69 Vibrations et chocs transmis au système main/bras
  • RG 70 BIS Carbures métalliques frittés ou fondus
  • RG 71 Affections oculaires dues au rayonnement thermique
  • RG 71 BIS Affections oculaires dues au rayonnement thermique associé aux poussières
  • RG 76 Maladies liées à des agents infectieux ou parasitaires contractées en milieu de soins
  • RG 83 Pression inférieure à la pression atmosphérique
  • RG 90 Affections respiratoires consécutives à l'inhalation de poussières textiles végétales
  • RG 95 Affections professionnelles de mécanisme allergique provoquées par les protéines du latex (ou caoutchouc naturel)
  • RG 97 Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par les vibrations de basses et moyennes fréquences transmises au corps entier
  • RG 98 Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par la manutention manuelle de charges lourdes
  • RG 100 Infection au SARS-CoV2
  • RG 101 Affections cancéreuses provoquées par le trichloéthylène

7.2. AUTRES MALADIES LIEES A L'ACTIVITE PROFESSIONNELLE

  • Fatigue nerveuse et auditive liée au bruit (véhicule, circulation, moteur, sirène…)
  • Troubles du sommeil
  • Stress, burn out, conduites addictives
  • Troubles musculo-squelettiques 
  • troubles du sommeil
  • Troubles de l'hydratation
  • Troubles de l'alimentation
  • Augmentation de la fréquence des cancers
  • Anémie, Méthémoglobinémie, malnutrition, diarrhée
  • Conduite addictive (alcool, drogue...)
  • Répercussion socio-familiale

8. SURVEILLANCE MEDICALE

8.1. REGLEMENTATION DE LA SURVEILLANCE DE LA SANTÉ AU TRAVAIL 

8.1.0. Généralités

La surveillance médicale des sapeurs-pompiers professionnels et des sapeurs pompiers volontaires est codifiée dans l'arrêté du 6 mai 2000 modifié qui fixe les conditions de l'aptitude médicale pour les sapeurs pompiers professionnels et volontaires qui doivent passer une visite de recrutement ainsi qu'une visite de maintien en activité. Les sapeurs-pompiers professionnels et volontaires peuvent en outre passer une visite de titularisation. Ces visites médicales ne peuvent être réalisées que par des médecins sapeurs-pompiers habilités.

8.1.1. Les salariés doivent bénéficier

  • D’une étude de poste ;
  • D’une visite d'embauche, de visites de suivi systématique, de visites à leur demande si nécessaire ;
  • D’examens complémentaires si nécessaire ;

8.2. CONTENU DE LA SURVEILLANCE MÉDICALE 

8.2.1. Visite médicale

  • Visite de recrutement ou examen initial
    • Le candidat à un premier emploi de sapeur-pompier professionnel ou à un premier engagement de sapeur-pompier volontaire doit présenter :
      • des paramètres anthropométriques et une condition physique compatibles avec une activité opérationnelle ;
      • une absence de manifestation d'hyperréactivité bronchique. Tout antécédent ou élément clinique évocateur d'allergie oto-rhino-laryngologie ou d'asthme doit faire l'objet d'un bilan orienté.
      • En cas d'antécédents de photokératectomie réfractive, il n'y a pas de contre-indication aux missions des sapeurs-pompiers sous réserve de disposer d'un certificat de cicatrisation établi par un ophtalmologue trois mois après l'intervention.
    • L'examen médical initial comprend :
      • un entretien avec recherche des antécédents familiaux et personnels, appréciant les facteurs de risques, en particulier respiratoires, cardio-vasculaires et psychologiques ;
      • un examen général avec biométrie dont les données cliniques orienteront le choix des examens biologiques
    • Pour être déclaré apte à un premier engagement de sapeur-pompier volontaire :
      • Pour un sapeur-pompier volontaire toute mission : profil B ;
      • Pour un sapeur-pompier volontaire hors incendie et pour un sapeur-pompier professionnel ou volontaire appartenant au service de santé et de secours médical du service départemental d'incendie et de secours, le profil seuil exigé est le profil D.
  • Visite de maintien en activité opérationnelle :
    • périodicité annuelle mais pouvant être portée à deux ans pour les pompiers âgés de 18 à 38 ans
    • inaptitude opérationnelle temporaire aux fonctions de sapeur-pompier en cas de grossesse
    • contenu de la visite :
      • un entretien portant sur les événements médicaux familiaux et personnels de la période écoulée depuis le précédent contrôle
      • la vérification du carnet de vaccinations
      • consultation des résultats de la surveillance physique
      • examen clinique orienté sur la recherche de facteurs de risques cardio-vasculaires, qui comprend notamment une biométrie (taille, poids, appréciation de la masse graisseuse), un contrôle de l'acuité visuelle et auditive
      • Examens complémentaires
    • Pour être maintenu en activité opérationnelle, les profils seuils exigés sont les suivants
      • Pour un sapeur-pompier professionnel ou volontaire toute mission :
        • Jusqu'à trente-neuf ans, profil B ;
        • De quarante à quarante-neuf ans, profil C ;
        • Après quarante-neuf ans, profil D ;
      • Pour un sapeur-pompier volontaire hors incendie et pour un sapeur-pompier professionnel ou volontaire appartenant au service de santé et de secours médical du service départemental d'incendie et de secours, le profil seuil exigé est le profil D.
      • Le profil E correspond à une activité non opérationnelle.
        • Elle impose pour le sapeur-pompier professionnel un aménagement de son poste de travail sur proposition du médecin-chef, voire un reclassement dans un autre corps, cadre d'emploi ou emploi, sans préjudice des dispositions qui régissent la fin de carrière des sapeurs-pompiers professionnels.
        • Pour le sapeur-pompier volontaire, l'acquisition du profil E entraîne l'application de l'article 44 du décret du 10 décembre 1999 susvisé. Toutefois, dans l'intérêt du service, il peut être proposé au sapeur-pompier volontaire la poursuite d'une activité adaptée
  • Visite de reprise éventuelle pour tout arrêt de travail supérieur à 21 jours
  • Visites spécifiques
    • Le médecin sapeur-pompier chargé du contrôle de l'aptitude peut prescrire des exemptions temporaires concernant certains emplois particuliers. De même, quand le profil seuil est un profil C ou D, les restrictions d'emploi doivent être précisées.
    • Des conditions d'aptitude spécifiques et des examens complémentaires particuliers sont exigés pour les sapeurs-pompiers ayant une activité spécialisée, notamment : SAL ; GRIMP, secours en montagne, secours spéléologiques ; CMIR ; CMIC.
    • Les missions à l'étranger ne requièrent pas de conditions d'aptitude supplémentaires. Une attention particulière sera portée à l'état dentaire, à l'état psychologique et aux vaccinations obligatoires ainsi qu'à la prévention des maladies infectieuses et parasitaires du personnel désigné.

8.2.2.Examens complémentaires

  • Lors de la visite de recrutement doivent être pratiqués :
    • un examen de la vue par appareil destiné à l'exploration de la fonction visuelle de près et de loin
    • un examen de l'audition
    • des épreuves fonctionnelles respiratoires avec boucle débit-volume
    • une radiographie pulmonaire de face
    • selon les données de l'examen clinique, un audiogramme et un électrocardiogramme de repos peuvent être réalisés
    • des examens biologiques permettant d'apprécier l'existence de facteurs de risques et comprenant notamment :
      • glycémie, cholestérol, triglycérides, gamma-GT et transaminases
      • glycosurie, protéinurie et hématurie à la bandelette
  • Lors de la visite de maintien d'activité, on fera :
    • une spirométrie (CV, VEMS, Tiffeneau, DEP)
    • un contrôle radiologique pulmonaire dont la périodicité est laissée à l'initiative du médecin chargé de l'aptitude en fonction de l'emploi du sapeur-pompier, de l'examen clinique ou des antécédents
    • des examens biologiques, si les données de l'examen clinique les rendent nécessaires et à partir de quarante ans au moins tous les trois ans (glycémie, cholestérol, triglycérides, gamma-GT et transaminases, glycosurie, protéinurie et hématurie à la bandelette), ECG de repos voire d'effort

8.2.3. Vaccinations

  • Vaccinations obligatoires :
  • Des vaccinations adaptées aux risques de contamination encourus doivent être proposées mais n'ont pas de caractère obligatoire :
    • Leptospirose
    • Hépatite A et B
    • Typhoïde et méningites A et C
    • Rage
    • Grippe
    • Covid-19

8.2.4. Suivi poste professionnel

  • Prévue pour les expositions des agents de la fonction publique territoriale aux substances cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction

8.2.5. Dossier médical

  • Compte-rendu des examens cliniques et complémentaires
  • Arrêts de travail supérieurs à 21 jours
  • Indication des expositions aux facteurs de risques professionnels
  • Pas de durée réglementaire de conservation du dossier médical mais la prescription en matière de responsabilité médicale est de dix ans à compter de la date de consolidation d'un dommage éventuel.
  • Une conservation plus longue serait souhaitable pour une évaluation à long terme des risques du métier.

  9. NUISANCES POUR L'ENVIRONNEMENT EXTERIEUR

  • Interruption de la circulation maritime et routière (sentiers, routes, fleuves, rivières …) ;
  • Pollution sonore et visuelle (Bruit des sirènes et gyrophares, moteur… ) ;
  • Altération possible de la faune et de la flore aquatique (explosifs ..).
  • Risque d'incendie ou d'explosion en fonction des produits transportés 

10. ACTIONS PREVENTIVES

10.1. INDICATEURS D'AMBIANCE ET METROLOGIE

  • Connaissance des risques du secteur : circulation, risque d’avalanche, zone sismique, forêts
  • Conditions climatiques, températures, vents, courants ....
  • Etude des contraintes du poste de travail
  • Analyse des contraintes posturales
  • Quantification des efforts physiques déployés 
  • Poids des équipements
  • Etude des plannings
  • Prélèvements et analyses de l'air, de l'eau, de la terre pour déterminer les pollutions présentes
  • Dosage du CO (danger à partir de 20PPM)

10.2. PREVENTION COLLECTIVE

  • SANITAIRE : Mise en place d'une mutuelle
    • Pour les pompiers de Paris : La MSPP : Mutuelle des Sapeurs-Pompiers de Paris créée le 18 novembre 1955 par un petit groupe de militaires de tous grades du régiment de la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris
    • Pour les marins pompiers : UNEO : la première mutuelle des forces armées https://www.groupe-uneo.fr/
    • Pour les sapeur pompiers professionnels  : Mutuelle Nationale des Sapeurs-Pompiers de France : la MNSPF œuvre chaque jour à protéger et promouvoir la cause des sapeurs-pompiers. https://mnspf.fr/la-mnspf
  • TECHNIQUE
    • Utilisation de véhicules confortables 
    • Remplacement du matériel mécanique par du pneumatique ou électrique ;
    • Réduction du bruit à la source : emplacement du deux tons, de la génératrice, du véhicule lui-même sur les lieux de l'accident ;
    • Allégement du poids du matériel ; 
    • Mise à disposition d'équipements de protection individuelle (EPI) performants
    • Mise à disposition de vestiaires à double compartiment ;
    • Mise à disposition de sanitaires ;
  • ORGANISATIONNELLE
    • Respect de la réglementation sur le temps de travail ;
    • Respect le code de la route ;
    • Respect les période de récupération ; 
    • Recherche de nouvelles techniques opérationnelles ;
    • Participation à l'établissement du tableau de garde ;
    • Mise en place d'un soutien psychologique à la suite d'interventions traumatisantes (une cellule psychologique est disponible dans chaque département) ;
    • Entretien régulier des équipements de protection individuelle (EPI) ; 
    • Mise à disposition d'eau et de boissons chaudes.

10.3. PREVENTION INDIVIDUELLE

  • Tenue d'intervention de base : casque, combinaison ou ensemble deux pièces, veste de protection, ceinturon d'intervention, gants de protection, bottes d'intervention avec ou sans lacet
  • Secours à personne : polo (manches courtes ou longues), pantalon, veste, rangers coquées, gants en latex + parka orange ou gilet haute visibilité en cas d’intervention sur voie public.
  • Feux : tenue de base (polo, pantalon, rangers ou bottes de feu), gants, surpantalon, veste de feu, cagoule, casque + lampe
  • Secours routier : tenue de feu complète + GHV et manche longue obligatoire pour l’équipe de secours à victime + GHV (gilet Haute Visibilité) .
  • Tenues spéciales : tenue de protection contre les hyménoptères et tenue de protection en cas d’utilisation de la tronçonneuse.
  • Equipements de protection individuelle (EPI) normalisés en fonction de l'activité 

10.4. FORMATION - INFORMATION - SENSIBILISATION

  • Sur l'activité professionnelle
    • Connaitre et appliquer les règles de sécurité de base 
    • Connaitre et savoir mettre en oeuvre les premiers secours (PSC),
    • Savoir travailler en équipe de secours (PSE 1 et 2) ; 
    • certificat de formation adapté au sauvetage spécialisé ; 
    • Procédures adaptées de mise en œuvre des matériels. 
    • Permis de conduire adapté (Bateau, Véhicule) ;
  • Formations plus générale
    • Formation PRAP (Prévention des Risques liés à l'Activité Physique) ;
    • Sensibilisation aux règles hygiéno-diététiques ;
    • Sensibilisation au danger de l'utilisation de médicaments, d'alcool et de drogues ;
    • Sensibilisation à la conduite ;
    • Sensibilisation au stress.

11. REGLEMENTATION

11.0. LES GRANDS TEXTES INTERNATIONAUX ET EUROPEENS

11.1. TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

11.2. RECOMMANDATIONS ET GUIDES DE BONNE PRATIQUE

11.3. NORMES

  • Les normes définissant la conception des EPI utilisés par les sapeurs-pompiers durant les missions de sauvetages au cours d’un incendie sont référencées dans le catalogue des normes utilisées par la sécurité civile disponible sur le site du ministère de l’intérieur.

A titre d'exemple

  • NF EN ISO 20345. Février 2012. Équipement de protection individuelle - Chaussures de sécurité
  • NF EN ISO 20344. Octobre 2021. Équipement de protection individuelle - Méthodes d'essais pour les chaussures
  • NF EN 443. Mai 2008. Casques de sapeurs pompiers.
  • NF EN 1486. décembre 2007. Vêtements de protection pour sapeurs-pompiers. Méthodes d'essai et exigences relatives aux vêtements réfléchissants pour opérations spéciales de lutte contre l'incendie.
  • NF EN 469. Juillet 2020. Habillement de protection pour sapeurs-pompiers - Exigences de performance pour les vêtements de protection pour la lutte contre l'incendie

11.4. CONVENTIONS COLLECTIVES

  • Pas de convention collective, sauf dans le cas particulier des pompiers privés professionnels d'entreprise de Disneyland Resort Paris qui relèvent de la Convention collective de branche des Espaces de Loisirs, d'Attractions et Culturels.
  • Voir les statuts de la fonction publique d'Etat (pour les militaires) ou territoriale (pour les SDIS)

12. DOCUMENTATION ET BIBLIOGRAPHIE

13. ADRESSES UTILES

REDACTION

  • AUTEURS : Compilation par Pierrette.trilhe, médecin du travail retraitée, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 
  • DATE DE CREATION : mars 2021
  • RELECTEURS : Etudiants BUT HSE1 de l'IUT de Vesoul 70000 : Juliette PENAUD, Louis MERCIER
  • DERNIERE MISE A JOUR : Janvier 2023

Pour toute remarque et proposition de corrections, joindre : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Annexe 1 : Monoxyde de carbone : Barème utilisés par les organismes publics - Source Gouvernement canadien

 

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