Fiches de métiers

   Renforcer la culture de la prévention 

 

  L'AFTIM Bossons Futé est une association loi 1901 reconnue d'utilité publique.  

 

 

 

                                                                                                       

Sapeur-pompier : GRIMP

FICHE METIER BOSSONS FUTE N°473

ROME : K1705 CITP-08 : 5411 INSEE : 533a

1. INTITULÉS SYNONYMES OU APPARENTES

  • Sapeur-pompier GRIMP (Groupe de Recherche et d’Intervention en Milieux Périlleux),
  • Sauveteur GRIMP (IMP1), Chef d’unité GRIMP (IMP2), Conseiller technique GRIMP (IMP3).

2. DÉFINITION

  • La spécialité GRIMP permet aux sapeurs-pompiers d’intervenir en matière de reconnaissance et de sauvetage dans les milieux naturels et artificiels où les moyens traditionnels des sapeurs-pompiers sont inadaptés, insuffisants ou dont l’emploi s’avère dangereux en raison de la hauteur ou de la profondeur et des risques divers liés au cheminement.
  • Ainsi, ce groupe intervient principalement dans des lieux urbains (et ruraux) complexes, caractérisés par la verticalité des infrastructures, en évolution constante et générant de nombreux chantiers en hauteur mais aussi en souterrain.
  • Sont exclues de ce champ d’application les opérations relevant du domaine du secours en montagne, du secours spéléo et les opérations réalisables avec le lot de sauvetage et de protection contre les chutes (LSPCC) utilisé en temps normal par les pompiers non spécialisés.

3. FORMATION - QUALIFICATION

  • Formation initiale de sapeur-pompier professionnel (SPP) ;
  • Les postes de base (hommes du rang) et les postes d'encadrement (officier) sont accessibles par concours interne ou externe ;
  • Le recrutement se fait au niveau des SDIS (service départemental d'incendie et de secours) après une formation initiale ;
  • Une excellente santé est indispensable ;
  • La qualification est maintenue grâce à la Formation annuelle de Maintien des Acquis (FMA) ;
  • Les différents niveaux :
    • IMP1 : 2h de formation (réalisation d’un parcours, erreur éliminatoire) :
      • Prise de contact avec le vide sur des hauteurs variant progressivement ;
      • Approche des techniques d’évolution sur corde à l’air libre ;
      • Responsabilisation et sensibilisation aux techniques de sécurité ;
      • Développement des capacités d'intégration au sein d'un groupe opérationnel constitué (GRIMP).
    • IMP2 : 80h de formation :
      • Maîtrise des techniques d'évolution individuelle et des règles de sécurité ;
      • Connaissance des manoeuvres de sauvetages ;
      • Capacité à remplir toutes fonctions d'exécution au cours de ces manoeuvres ;
    • IMP3 : 80h de formation :
      • Capacité à élaborer une tactique opérationnelle ;
      • Maîtrise des techniques de sauvetage ;
      • Diriger et gérer une unité GRIMP lors des opérations ;
      • Capacités à animer et encadrer les formations, les entraînements et les tests annuels.
  • Il existe également des groupes militaires spécialisés GRIMP
    • A la BSPP (Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris) : Le groupe spécialisé GRIMP couvre une zone s’étendant sur tout Paris et la petite couronne. Il s’agit de pompiers militaires (ils font partie de l’armée de terre).
    • Au BMPM (Bataillon des Marins Pompier de Marseille) : Le groupe spécialisé en GRIMP intervient dans la commune de Marseille. Tout comme les pompiers de Paris, les marins pompiers de Marseille sont militaires. Ils font partie de la Marine Nationale.

4. ACTIVITÉ PRINCIPALE

4.1. LIEUX D'ACTIVITÉ

  • Statut : le sapeur pompier GRIM est soit un salarié en CDI d'un SDIS, soit un militaire de l'armée de terre (à la BSPP) où de la marine (au BMPM)
  • Lieux de présence
    • Caserne de pompiers (lieu de vie)
    • Lieux d'intervention
      • Immeubles et bâtiments de grande hauteur ;
      • Sur les chantiers (bâtiments de grande hauteur en construction, et les grues) ;
      • Dans les montagnes, crevasses ;
    • Lieux d’entraînement des équipes GRIMP appelé “Sites de formation pratique” :
      • Sites artificiels ;
      • Sites naturels ;

4.2. DESCRIPTION DE L'ACTIVITÉ

Organisation générale

  • La spécialité GRIMP est exercée seulement par les pompiers professionnels et les militaires (BSPP, BMPM).
  • Le GRIMP peut être engagé de deux manières sur une intervention,
    • soit de manière immédiate (1er départ) si la nécessité est connue lors de l’appel
    • ou bien en renfort sur par exemple en secours à personne intervention lorsque le bilan médical de la victime nécessite une prise en charge spécifique (transport à l'horizontal, surpoids…).
  • Il arrive parfois que l’équipe GRIMP soit composée de sapeurs-pompiers de différentes casernes, dans ce cas une caserne est choisie pour partir avec le VGRIMP et les autres se rendent sur le lieu de l’intervention en Véhicule Léger afin de compléter l’équipe.
  • Lors de l’arrivée de l’équipe GRIMP sur les lieux, le chef d’unité GRIMP (chef d'agrès) prend en compte la situation, échange avec le chef des opérations arrivé en amont sur les lieux (chef d'agrès VSAV, chef d'agrès FPT ou le chef de groupe si un est présent)

Répartition des tâches

  • Au sein du GRIMP chaque individu à une fonction bien définie selon son niveau de formation. Il existe 3 rôles pour le groupe d’intervention du GRIMP. Le GRIMP intervient toujours en équipe de 3 minimum, cette équipe peut être formée à partir de sapeurs-pompiers de différentes casernes.
  • Sauveteur GRIMP :
    • Il a une formation IMP1 ;
    • Il réalise les sauvetages et les reconnaissances en milieux périlleux. Ses activités principales sont :
      • L'équipement de sites dans le cadre de l'opération ;
      • L'exécution de reconnaissances ;
      • L'exécution d'un sauvetage.
  • Chef d’unité GRIMP :
    • Il a une formation IMP2 ;
    • Il conduit et coordonne les interventions en milieux périlleux. Ses activités principales sont:
      • La direction technique des opérations ;
      • La formation des sauveteurs GRIMP ;
  • Conseiller technique GRIMP :
    • Il a une formation IMP3 ;
    • Il prend en compte les activités départementales liées à la spécialité. Ses activités principales sont :
      • Le conseil au directeur départemental des services d'incendie et de secours ;
      • L'organisation et le suivi de la formation des personnels de la spécialité GRIMP.
    • Il peut intervenir sur les interventions de grandes ampleurs pour organiser les équipes du GRIMP ;

 Rôle du GRIMP

De manière générale, le GRIMP intervient pour des missions particulières tel que le secours en paroi, les translations, le secours en puits ou les manœuvres hélitreuillées.

4.3. MACHINES ET OUTILS UTILISÉS

  • VGRIMP ou FGRIMP (Véhicule/ Fourgon Groupe d’Intervention en Milieu Périlleux) ;
  • Cordage ;
  • Mousquetons ;
  • Treuils ;
  • Civières ;
  • Lampe ;
  • Dévidoirs à corde ;
  • harnais de sécurité ;
  • Hélicoptère ;
  • matériel de spéléologie ;
  • matériel de montagne ;
  • Mousquetons ;
  • Civière ;
  • Masque ;
  • Montre ;
  • Radio ;

4.4. PRODUITS ET MATÉRIAUX UTILISÉS

  • Cordes ;
  • Poulie ;
  • Descendeur de type 8 ;

4.5. PUBLIC ET RELATIONS SOCIALES

  • Ils interviennent en collaboration avec leurs collègues sapeurs-pompiers qui font appel à leur aide sur des interventions spéciales ;
  • Ils peuvent aussi travailler en collaboration avec la gendarmerie, le SAMU, le SMUR ou encore la police ;
  • Ils peuvent être en contact avec les élus locaux, les victimes et leur famille, le public, les journalistes ....

4.6. EXIGENCES PARTICULIÈRES

  • Avoir une bonne résistance mentale ;
  • Avoir une bonne condition physique ;
  • Avoir une bonne qualité d'écoute et rester neutre ;
  • Savoir garder son sang-froid ;
  • Etre rigoureux ;
  • Faire preuve de rapidité et efficacité d’intervention ;
  • Ne pas avoir peur du vide ;
  • Ne pas être claustrophobe ;

4.7. TRAVAILLEURS HANDICAPÉS

  • Ce travail n’est pas adapté aux travailleurs handicapés.

5. ACTIVITES POUVANT ETRE ASSOCIEES

  • Escalade ;
  • Spéléologie ;
  • SAMU (Service d’Aide Médicale Urgente) ;
  • Armée (BSPP, BMPM, Sécurité civile UIISC) ;
  • Sauveteur en montagne ;

6. DANGERS

6.1. ACCIDENTS DU TRAVAIL

  • Accident de la route ;
  • Coupure ;
  • Brûlure ;
  • Happement ;
  • Chute de hauteur ;
  • Chute de plain pied ;
  • Trouble musculo-squelettiques (TMS) ;
  • Ecrasement ;
  • Traumatisme de suspension ;

6.2. AMBIANCES ET CONTRAINTES PHYSIQUES

  • Travail face aux intempéries ;
  • Travail de nuit ;
  • Contrainte posturale (allongé, à genoux, accroupis, suspendu, debout…) ;
  • Bruit (engins pompiers, ordres, plaintes des victimes…) ;
  • Travail en milieu confiné (Grotte, crevasse…) ;
  • travail en hauteur ;

6.3. AGENTS CHIMIQUES

  • Gaz d’échappement ;

6.4. AGENTS BIOLOGIQUES

  • Contamination par le sol : Tétanos ; 
  • Contamination par exposition au sang des victimes : Hépatite B, Sida 
  • Contamination par voie aérienne : Virus de la grippe, COVID19…) ;

6.5. CONTRAINTES ORGANISATIONNELLES ET RELATIONNELLES

  • Vigilance ;
  • Contraintes psychologiques (stress) ;
  • Prise de décision ;
  • Esprit de sécurité ;
  • Maîtrise de soi ;
  • Sens spatial ;
  • Travail de nuit, horaires irrégulières , amplitude des horaires, attentes importantes ;
  • Charge de travail variable ;
  • Instabilité familiale
  • Vie en caserne ;

7. RISQUES POUR LA SANTÉ

7.1. MALADIES PROFESSIONNELLES

  • Tableau n°57 RG : Affections périarticulaires provoquées par certains gestes et postures de travail ;
  • Tableau n°97 RG : Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par des vibrations de basses et moyennes fréquences transmises au corps entier ;
  • Tableau n°98 RG : Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par la manutention manuelle de charges lourdes ;

7.2. AUTRES MALADIES LIEES A L'ACTIVITE PROFESSIONNELLE

  • Traumatisme de suspension (lié au travail en harnais sur un temps prolongé) ;
  • Fatigue nerveuse et auditive liée au bruit (matériel du véhicule, circulation routière) ;
  • Troubles du sommeil, polytraumatisme psychologique, trouble anxio-dépressif ;
  • Trouble de l'hydratation ;
  • Trouble de l'alimentation ;
  • Conduite addictive ;
  • Répercussion socio-familiale ;
  • Bore out ;
  • Burn out ;
  • Augmentation de la fréquence des cancers (vessie, testicules...) ;

8. SURVEILLANCE MEDICALE

8.1. RÉGLEMENTATION DE LA SURVEILLANCE DE LA SANTÉ AU TRAVAIL 

8.1.0. Généralités

La surveillance médicale des sapeurs-pompiers professionnels et des sapeurs pompiers volontaires est codifiée dans l'arrêté du 6 mai 2000 qui fixe les conditions de l'aptitude médicale pour les sapeurs pompiers professionnels et volontaires qui doivent passer une visite de recrutement ainsi qu'une visite de maintien en activité. Les sapeurs-pompiers professionnels et volontaires peuvent en outre passer une visite de titularisation. Ces visites médicales ne peuvent être réalisées que par des médecins sapeurs-pompiers habilités.

8.1.1. Les salariés doivent bénéficier

  • D’une étude de poste ;
  • D’une visite d'embauche, de visites de suivi systématique, de visites à leur demande si nécessaire ;
  • D’examens complémentaires si nécessaire ;

8.2. CONTENU DE LA SURVEILLANCE MÉDICALE 

VISITE MÉDICALE

  • Examen initial
    • Le candidat à un premier emploi de sapeur-pompier professionnel ou à un premier engagement de sapeur-pompier volontaire doit présenter :
      • des paramètres anthropométriques et une condition physique compatibles avec une activité opérationnelle ;
      • une absence de manifestation d'hyperréactivité bronchique. Tout antécédent ou élément clinique évocateur d'allergie oto-rhino-laryngologie ou d'asthme doit faire l'objet d'un bilan orienté.
      • En cas d'antécédents de photokératectomie réfractive, il n'y a pas de contre-indication aux missions des sapeurs-pompiers sous réserve de disposer d'un certificat de cicatrisation établi par un ophtalmologue trois mois après l'intervention.
    • L'examen médical initial comprend :
      • un entretien avec recherche des antécédents familiaux et personnels, appréciant les facteurs de risques, en particulier respiratoires, cardio-vasculaires et psychologiques ;
      • un examen général avec biométrie dont les données cliniques orienteront le choix des examens biologiques
    • Pour être déclaré apte à un premier engagement de sapeur-pompier volontaire :
      • Pour un sapeur-pompier volontaire toute mission : profil B ;
      • Pour un sapeur-pompier volontaire hors incendie et pour un sapeur-pompier professionnel ou volontaire appartenant au service de santé et de secours médical du service départemental d'incendie et de secours, le profil seuil exigé est le profil D.
  • Visite de maintien en activité opérationnelle :
    • périodicité annuelle mais pouvant être portée à deux ans pour les pompiers âgés de 18 à 38 ans
    • inaptitude opérationnelle temporaire aux fonctions de sapeur-pompier en cas de grossesse
    • contenu de la visite :
      • un entretien portant sur les événements médicaux familiaux et personnels de la période écoulée depuis le précédent contrôle
      • la vérification du carnet de vaccinations
      • consultation des résultats de la surveillance physique
      • examen clinique orienté sur la recherche de facteurs de risques cardio-vasculaires, qui comprend notamment une biométrie (taille, poids, appréciation de la masse graisseuse), un contrôle de l'acuité visuelle et auditive
      • Examens complémentaires
    • Pour être maintenu en activité opérationnelle, les profils seuils exigés sont les suivants
      • 1° Pour un sapeur-pompier professionnel ou volontaire toute mission :
        • Jusqu'à trente-neuf ans, profil B ;
        • De quarante à quarante-neuf ans, profil C ;
        • Après quarante-neuf ans, profil D ;
      • 2° Pour un sapeur-pompier volontaire hors incendie et pour un sapeur-pompier professionnel ou volontaire appartenant au service de santé et de secours médical du service départemental d'incendie et de secours, le profil seuil exigé est le profil D.
      • Le profil E correspond à une activité non opérationnelle.
        • Elle impose pour le sapeur-pompier professionnel un aménagement de son poste de travail sur proposition du médecin-chef, voire un reclassement dans un autre corps, cadre d'emploi ou emploi, sans préjudice des dispositions qui régissent la fin de carrière des sapeurs-pompiers professionnels.
        • Pour le sapeur-pompier volontaire, l'acquisition du profil E entraîne l'application de l'article 44 du décret du 10 décembre 1999 susvisé. Toutefois, dans l'intérêt du service, il peut être proposé au sapeur-pompier volontaire la poursuite d'une activité adaptée
  • Visite de reprise éventuelle pour tout arrêt de travail supérieur à 21 jours
  • Visites spécifiques
    • Le médecin sapeur-pompier chargé du contrôle de l'aptitude peut prescrire des exemptions temporaires concernant certains emplois particuliers. De même, quand le profil seuil est un profil C ou D, les restrictions d'emploi doivent être précisées.
    • Des conditions d'aptitude spécifiques et des examens complémentaires particuliers sont exigés pour les sapeurs-pompiers ayant une activité spécialisée, notamment : SAL ; GRIMP, secours en montagne, secours spéléologiques ; CMIR ; CMIC.
    • Les missions à l'étranger ne requièrent pas de conditions d'aptitude supplémentaires. Une attention particulière sera portée à l'état dentaire, à l'état psychologique et aux vaccinations obligatoires ainsi qu'à la prévention des maladies infectieuses et parasitaires du personnel désigné.

 EXAMENS COMPLÉMENTAIRES

  • Lors de la visite de recrutement doivent être pratiqués :
    • un examen de la vue par appareil destiné à l'exploration de la fonction visuelle de près et de loin
    • un examen de l'audition
    • des épreuves fonctionnelles respiratoires avec boucle débit-volume
    • une radiographie pulmonaire de face
    • selon les données de l'examen clinique, un audiogramme et un électrocardiogramme de repos peuvent être réalisés
    • des examens biologiques permettant d'apprécier l'existence de facteurs de risques et comprenant notamment :
      • glycémie, cholestérol, triglycérides, gamma-GT et transaminases
      • glycosurie, protéinurie et hématurie à la bandelette
  • Lors de la visite de maintien d'activité, on fera :
    • une spirométrie (CV, VEMS, Tiffeneau, DEP)
    • un contrôle radiologique pulmonaire dont la périodicité est laissée à l'initiative du médecin chargé de l'aptitude en fonction de l'emploi du sapeur-pompier, de l'examen clinique ou des antécédents
    • des examens biologiques, si les données de l'examen clinique les rendent nécessaires et à partir de quarante ans au moins tous les trois ans (glycémie, cholestérol, triglycérides, gamma-GT et transaminases, glycosurie, protéinurie et hématurie à la bandelette), ECG de repos voire d'effort
    • Périodicité
      • Tests annuels de sauveteurs GRIMP ;
      • Tests annuels pour les chefs d’unité GRIMP ;
      • Test annuel et recyclage du conseiller technique GRIMP ;

VACCINATIONS

SUIVI POST PROFESSIONNEL

  • Attestation d’expositions à des substances cancérigènes fournies par l’employeur (SDIS) lors de la cessation de l’activité.

DOSSIER MÉDICAL

  • Compte-rendu des examens cliniques et complémentaires
  • Arrêts de travail supérieurs à 21 jours
  • Indication des expositions aux facteurs de pénibilité
  • Pas de durée réglementaire de conservation du dossier médical mais la prescription en matière de responsabilité médicale est de dix ans à compter de la date de consolidation d'un dommage éventuel.
  • Une conservation plus longue serait souhaitable pour une évaluation à long terme des risques du métier.

9. NUISANCES POUR L'ENVIRONNEMENT EXTÉRIEUR

  • Bruit des sirènes
  • interruption de la circulation
  • pollution (gaz d'échappements des véhicules)
  • dégradations sur la nature engendrées par l’intervention (mise en place du matériel) 

10. ACTIONS PREVENTIVES

10.1. INDICATEURS D'AMBIANCE ET METROLOGIE

  • Evaluation des postes de travail ;
  • Retour d’expérience des sapeurs-pompiers spécialisé au GRIMP ;

10.2. PREVENTION COLLECTIVE

TECHNIQUE

  • Achat de véhicule et matériel adaptés ;
  • Aménagement des véhicules et des matériels ergonomique :
    • accessibilité de la cabine et des matériels ;
    • chauffage, climatisation ;
  • Véhicule visible, repérable et identifiable ;
  • Entretien régulier du véhicule et du matériel ;
  • Entretien du matériel d'intervention (cordage, harnais, mousquetons…) ;
  • Remplacement du matériel mécanique par du pneumatique ou électrique ;
  • Réduction du bruit à la source : emplacement du deux tons, de la génératrice, du véhicule lui-même sur les lieux de l'accident ;
  • Mise à disposition de vestiaires à double compartiment ;
  • Mise à disposition de sanitaires ;

ORGANISATIONNELLE

  • Respect de la réglementation sur le temps de travail ;
  • Respect du code de la route ;
  • Recherche de nouvelles techniques opérationnelles ;
  • Amélioration de l'organisation du travail ;
  • Participation à l'établissement du tableau de garde ;
  • Mise en place d'un soutien psychologique à la suite d'interventions traumatisantes (une cellule psychologique est disponible dans chaque département) ;
  • Réduction du bruit à la source : emplacement du deux tons, de la génératrice, du véhicule lui-même sur les lieux de l'accident ;
  • Mise à disposition et entretien des équipements de protection individuelle (EPI) par l'employeur
  • Mise à disposition d'eau de boisson ;

10.3. PRÉVENTION INDIVIDUELLE

  • Casque de protection ;
  • Harnais de sécurité ;
  • Gants de protection ;
  • Chaussure de protection (rangers) ;
  • Tenu d’intervention
  • lunettes de protection

10.4. FORMATION - INFORMATION - SENSIBILISATION

  • Les formations de la spécialité GRIMP sont ouvertes à tout sapeur-pompier et aux militaires de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, du bataillon de marins-pompiers de Marseille et des formations militaires de la sécurité civile.
  • Sensibilisation à la reconnaissance et à l’intervention en milieux périlleux (IMP1) ;
  • Formation de sauveteur GRIMP (IMP2) ;
  • Formation de chef d’unité GRIMP (IMP3) ;
  • Formation de la direction de la défense et de la sécurité civile ;
  • Formations extérieures à la direction de la défense et de la sécurité civile ;
  • Procédures adaptées de mise en oeuvre des matériels
  • Formation PRAP (Prévention des Risques liés à l'Activité Physique)
  • Formation initiale et continue (Certificat de Formation Adaptée aux Premiers Secours en Equipe et Certificat de Formation Adaptée aux Premiers Secours Routiers ....)
  • Sensibilisation aux règles hygiéno-diététiques
  • Danger de l'utilisation de médicaments, d'alcool et de drogues
  • Permis de conduire adapté

11. RÉGLEMENTATION

11.0. LES GRANDS TEXTES INTERNATIONAUX ET EUROPÉENS

  • UE 2016/245 relatif aux équipements de protection individuelle

11.1. TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

Textes généraux :

Textes spécifiques aux sapeurs-pompiers :

  • Arrêté du 6 mai 2000 modifié (1/3/2002, 20/12/2005 et 24/7/2006) fixant les conditions d'aptitude médicale des sapeurs-pompiers professionnels et volontaires et les conditions d'exercice de la médecine professionnelle et préventive au sein des services départementaux d'incendie et de secours
  • Formations : Arrêté du 22 août 2019 relatif aux formations des sapeurs-pompiers professionnels et volontaires

Textes concernant la fonction publique territoriale :

  • Ouvrage n° 200430000 du J.O. : Code général des collectivités territoriales. Parties législative et réglementaire
  • Ouvrage n° 31 6650000 : Fonction publique territoriale - statut général
  • Ouvrage n° 31 6670000 : Fonction publique territoriale - personnel technique
  • Code général des collectivités territoriales : sous section 3 : Corps départemental des sapeurs-pompiers Art L 1424-1 à 8 ; Art R 1424-21 à 23 et R 1424-52 et R 2513-14

Vaccinations :

11.2. RECOMMANDATIONS

11.3. NORMES

NORMES (AFNOR)

  • NF EN ISO 20345. Février 2012. Équipement de protection individuelle - Chaussures de sécurité
  • NF EN ISO 20344. Février 2012. Équipement de protection individuelle - Méthodes d'essais pour les chaussures
  • NF EN 443. Mai 2008. Casques de sapeurs pompiers.
  • NF EN 1486. décembre 2007. Vêtements de protection pour sapeurs-pompiers. Méthodes d'essai et exigences relatives aux vêtements réfléchissants pour opérations spéciales de lutte contre l'incendie.

11.4. CONVENTIONS COLLECTIVES

  • Les sapeurs-pompiers sont régie par les statuts de la fonction publique territoriale ou d'état
  • Pas de convention collective, sauf dans le cas particulier des pompiers privés professionnels d'entreprise de Disneyland Resort Paris qui relèvent de la Convention collective de branche des Espaces de Loisirs, d'Attractions et Culturels.

12. DOCUMENTATION ET BIBLIOGRAPHIE

Sur les métiers

  • ROME Les fiches métiers. K1705 Sécurité civile et secours. (Pôle emploi) (2009)
  • Classification Internationale Type des professions (CITP-08) : 5411 Pompiers. (I.T.) (2008)
  • Classification INSEE des professions (PCS 2003) : 533a pompiers (y compris pompiers militaires). (INSEE) (2003) ;
  • Guide National de Référence du GRIM ;
  • pompiers.fr : Spécialités chez les sapeurs-pompiers

 Sur les risques et les préventions

13. ADRESSES UTILES

RÉDACTION

  • AUTEURS : Evan PICORIT et Antonin MARTIN étudiants en DUT Hygiène Sécurité Environnement à Niort 79000 - Université de Poitiers 86 ;
  • DATE DE CRÉATION : février 2021
  • RELECTEURS : 
  • DERNIÈRE MISE À JOUR : 

Pour toute remarque et proposition de corrections, joindre : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.

 

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