Fiches de métiers

   

                  Renforcer la culture de la prévention

                         L'AFTIM Bossons Futé est une association loi 1901 reconnue d'utilité publique.  

 

 

 

                                                                                                       

Ouvrier de blanchisserie industrielle

FICHE METIER BOSSONS FUTE N°133

ROME : K2201 CITP-08 : 8157 INSEE : -

1. INTITULES SYNONYMES OU APPARENTES

  • Employé de blanchisserie industrielle, agent de blanchisserie, agent d'entretien, agent de finition, ouvrier professionnel, ouvrier qualifié.

2. DEFINITION

  • L'ouvrier de blanchisserie réalise les opérations de réception, de tri, de lavage, de séchage, de pliage et de réexpédition du linge qui lui est confié.

3. FORMATION - QUALIFICATION

  • L'emploi est accessible sans qualification ou avec une formation de niveau V.

4. ACTIVITE PRINCIPALE

4.1. LIEUX D'ACTIVITE

  • Blanchisserie autonome ou annexée à un établissement le plus souvent hospitalier, parfois hôtelier.

4.2. DESCRIPTION DE L'ACTIVITE

Le personnel est en général polyvalent et tourne sur les différents postes suivants :

  • Réception et tri du linge sale :
    • Le linge sale arrive le plus souvent en sacs de différentes couleurs par catégories d'articles. Ce pré-tri est généralement effectué suivant un protocole aux unités de soins. Les sacs sont conditionnés dans des containers hermétiques en aluminium d'environ 300 litres. Chaque établissement "client" dispose de plusieurs locaux destinés au linge souillé. Un ou plusieurs véhicules sont chargés de la collecte.
    • Dès l'arrivée des containers en blanchisserie, l'opérateur prend les sacs un par un et saisit de façon manuelle ou informatique la provenance du linge, son type et son tonnage. Ces informations serviront pour la facturation et l'analyse de l'activité, la gestion des fluides et des produits lessiviels.
    • Une fois les sacs stockés sur des voies de stockage aériennes, soit 4 sacs de 12 kg en moyenne au mètre linéaire, l'opérateur chargé de préparer les lots suivant les catégories d'articles, les fibres, les salissures et les programme de lavage, conditionne ce linge soit dans des chariots prévus à cet effet, soit dans des slings (sacs suspendus) pour approvisionner un tunnel de lavage ou une laveuse essoreuse (convoyage entièrement automatisé) :
      • grand plat : draps, alèses
      • petit plat : serviettes de table, torchons, taies d'oreillers, mouchoirs
      • éponge : serviettes de toilette, bavoirs
      • linge en forme : chemises des hospitalisés, tenues du personnel (pantalon, blouses, casaques)
      • linge du bloc
      • linge contaminé (programme adapté avec utilisation d'un virucide)
      • divers : sacs à linge, filet de lavage... (lavage à 70°)
      • blanc
      • linge des résidents (lavage entre 20 et 60°)
      • synthétique pour passage à 60 ou 40°
      • fragile pour nettoyage à l'eau à 25 °
  • Lavage du linge : le linge trié va être dirigé vers différentes machines :
    • Le tunnel de lavage (modulaire ou séquentiel) : il s'agit d'un train de lavage où plusieurs compartiments sont accolés ; ils ont une rotation et une arrivée et une sortie des fluides indépendante (pour le modulaire) ou une rotation et une gestion des fluides communes (pour le séquentiel) ; le nombre de compartiments peut varier de 6 à 13 pour les plus courants dans lesquels le linge y circule et y subit des traitements successifs ; des charges de 25 à 50 kilos de linge sont traitées successivement toutes les 2 à 3 minutes selon le temps de TAK, soit plusieurs kg à l'heure selon le type de machine. ; les différentes opérations sont réglées informatiquement à partir d'un programme établi pour chaque type de linge ; ce programme gère la durée de passage dans le compartiment, la température, visionne les catégories d'articles dans chaque module, le pH, le TH (titre hydrométrique : charge en calcium de l'eau) et différents contrôles de l'eau.
    • Les machines à laver industrielles : il s'agit de machines fonctionnant comme celles de type familial mais de capacité supérieure : de 50 à 250 kg de linge ; elles sont équipées pour servir pour tout type de linge mais servent essentiellement pour les vêtements ; le cycle peut durer de 40 minutes à une heure.
    • Les machines aseptiques : Il s'agit de machines à double ouverture, l'une pour l'entrée du linge sale et l'autre pour la sortie du linge propre, pour éviter les contaminations ; ces machines sont encastrées dans uns cloison pour séparer les deux secteurs.
  • L'essorage :
    • Il est intégré dans les machines à laver industrielles ou aseptiques.
    • Il est remplacé par une machine à pression ou centrifuge en sortie du tunnel de lavage.
  • Le séchage peut être réalisé avec :
    • des séchoirs démêloirs : le linge sortant du tunnel de lavage peut être déposé sur un convoyeur et dirigé vers les séchoirs où il séjourne de 2 à 20 minutes selon les catégories d'articles et le process de finition
    • des machines à sécher : le linge plat sortant des machines à laver est récupé manuellement dans des chariots et transfé dans des séchoirs d'une capacité de 50 kilos ; il est ensuite repris pour être plié
    • le tunnel de finition : les vêtements sortant des machines à laver sont récupérés manuellement dans des chariots puis mis sur cintres pour le passage en tunnel de finition où ils sont défroissés et séchés
  • Le repassage :
    • Le repassage du linge plat se fait essentiellement sur des calandres. Le linge entraîné par des cylindres tournant est dirigé par un système de sangles vers une cuvette chauffante (170°). Il passe sur la cuvette, ressort vers la plieuse automatique et est empilé.
    • Le repassage des pièces fragiles (tenues de ville) se fait à la main, à la presse universelle ou à la centrale vapeur.
  • Le pliage :
    • L'opération peut être manuelle, faite deux personnes pour les grosses pièces et une personne pour les petites.
    • Elle peut être totalement mécanisée dans le cadre d'une opération combinée, essentiellement pour le linge plat (train de repassage).
    • Il peut s'agir de pliage semi-automatique avec engagement manuel : les vêtements sortant du tunnel de finition sont récupérés sur les cintres, ceux sortant de la sécheuse sont mis dans des chariots, puis les vêtements sont installés sur la plieuse (manches rabattues sur le corps du vêtement).
  • Les opérations combinées :
    • Le séchage, le repassage et le pliage du linge plat peuvent être réalisées sur des calandres qui assurent les 3 opérations.
    • Le grand linge plat est accroché par des pinces à ses deux extrémités et déposé sur des sangles.
    • Il passe sur une ou plusieurs cuvettes pour être séché et repassé.
    • Le pliage se fait par jets d'air après détection par cellules photoélectriques.
    • Il est empilé en piles de 10 ou 20 unités au choix.
  • Le rangement :
    • Le linge propre est récupéré et mis en pile à la sortie de chaque plieuse puis rangé dans des armoires à linge à fermeture hermétique et mobile, identifiées par lieu géographique de distribution et par service, pour être livré.

4.3. MACHINES ET OUTILS UTILISES

  • Convoyeur et balance électronique, convoyeur pour le chargement et le déchargement des machines à laver, tunnel de lavage, chariots de transferts
  • Containers à linge sale, armoires à linge propre

4.4. PRODUITS ET MATERIAUX UTILISES

  • Les différents produits des chaînes de lavage sont :
    • Produits alcalins utilisés comme agents mouillants pour permettre le gonflement des fibres textiles et favoriser la pénétration des détergents
    • Produits lessiviels détergents agissant comme dégraissants et émulsifiants (neutres)
    • Produits séquestrants pour diminuer l'alcalinité de l'eau
    • Agents de blanchiment (variables selon les types de fibres) : hypochlorite de soude, peroxyde d'hydrogène à 35% (pH 8)
    • Produits neutralisants des produits de lessive : acide acétique à 80%
    • Produits neutralisants de la javel : bisulfite de soude à 40% (pH 6,5 à 7)
    • Désinfectants et bactéricides (acides)
    • Adoucissants
  • Autres produits : sel adoucissant pour la chaudière (en sacs de 25 kg)

4.5. PUBLIC ET RELATIONS SOCIALES

  • Travail d'équipe et polyvalence

4.6. EXIGENCES PARTICULIERES

  • Supporter les odeurs et la manipulation de linges souillés
  • Connaître et appliquer les règles de sécurité concernant le tri du linge
  • Connaître et appliquer les règles de sécurité concernant l'utilisation des machines, la manipulation des produits lessiviels, les dysfonctionnements des équipements...
  • Supporter les contraintes posturales (travail debout avec piétinement, manutention, gestes répétitifs...)
  • Supporter le travail au bruit, en atmosphère chaude et humide, à certains postes
  • Supporter le port d'équipement individuel de protection

4.7. TRAVAILLEURS HANDICAPES

  • Sous réserve d’en avoir les capacités professionnelles l’emploi peut être accessible à des travailleurs présentant certains types de handicaps moyennant des adaptations : certaines maladies chroniques et cancers, la surdi-mutité, de petits handicaps moteurs
  • Emploi peu compatible avec la cécité, la plupart des grosses pathologies ostéo-articulaires (rachis, membres), les dermatoses étendues des mains

5. ACTIVITES POUVANT ETRE ASSOCIEES

  • Ramassage et livraison du linge en camion
  • Mise en route et arrêt des chaudières
  • Mise en place des différents bidons ou fûts de produits
  • Entretien technique des machines et réparations courantes
  • Lavage des containers à linge sale et des armoire à linge propre

6. DANGERS

6.1. ACCIDENTS DU TRAVAIL

  • Brûlures chimiques par projections cutanées et oculaires de produits lessiviels et autres
  • Brûlures par réaction exothermiques
  • Accident mécanique (contusions, plaies, coupures...) lors de l'utilisation ou des interventions sur machines
  • Traumatismes divers par glissade et chute sur sol humide
  • Blessures par matériel laissé dans le linge
  • Brûlures par contact avec les tuyaux de vapeurs des sécheuses
  • Intoxications aux produits manipulés
  • Lombalgies liés à la manutention et au port de charge
  • Lésions cutanéo-muqueuses de contacts

6.2. AMBIANCES ET CONTRAINTES PHYSIQUES

  • Risque mécanique en raison de l'automatisation des process
  • Travail au chaud ou au froid selon la saison et le poste
  • Humidité permanente
  • Fatigue liée au bruit des machines
  • Odeurs du linge sale et des produits d'entretien
  • Travail en lumière artificielle
  • Manutention du linge (débit de plusieurs tonnes par jour) ; manutention du matériel (containers, armoires à roulettes de 150 kg, chariots) ; manutention de produits conditionnés en fûts de 200 litres, en fûts de 30 litres, en bidons de 20 kg, en sacs de 25 kg
  • Contraintes posturales : station debout devant les machines, travail penché pour les manipulations du linge, travail bras en l'air au tunnel de finition, torsion du tronc pour les chargements et déchargements de linge

6.3. AGENTS CHIMIQUES

  • Les produits chimiques utilisés sont, le plus souvent en raison de leur forte acidité ou alcalinité, surtout à dose concentrée, corrosifs, nocifs ou irritants. Il peut s'agir :
    • d'hydroxyde de sodium (C - R 35) et d'agents séquestrant 1 (Xi - R 36) dans les agents mouillants alcalins (R 35)
    • d'agents tensio-actifs non ioniques dans les détergents (Xn - R 22 36 38 50)
    • de glutaraldéhyde (C - R 20/22 34 43) et de chlorure d'alkyl ammonium (C - R 34) dans les bactéricides et désinfectants
    • d'agents tensio-actifs cationiques acides dans les adoucissants
  • Certains produits sont en outre allergisants comme :
    • les ammoniums quaternaires des agents détergents cationiques
    • la glutaraldéhyde et les ammoniums quaternaires dans les bactéricides et désinfectants

6.4. AGENTS BIOLOGIQUES

  • Contamination cutanée, conjonctivale, aérienne, digestive à partir du linge souillé
  • Hépatite B : peut être à l'origine d'un carcinome hépato-cellulaire (TMP 45)

6.5. CONTRAINTES ORGANISATIONNELLES ET RELATIONNELLES

  • Charge mentale liée à la polyvalence, à la nécessité d'assurer la surveillance de plusieurs machines en même temps et à la nécessité en cas de pic d'activité ou de panne de savoir s'organiser pour utiliser au mieux les moyens disponibles
  • Travail en horaires décalés : lancement des chaudières et mise en route des machines d'abord
  • Week-ends libres en principe
  • Risques liés à la mécanisation des process

7. RISQUES POUR LA SANTE

7.1. MALADIES PROFESSIONNELLES

Risque infectieux : blanchisseries en milieu hospitalier

  • Tableau n°40 RG : Maladies dues aux bacilles tuberculeux et à certaines mycobactéries atypiques : Mycobacterium avium/intracellulaire, Mycobacterium kansasii, Mycobacterium xenopi, Mycobacterium marinum, Mycobacterium fortuitum
  • Tableau n°45 RG : Infections d'origine professionnelle par les virus des hépatites A, B, C, D et E
  • Tableau n°54 RG : Poliomyélite
  • Tableau n°76 RG : Maladies liées à des agents infectieux ou parasitaires contractées en milieu d'hospitalisation et d'hospitalisation à domicile

Risque chimique :

  • Tableau n°65 RG : Lésions eczématiformes de mécanisme allergique
  • Tableau n°66 RG : Rhinite et asthmes professionnels
  • Tableau n°95 RG : Affections professionnelles de mécanisme allergique provoquées par les protéines du latex (ou caoutchouc naturel)

Risque physique :

  • Tableau n°57 RG : Affections périarticulaires provoquées par certains gestes et postures de travail
  • Tableau n°98 RG : Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par la manutention manuelle de charges lourdes

7.2. AUTRES MALADIES LIEES A L'ACTIVITE PROFESSIONNELLE

  • Dermatoses irritatives de contact avec les produits lessiviels
  • Insuffisance veineuse

8. SURVEILLANCE MEDICALE

8.1. VISITE MEDICALE

  • Visite médicale d'embauche, visite médicale de reprise de travail après accident de travail ou maladie professionnelle ou pour tout arrêt de travail supérieur à 21 jours, visites médicales annuelles réalisées par le service de santé au travail
  • En plus dans le secteur public : Visite médicale de titularisation réalisée par un médecin assermenté (Art 20 à 23 du décret n° 86-442 du 14 mars 1986), et visites médicales réalisées tous les 3 à 6 mois par le médecin chargé de la prévention attaché au service à l'occasion des demandes de renouvellements de congés pour longue maladie de maladie de longue durée (art 34 du même décret)
  • A l'occasion de la titularisation le médecin assermenté vérifie que le candidat n'est pas atteint d'aucune maladie ou infirmité ou que les maladies ou infirmités constatées et qui doivent être indiquées au dossier médical de l'intéressé ne sont pas incompatibles avec l'exercice des fonctions postulées.
  • Rechercher les antécédents de dermatose atopique et d'allergie
  • Surveillance cutanée pour le dépistage des dermites allergiques ou irritatives
  • Surveillance des femmes enceintes pour éviction des postes à risque tératogène
  • Surveillance respiratoire à la recherche d'allergie
  • Surveillance neurologique
  • Surveillance ostéoarticulaire, état veineux, maladies contagieuses, état psychique

8.2. EXAMENS COMPLEMENTAIRES

  • En milieu hospitalier :
    • Radiographie pulmonaire, intradermo réaction tuberculinique
    • Dosage d'anticorps antiHBs pour les personnes vaccinées contre l'hépatite B après 25 ans
  • Contrôle sérologique de la rubéole, de la toxoplasmose, de l'infection au cytomégalovirus à l'embauche pour les femmes en âge de procréer ; du VIH et de l'hépatite C à discuter
  • Audition et vision

8.3. VACCINATIONS

  • En milieu hospitalier : DTPolio, BCG, hépatite B
  • Dans les autres cas : DTPolio tous les 10 ans conseillé
  • Rubéole, sous contraception, en cas de sérologie négative chez les femmes en âge de procréer conseillé
  • Hépatite A, typhoïde à discuter

8.4. SUIVI POST PROFESSIONNEL

  • Pas à priori

8.5. DOSSIER MEDICAL

  • Sauf risques particuliers, pas de durée réglementaire de conservation du dossier médical mais la prescription en matière de responsabilité médicale est de dix ans à compter de la date de consolidation d'un dommage éventuel. Conservation du dossier médical au moins 50 ans en cas d'exposition à des agents chimiques dangereux.

9. NUISANCES POUR L'ENVIRONNEMENT EXTERIEUR

  • Pollution des eaux par les produits lessiviels

10. ACTIONS PREVENTIVES

10.1. INDICATEURS D'AMBIANCE ET METROLOGIE

  • Ambiance thermique (température, hygrométrie) : mesurages à l'aide d'un thermomètre, d'un thermohygromètre...
  • Bruit :
    • Mesurage du niveau d'exposition au bruit à l'aide d'un sonomètre et/ou d'un exposimètre
    • Valeurs limites d'exposition :
      • niveau d'exposition quotidienne au bruit de 87 db(A)
      • ou niveau de pression acoustique de crête de 140 dB(C)
  • Eclairage : mesurages effectués à l'aide d'un luxmètre, d'un luminancemètre...
  • Manutention : analyse de la manutention manuelle au poste de travail

10.2. PREVENTION COLLECTIVE

  • Mécanisation des manutentions
  • Rotation sur les différents postes pour éviter les hyper-sollicitations des mêmes articulations
  • Départ anticipé à la retraite pour les salariés occupant les postes pénibles
  • Mise à disposition d'un point d'eau pour un lavage abondant en cas de contact cutané ou oculaire
  • Respect des recommandations concernant la manipulation et le stockage des produits chimiques
    • Conserver les produits dans leur emballage d'origine, en respectant les règles de température et d'interdiction de contact de proximité (pas de voisinage alcalins/acides)
    • Eviter tout contact cutanée ou muqueux : ne pas inhaler les produits ; porter des gants et de lunettes de protection ; enlever immédiatement tout vêtement souillé ou éclaboussé
  • Respect des les recommandations concernant la manipulation des produits à risques biologiques : gants, blouse, masque

10.3. PREVENTION INDIVIDUELLE

  • Mise à disposition et port des équipements de protection individuelle : gants, blouse, masque, chaussures adaptées

10.4. FORMATION - INFORMATION - SENSIBILISATION

  • Formation et sensibilisation aux risques mécaniques (couper l'électricité en cas d'intervention sur les machines, ne pas porter de vêtements flottants, attacher les cheveux...)
  • Formation et information sur le risque chimique
  • Formation PRAP (Prévention des Risques liés à l'Activité Physique)

11. REGLEMENTATION

11.1. TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

  • Prévention des risques professionnels :
    • Article L4141-2 du Code du travail : Organisation par l'employeur d'une formation pratique et appropriée en matière de sécurité, au bénéfice des travailleurs qu'il emploie
    • Arrêté du 16 janvier 2009 modifiant l'arrêté du 20 avril 1994 relatif à la déclaration, la classification, l'emballage et l'étiquetage des substances dangereuses
    • Circulaire DGS-DH n°98/249 du 20 avril 1998 sur la prévention de la transmission des agents infectieux véhiculés par le sang ou les autres liquides biologiques lors des soins. Bulletin épidémiologique hebdomadaire 25/98.
  • Fonction publique hospitalière :
    • Tome 1 : Statut général et textes communs. J.O. Ouvrage n°310540001
    • Tome 2 : Formation professionnelle continue - Primes et indemnités. J.O. Ouvrage n°310540002
    • Tome 5 : Statut des personnels médicaux - Psychologues - Personne d'encadrement des écoles de formation - Personnel congréganiste - Aumôniers. J.O. Ouvrage n°310540005
    • Tome 6 : Statut du personnel des établissements d'hospitalisation publics et de certains établissements à caractère social. J.O. Ouvrage n°310540006
    • Décret n°91-155 du 6 février 1991. Décret relatif aux dispositions générales applicables aux agents contractuels des établissements mentionnés à l'article 2 de la loi n°86-33 du 9 janvier 1986 modifiée portant dispositions statuaires relatives à la fonction publique hospitalière.
    • Loi n°86-33 du 9 janvier 1986. Loi portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière.

11.2. RECOMMANDATIONS

RECOMMANDATIONS DE LA CNAMTS

  • R223 Utilisation d'aires de transbordement et de matériels de manutention et de mise à niveau
  • R289 Ensembles mécanisés des installations fixes
  • R355 Interventions sur machines
  • R367 Moyens de manutention à poussées et/ou à traction manuelle

11.3. NORMES

NORMES (AFNOR)

  • NF EN 1276 Octobre 1997. Antiseptiques et désinfectants chimiques - Essai quantitatif de suspension pour l'évaluation de l'activité bactéricide des antiseptiques et des désinfectants chimiques utilisés dans le domaine de l'agro-alimentaire, dans l'industrie, dans les domaines domestiques et en collectivité - Méthode d'essai et prescriptions (phase 2, étape 1)
  • NF EN 1275 Juin 1997. Antiseptiques et désinfectants chimiques - Activité fongicide de base - Méthode d'essai et prescriptions (phase 1).
  • NF EN 1040 Avril 1997. Antiseptiques et désinfectants chimiques - Activité bactéricide de base - Méthode d'essai et prescriptions (phase 1).
  • NF T72-180 Décembre 1989. Antiseptiques et désinfectants utilisés à l'état liquide, miscibles à l'eau - Détermination de l'activité virucide vis-à-vis des virus de vertébrés;
  • T72-301 Novembre 1989. Antiseptiques et désinfectants utilisés à l'état liquide, miscibles à l'eau - Essai de suspension par filtration sur membranes - Détermination de l'efficacité des produits sur divers microorganismes dans les conditions pratiques d'emploi.

11.4. CONVENTIONS COLLECTIVES

12. BIBLIOGRAPHIE

  • ROME Les fiches métiers. K2201 Blanchisserie industrielle. (Pôle emploi) (2009)
  • Classification Internationale Type des professions (CITP-08) : 8157 Conducteurs de machines de blanchisserie. (O.I.T.) (2008)
  • Ouvrier en blanchisserie industrielle. Fiche de poste n°133. Catherine Vollet, Béatrice Muller et Dominica Feron (Médecine du travail Durance Luberon) (2004)
  • Classification INSEE des professions (PCS 2003) : 217d Artisans teinturiers, blanchisseurs de 0 à 9 salariés - 637 d Ouvriers qualifiés divers de type artisanal - 685 a Ouvriers non qualifiés divers de type artisanal. (INSEE) (2003)

AUTEURS : Pierrette Trilhe (médecin du travail) (SMT d'Amboise, Bléré, Loches) (37), Jean-Claude Chilou (responsable de blanchisserie - syndicat interhospitalier) (37)
DATE DE CREATION : Mai 2004
DERNIERE MISE A JOUR : Janvier 2010

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