Fiches de dangers

   Renforcer la culture de la prévention 

 

  L'AFTIM Bossons Futé est une association loi 1901 reconnue d'utilité publique.  

 

 

 

                                                                                                       

Champs électromagnétiques (CEM) et baubiologie

FICHE DE DANGER BOSSONS FUTE N°116 bis

Catégories de risques associées : rayonnements, électricité
Mots clés : électromagnétique, onde, rayonnement, fréquence, exposition, champs, électricité                                   

I. CONTEXTE                                                                         

1.1. NATURE DES DANGERS                                

1.1.1. GENERALITES SUR LES CHAMPS ELECTROMAGNETIQUES ARTIFICIELS 

  • Les champs électromagnétiques font partie de la catégorie des rayonnements non ionisants (ne possédant pas suffisamment d'énergie pour provoquer une rupture des liaisons chimiques) dont le domaine fréquentiel s’étend de quelques hertz à environ 300 GHz.
  • On distingue principalement :
    • Les basses fréquences (BF) jusqu'à quelques centaines de kHz,
    • Les hautes fréquences (HF) jusqu'à 300 GHz, incluant notamment les radiofréquences (RF) et les micro-ondes (ou hyper-fréquences).

Spectre électromagnétique - applications dans la bande de fréquences de 0 à 300 GHz

1.1.2. LES CHAMPS ELECTROMAGNETIQUES DANS L’EVALUATION DES RISQUES PROFESSIONNELS

  • Aux termes de l’article L. 4121-1, l’obligation générale de sécurité qui incombe à l’employeur doit le conduire à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs.
  • L’évaluation de l’exposition aux champs électromagnétiques peut être répertoriée dans les deux catégories de risques suivantes :
    • Les risques liés à l’électricité,
    • Les risques liés aux rayonnements

"L'electrosmog" anthropique constitue actuellement une menace majeure pour la santé de la société. Cette pollution électromagnétique non ionisante d'origine technologique est particulièrement insidieuse, dans la mesure où les sens ne la détectent pas – ce qui tend à encourager une attitude plutôt désinvolte à l'égard de la protection personnelle. Or, la nature de la pollution est telle qu'il est pratiquement "impossible de se cacher". En outre, comme l'humanité y est exposée depuis relativement peu de temps, nous n'avons aucune immunité évolutive, que ce soit contre les effets indésirables qu'elle pourrait avoir directement sur notre organisme ou contre les interférences possibles avec les processus électromagnétiques naturels, dont l'homéostasie semble dépendre, par exemple, la résonance de Schumann – champ électromagnétique faible qui oscille en résonance dans la cavité entre la surface de la Terre et l'ionosphère à des fréquences proches de celles des rythmes du cerveau humain; il a été démontré que l'isolation par rapport à cette résonance nuisait à la santé humaine."

"Ce qui distingue les champs électromagnétiques d'origine technologique des champs électromagnétiques plus naturels, c'est leur cohérence plus élevée. Cela signifie que leurs fréquences sont particulièrement bien définies et que les organismes vivants, y compris ceux des êtres humains, les discernent plus facilement. Leur puissance biologique est ainsi considérablement accrue et la voie est ouverte à d'éventuelles influences non thermiques mais propres à la fréquence, de différents types, contre lesquelles les actuelles directives de sécurité – comme celles de la commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP) – n'offrent aucune protection."

  • Facteurs de risque pris en considération par la Baubiologie :

La Baubiologie2 est une approche pluridisciplinaire consistant en une étude globale des interrelations entre l'homme et son environnement aménagé.

Depuis 1992, un standard en trois parties constitue le repère et la base de travail de la technique de mesure en baubiologie et l'évaluation à visée préventive.

Ce standard propose une vue d'ensemble des facteurs de risque d'origine physique, chimique, biologique et climatique intérieur.

Exemples de sources répertoriées par famille de champs électromagnétique : : réseau d’alimentations générales de l'électricité domestique et industrielle.

Tableau          

 

  • Autre facteur de risque non pris en compte dans les référentiels connus mais utilisé en complément de l'approche de la Baubiologie : "L’électricité sale"

L'électricité sale est un terme utilisé pour désigner les micro-surtensions occasionnées par la présence de hautes fréquences (de quelques kHz jusqu'à quelques MHz) parasites / indésirables qui se superposent au signal du courant électrique de base.

 Ces perturbations peuvent provenir aussi bien :

  • De l'extérieur de l'installation (qualité du courant délivré, phénomène d'induction de hautes fréquences sur le réseau électrique...),
  • Que du fonctionnement de la plupart des équipements électriques et électroniques (le matériel informatique, les appareils électroménagers, les lampes fluo-compactes, les panneaux solaires photovoltaïques, la communication par CPL3 avec plus récemment la mise en place des nouveaux compteurs communicants Linky...).

(2)Terme allemand, introduit en Allemagne en 1969 par le Professeur Anton Schneider (1931-2015), fondateur de l'Institut de baubiologie de Neubeuern IBN

(3) La communication par courants porteurs en ligne (ou CPL) permet de construire un réseau informatique sur le réseau électrique