Fiches de métiers

   

                  Renforcer la culture de la prévention

                         L'AFTIM Bossons Futé est une association loi 1901 reconnue d'utilité publique.  

 

 

 

                                                                                                       

Anesthésiste - réanimateur

FICHE METIER BOSSONS FUTE N°319

ROME : J1102
CITP-08 : 2212 PCS 2003 : 311a - 344a

1. INTITULES SYNONYMES OU APPARENTES

  • Médecin hospitalier, anesthésiste, réanimateur, urgentiste.

2. DEFINITION

  • L'anesthésiste assure la suppression partielle ou totale de la sensibilité douloureuse permettant la réalisation sans mémorisation et sans douleur des interventions chirurgicales et des actes médicaux douloureux ou invasifs.
  • L'urgentiste exerce la plupart du temps en milieu extrahospitalier. Il permet le maintien des fonctions vitales dans les cas d'urgence en attendant la prise en charge de la cause de la défaillance par le réanimateur.
  • Le réanimateur assure la la prise en charge des patients présentant ou susceptibles de présenter une ou plusieurs défaillances viscérales aiguës avec des techniques que l'urgentiste ne maitrise pas (monitorage hémodynamique, ventilation selon des modes spécifiques, épuration extra rénale ...).

3. FORMATION - QUALIFICATION

  • La profession est accessible après des études à bac + 11  dont une grande partie dans différents services en milieu hospitalier.
  • Elle se déroule ainsi :
    • Bac conseillé : S
    • 1er cycle des études médicales en deux ans
    • A l'issue de la première année le concours d'entrée  permettant l'accès à la formation en  médecine, pharmacie, odontologie ou sages-femmes
    • En 2e année : l’année débute par un stage infirmier de quatre semaines à l’hôpital. Les étudiants y passent ensuite un après-midi par semaine.
    • 2e cycle des études médicales en quatre ans avec travail hospitalier  le matin dans différents services et cours l'après midi. Le cycle se termine par le concours classant de l'internat.
    • 3e cycle : l’internat en cinq ans. Le choix de la spécialité est subordonnée au classement et au nombre de places.
  • La formation est validée par le diplôme d'état de docteur en médecine et par le DES (diplôme d'études spécialisées) en anesthésie réanimation.

4. ACTIVITE PRINCIPALE

4.1. LIEUX D'ACTIVITE

  • L’activité s’exerce en clinique ou en milieu hospitalier public ou privé.
  • L'activité peut être salariée ou libérale.
  • L'anesthésiste travaille en étroite collaboration avec les IADE (infirmier anesthésiste diplômé d'état) et les chirurgiens ainsi qu'avec les équipes soignantes.
  • L’anesthésiste peut aussi exercer au service d’accueil des urgences et en service de réanimation chirurgicale ou polyvalente.

4.2. DESCRIPTION DE L'ACTIVITE

  • En anesthésie le médecin réalise les activités suivantes :
    • La consultation d’anesthésie et l'information des patients :
      • La consultation d’anesthésie a pour but d’évaluer l’état de santé du patient (examen clinique et examens complémentaires), de définir la stratégie anesthésique la plus adaptée à l’acte chirurgical envisagé et à l’état du patient, d’informer le patient, de recueillir et d’adapter les traitements déjà existants.
      • L'information du patient permet d'expliquer le choix du type d'anesthésie et de  recueillir  son consentement éclairé.
    • La visite pré-opératoire :
      • La visite pré-opératoire a pour but de vérifier la bonne observance des prescriptions préopératoires : réalisation des examens complémentaires, adaptation des traitements préexitants.
      • Le médecin prescrit une prémédication.
      • Il consigne les résultats de sa visite dans le dossier du patient.
    • L'anesthésie :
      • Le médecin anesthésiste procède à l’induction de l’anesthésie, à son entretien en l’adaptant aux temps chirurgicaux et au réveil du patient.
      • Tout au long de l'acte chirurgical il contrôle les paramètres vitaux du patient (pouls, tension, respiration, qualité de l'oxygénation, vigilance …), prescrit et adapte les produits anesthésiants.
      • A la fin de l'intervention l'anesthésiste assure la surveillance du patient jusqu'à son réveil.
      • Il rédige un compte-rendu écri.
    • Le suivi post opératoire :
      • L'anesthésiste assure conjointement avec le chirurgien le suivi post opératoire afin de vérifier le retour à la normale des paramètres vitaux.
  • En urgence puis en réanimation le médecin réalise les activités suivantes :
    • Evaluation rapide de l'état du patient et de l'origine de sa pathologie
    • Mise en œuvre des premières actions pour sauvegarder sa vie (perfusion, assistance respiratoire, réanimation cardio-vasculaire, épuration extra-rénale...)
    • Pour le médecin urgentiste : stabilisation de l'état du patient et traitement des détresses vitales en service de réanimation avant de le transférer vers le service spécialisé le mieux adapté :
      • un service de surveillance continue si nécessité de surveillance rapprochée de fonctions vitales,
      • en service de réanimation si présence d'une ou plusieurs détresses d'organes.
    • Pour le médecin réanimateur voir en service de réanimation des patients en entrée directe à partir d'une prise en charge extra hospitalière par un SMUR ou un SAMU.
      • Le médecin réanimateur décide de l'admission sur des critères médicaux, prend en charge les patients et met en œuvre, avec le concours de l'équipe paramédicale, les techniques de suppléance des organes défaillants :
      • Monitorage invasif et non invasif de l'hémodynamique intra cardiaque par cathétérisme et échographie et administration de drogues vasoactives
      • Intubation, trachéotomie mise en œuvre et suivi des techniques de ventilation artificielle,
      • Organisation de la prise en charge des syndromes hémorragiques, traitement symptomatique et étiologique,
      • Procédures de sédation, analgésie, curarisation,
      • Mise en place des techniques d'épuration extrarénale,
      • Mise en place des voies de perfusion et de circulation extracorporelle,
    • Assurer le suivi quotidien des thérapeutiques et explorations
    • Assurer les relations avec les familles et services d'aval,

4.3. MACHINES ET OUTILS UTILISES

  • Au bloc opératoire :
    • Stéthoscope, électrocardiographe, échocardiographe, toise, pèse-personne, appareil automatisé de surveillance des constantes hémodynamiques (pouls, tension artérielle) et de la saturation pulsée en O2 (SpO2) ,  moniteur hémodynamique invasif (Swan-Ganz, PICCO), laryngoscope, mandrins d’intubation, pince de Magyll, cathéters veineux centraux et périphériques, cathéters artériels, pousses-seringue, cathéters de péridurale et de blocs régionaux.
    • Négatoscope
    • Respirateur d’anesthésie et monitorage (pouls, TA, SpO2, EtCO2,...)
    • Boîte à déchets pour produits tranchants, coupants, piquants et pour déchets septiques : boîte à DASRI
    • Gaz médicaux
    • Ordinateur pour réalisation de la feuille d’anesthésie informatisée
  • En service de réanimation :
    • Matériel identique au bloc (selon les besoins)
    • Plus matériel spécifique : appareil à tension,  appareil d'épuration extrarénale continue et discontinue, fibroscopie bronchique, trachéotomie percutanée.

4.4. PRODUITS ET MATERIAUX UTILISES

  • Médicaments
  • Désinfectants, solution hydro-alcoolique
  • Laryngoscope, mandrins, sondes d’intubation, sondes nasogastriques
  • Seringues et aiguilles, cathéters veineux et artériels, pince de Magyll
  • Ecouvillons, lampe, doigtiers, ciseaux, pince, garrots, adhésifs, pansements spéciaux
  • Tenues de bloc opératoire, gants à usage unique
  • Gaz : Protoxyde d'azote (de plus en plus rare), Oxygène, agents volatils halogénés
  • Electricité, onduleur, groupe électrogène
  • Blocs d'ordonnance

4.5. PUBLIC ET RELATIONS SOCIALES

  • Patients (adultes, enfants, personnes âgées et/ou handicapées...) et leur famille, confrères (chirurgien, médecin traitant...), paramédicaux (infirmières de bloc opératoire, infirmières de salle de réveil, personnel soignant des services), administratifs (personnel des services d'accueil, secrétariat, urgence...)
  • Administration (DIM : département de l'informatique médicale..), pouvoirs publics, secouristes, police gendarmerie, avocats.

4.6. EXIGENCES PARTICULIERES

  • Excellente résistance physique et psychologique
  • Capacité de travailler avec de grandes amplitudes horaires
  • Empathie avec les patients, les confrères, le personnel paramédical
  • Maîtrise de soi
  • Capacité de prévenir si possible le "burn out’’

4.7. TRAVAILLEURS HANDICAPES

  • L'activité est peu incompatible avec des troubles de la personnalité. L'accès à la profession nécessite un certificat médical d'aptitude physique et psychique.
  • Elle est déconseillée aux personnes présentant des handicaps moteurs ou des maladies chroniques invalidantes.

5. ACTIVITES POUVANT ETRE ASSOCIEES

  • Travailler à temps partiel dans plusieurs hôpitaux ou cliniques
  • Etre maître de stage (apprentissage d’un étudiant en médecine en fin d’études)

6. DANGERS

6.1. ACCIDENTS DU TRAVAIL

  • Agression par des patients (agitation, colère...)
  • Blessure septique, AES...
  • Accidents de la voie publique en cas de déplacements fréquents

6.2. AMBIANCES ET CONTRAINTES PHYSIQUES

  • Déplacements sur plusieurs sites ou dans plusieurs lieux
  • Travail sur écran
  • Manutention, port de charges : matériel d'anesthésie-réanimation
  • Port d'une tenue spécifique : gants, chaussures, tunique, pantalon, coiffe
  • Travail en lumière artificielle permanente en salle d'opération
  • Travail en atmosphère contrôlée en salle d'opération
  • Troubles musculo-squelettiques dus à des contraintes posturales
  • Odeur de certains produits
  • Radiations ionisantes à l'occasion des chirurgies sous contrôle radiologiques
  • Nuisances auditives : alarmes des appareils de monitorage, pollution sonore liée à l’activité chirurgicale

6.3. AGENTS CHIMIQUES

  • Médicaments hypnotiques, analgésiques, curarisants, myorelaxants
  • Agents volatils halogénés en circuit ouvert
  • Désinfectants
  • Latex

6.4. AGENTS BIOLOGIQUES

  • Contamination par les patients :
    • Toutes les pathologies dont le VIH, l'hépatite C,  l'hépatite B (en l'absence d'immunisation)  en cas d'accident d'exposition au sang, en l'absence de vaccination
    • Agents à tropisme respiratoire
  • Contact avec les déchets médicaux

6.5. CONTRAINTES ORGANISATIONNELLES ET RELATIONNELLES

  • Fatigue intellectuelle des longues journées
  • Fatigue physique des contraintes posturales
  • Hygiène rigoureuse et fréquente des mains
  • Stress concernant l’évolution de l’état de certains patients
  • Relations parfois difficiles avec les organismes de tutelle, les membres de l'équipe soignante...

7. RISQUES POUR LA SANTE

7.1. MALADIES PROFESSIONNELLES

  • Risque infectieux :
    • Tableau n°40 RG : Maladies dues aux bacilles tuberculeux et à certaines mycobactéries atypiques : Mycobacterium avium/intracellulaire, Mycobacterium kansasii, Mycobacterium xenopi, Mycobacterium marinum, Mycobacterium fortuitum
    • Tableau n°45 RG : Infections d'origine professionnelle par les virus des hépatites A, B, C, D et E
    • Tableau n°54 RG : Poliomyélites
    • Tableau n°55 RG : Affections professionnelles dues aux amibes
    • Tableau n°76 RG : Maladies liées à des agents infectieux ou parasitaires contractées en milieu d'hospitalisation et d'hospitalisation à domicile
    • Tableau n°80 RG : Kératoconjonctivites virales
  • Risque chimique :
    • Tableau n°31 RG : Maladies professionnelles engendrées par les aminoglycosides, notamment la streptomycine, par la néomycine et ses sels
    • Tableau n°38 RG : Maladies professionnelles engendrées par la chlorpromazine (Largactyl)
    • Tableau n°41 RG : Maladies engendrées par les bétalactamines (notamment pénicillines et leurs sels) et les céphalosporines
    • Tableau n°43 RG : Affections provoquées par l'aldéhyde formique et ses polymères
    • Tableau n°43 bis RG : Affections cancéreuses provoquiées par l'aldéhyde formique
    • Tableau n°50 RG : Affections provoquées par la phénylhydrazine
    • Tableau n°65 RG : Lésions eczématiformes de mécanisme allergique
    • Tableau n°66 RG : Rhinite et asthmes professionnels
    • Tableau n°89 RG : Affection provoquée par l'halothane
    • Tableau n°95 RG : Affections professionnelles de mécanisme allergique provoquées par les protéines du latex (ou caoutchouc naturel)
  • Risques physique :    
    • Tableau n°6 RG : Affections provoquées par les rayonnements ionisants
    • Tableau n°57 RG : Affections périarticulaires provoquées par certains gestes et postures de travail
    • Tableau n°98 RG : Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par la manutention manuelle de charges lourdes

7.2. AUTRES MALADIES LIEES A L'ACTIVITE PROFESSIONNELLE

  • Troubles psychiques : dépression nerveuse, stress, angoisse, culpabilisation, démotivation, burn out, troubles du sommeil
  • Conduites addictives : alcoolisme, tabagisme, toxicomanie
  • Troubles somatiques : variation de poids
  • Dermatoses irritatives en rapport avec le lavage et la désinfection répétés des mains
  • Insuffisance veineuse liée à la station debout et au piétinement

8. SURVEILLANCE MEDICALE

  • Il n’y a pas de surveillance réglementaire pour cette profession lorsqu’elle s’exerce en libéral.
  • Des visites médicales d'embauche et périodiques seront prévues en cas d'activité salariée. Bien qu'obligatoires, elles sont rarement réalisées.

8.1. VISITE MEDICALE

  • Surveillance cutanée, psychologique, état cardio-vasculaire et ostéo-articulaire

8.2. EXAMENS COMPLEMENTAIRES

  • Obligatoires à l’embauche : Radio Pulmonaire (fonction publique hospitalière), IDR de référence et recherche d’Ac anti-HBs (contrôle de l’immunité pour personnes primo-vaccinées après âge de 25 ans
  • Recommandés : ECG d’effort après 50 ans, surveillance régulière des affections virales : HIV, hépatites C et B

8.3. VACCINATIONS

  • Vaccinations obligatoires pour les anesthésistes-réanimateurs salariés :
  • Coqueluche, rougeole, varicelle
  • Rubéole, sous contraception, en cas de sérologie négative chez les femmes en âge de procréer
  • Vaccin antigrippal

8.4. SUIVI POST PROFESSIONNEL

  • En fonction de l'évaluation des risques une attestation d'exposition aux agents chimiques dangereux est remplie par l'employeur et le médecin du travail et remise au travailleur à son départ de l'établissement.

8.5. DOSSIER MEDICAL

  • La durée de conservation du dossier médical est de 50 ans en cas d'exposition à des agents cancérogènes mutagènes et reprotoxiques (rayonnements ionisants), et à des agents  chimiques dangereux.
  • Dans les autres cas  il n'y a pas de durée réglementaire de conservation du dossier médical mais la prescription en matière de responsabilité médicale est de dix ans à compter de la date de consolidation d'un dommage éventuel.
  • Pas de dossier médical prévu en cas d'exercice libéral

9. NUISANCES POUR L'ENVIRONNEMENT EXTERIEUR

  • Risques de contamination de l’environnement en cas d’élimination sauvage des déchets
  • Risque de transmission d’une pathologie d’un patient à l’autre en cas de manquement à l’hygiène

10. ACTIONS PREVENTIVES

10.1. INDICATEURS  D'AMBIANCE ET METROLOGIE

  • Ergonomie de l'aménagement du bureau de consultation  : dimensions, implantation de l'écran...
  • Mesure de la qualité de l'air
  • Contrôle bactériologique des locaux et des équipements

10.2. PREVENTION COLLECTIVE

  • Abandon des gaz anesthésiants les plus toxiques
  • Mise en place d'un système d'évacuation des gaz anesthésiques
  • Ventilation des salles d'intervention
  • Utilisation de circuit avec réinhalation
  • Contrôle régulier et systématique du matériel d'anesthésie, de radiologie, des installations électriques
  • Mise à disposition de matériel sécurisé contre les accidents d'exposition au sang
  • Mise a disposition de gants en latex non poudrés
  • Dépistage de la toxicomanie et du burn out
  • Reconnaissance professionnelle

10.3. PREVENTION INDIVIDUELLE

  • Vaccinations régulièrement mise à jour
  • Règles d’hygiène strictes dans la pratique quotidienne
  • Maintien d’une vie familiale et personnelle
  • Application des règles hygièno-diététiques  compatibles avec l’activité professionnelle

10.4. FORMATION - INFORMATION - SENSIBILISATION

  • Formation continue pour se maintenir informé de l'évolution des connaissances médicales
  • Evaluation des Pratiques Professionnelles (EPP)

10. REGLEMENTATION

11.1. TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

  • Exercice professionnel :
    • Statut de la fonction publique hospitalière :  Loi n°86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statuaires relatives à la fonction publique hospitalière, et textes postérieurs repris dans les ouvrages suivants :
    • Statut général et textes communs. J.O. Ouvrage n°310540001
    • Personnels des services médicaux. JO 310580000
    • Décret n°91-155 du 6 février 1991. Décret relatif aux dispositions générales applicables aux agents contractuels des établissements mentionnés à l'article 2 de la loi n°86-33 du 9 janvier 1986 modifiée portant dispositions statuaires relatives à la fonction publique hospitalière.
    • Textes régissant les activités libérales (Travailleurs indépendants, SARL ...)
  • Exercice médical :
    • Obligation d'être docteur en médecin et titulaire du diplôme de la spécialité pour l'exercice de la profession
    • Inscription obligatoire des médecins au conseil départemental de l’ordre du lieu d’exercice
    • Code de déontologie fixant les règles éthiques de la profession
    • Obligation de formation continue
    • Décret n° 2002-194 du 11 février 2002 relatif aux actes professionnels et à l'exercice de la profession d'infirmier Journal Officiel du 16 février 2002  fixant les tâches pouvant être déléguées par le médecin spécialiste à des infirmières
    • Depuis 1971, conventions nationales signées entre la caisse nationale d’assurance maladie et les syndicats médicaux
  • Prévention des risques professionnels :
    • Circulaire DGS-DH n°98/249 du 20 avril 1998 sur la prévention de la transmission des agents infectieux véhiculés par le sang ou les autres liquides biologiques lors des soins. Bulletin épidémiologique hebdomadaire 25/98.
    • Circulaire DGS/R12/DHOS/DSS/2008/91 du 13 mars 2008 relative aux recommandations de prise en charge des personnes exposées à un risque de transmission du VIH.
    • Vaccinations :
    • Article L3111-4 du Code de la santé publique : vaccination contre l'hépatite B, la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite
    • Articles L3112-1, R3112-1, R3112-2, R3112-3, R3112-4 du Code de la santé publique : vaccination par le BCG
    • Arrêté du 13 juillet 2004 relatif à la pratique de la vaccination par le vaccin antituberculeux BCG et aux tests tuberculiniques
    • Arrêté du 6 mars 2007 fixant les conditions d'immunisation des personnes visées à l'article L. 3111-4 du code de la santé publique
  • Exercice de l’anesthésie et de la réanimation :
    • Arrêté du 3 octobre 1995 relatif aux modalités d’utilisation et de contrôle des matériels et dispositifs médicaux assurant les fonctions et actes cités aux articles D712-43 et D.712-47 du code de la Santé publique
    • Décret n° 95-993 du 28 août 1995 portant diverses dispositions relatives à l’organisation et l’équipement sanitaires et modifiant le code de la santé publique
    • Arrêté du 22 février 1990 fixant la liste des substances classées comme stupéfiants
    • Arrêté du 18 août 2004 modifiant l’arrêté du 22 février 1990 fixant la liste des substances classées comme stupéfiants
    • Décret n° 94-1050 du 5 décembre 1994 relatif aux conditions techniques de fonctionnement des établissements de santé en ce qui concerne la pratique de l'anesthésie et modifiant le code de la santé publique
    • Loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé : obligation en matière d’information des malades, de déclaration des incidents et accidents, de mise en place d’une démarche qualité.

11.2. RECOMMANDATIONS

  • Références médicales opposables (RMO)

11.3. NORMES

  • Non documenté

11.4. CONVENTIONS COLLECTIVES

12. BIBLIOGRAPHIE

  • ROME Les fiches métiers. J1102 Médecine généraliste et spécialisée. (Pôle emploi) (2009)
  • Classification Internationale Type des professions (CITP-08) : 2212 Médecins spécialistes. (O.I.T.) (2008)
  • Risques professionnels liés à la pratique de l'anesthésie par F. Mérat,  Ecole du Val-de-Grâce, 1, place Alphonse-Laveran, 75230 Paris, France
    et S. Mérat, Département d'anesthésie-réanimation, hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grâce, 74, boulevard de Port-Royal, 75005 Paris, France – Tél. : 01 40 51 40 00
    Annales françaises d'anesthésie et de réanimation (Volume 27, n°1, Janvier 2008)
  • Classification INSEE des professions (PCS 2003) : 311a Médecins libéraux spécialistes - 344a médecins hospitaliers (sans activité libérale). (INSEE) (2003)

13. ADRESSE UTILES

AUTEURS : AUTEURS : Florence Merat (médecin du travai)l (75), Stéphane Merat (anesthésiste réanimateur) (Hôpital du Val de Grâce) (75), Philippe Morel, Réanimateur médical (59)
DATE DE CREATION : Septembre 2010
DERNIERE MISE A JOUR : Septembre 2010

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